Bataillons Chams al-Chamal — Wikipédia

Bataillons Chams al-Chamal
Image illustrative de l’article Bataillons Chams al-Chamal

Idéologie Démocratisme
Fédéralisme
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Établissement d'une démocratie en Syrie
Statut Actif
Fondation
Date de formation Avril 2014
Pays d'origine Syrie
Actions
Zone d'opération Gouvernorats de Raqqa et Alep
Organisation
Chefs principaux Abou Layla (tué en 2016)
• Abou Adel
Adnane Abou Amjad (tué en 2017)
Membres 100 (en 2014)[1]
Fait partie de Armée syrienne libre (2014-2015)
Volcan de l'Euphrate (depuis 2014)
Jaysh al-Thuwar (depuis 2015)
Forces démocratiques syriennes (depuis 2015)
Conseil militaire de Manbij (depuis 2016)
Guerre civile syrienne

Les Bataillons Chams al-Chamal ou plus simplement Chams al-Chamal (en arabe : كتائب شمس الشمال, ʾKata'eb shams ash-shamal, les « Bataillons du Soleil du Nord ») est un groupe rebelle formé lors de la guerre civile syrienne.

Affiliations

[modifier | modifier le code]
Des combattants du Liwa Jound al-Haramaïn, lors de leur ralliement aux Bataillons Chams al-Chamal avec le drapeau des Forces démocratiques syriennes, le 10 mars 2016.

Les Bataillons Chams al-Chamal sont affiliés à l'Armée syrienne libre[2]. Ils font un temps partie en 2014 d'Alwiya Fajr al-Hurriya, un groupe de l'ASL qui est ensuite dissous[2],[3]. Le , Chams al-Chamal et plusieurs autres groupes de l'ASL s'allient avec les YPG pour former la coalition Volcan de l'Euphrate, active dans la région de Kobané[4]. Le , il forme avec plusieurs autres groupes une alliance appelée Jaych al-Thuwar[5],[6],[3], qui elle-même rallie les Forces démocratiques syriennes le [7],[8],[9].

Effectifs et commandement

[modifier | modifier le code]
Abou Layla, le chef des Bataillons Chams al-Chamal, le 8 avril 2016.
Muhammad Mustafa, dit Abou Adel, le chef des Bataillons Chams al-Chamal après la mort d'Abou Layla, le 21 juin 2016.
Adnane Abou Amjad, le commandant en second des Bataillons Chams al-Chamal, le , lors de la bataille d'al-Hol.

Le groupe est dirigé par Abou Layla, ce dernier fuit la ville de Raqqa en 2013 lorsqu'elle tombe aux mains de l'État islamique, puis il participe à la bataille de Kobané[10]. Grièvement blessé par un tir de sniper lors de la bataille de Manbij, il meurt le à l'hôpital de Souleimaniye, dans le Kurdistan irakien, son corps est enterré à Kobané[11],[12],[13]. Adnane Abou Amjad, le commandant en second des Bataillons Chams al-Chamal, devenu ensuite le chef du Conseil militaire de Manbij, est tué pour sa part le , à la bataille de Raqqa[14].

En décembre 2014, Chams al-Chamal compte plus d'une centaine d'hommes selon l'Associated Press[1]. La plupart des combattants du groupe sont des Arabes, des Kurdes et des Turkmènes originaires de Manbij[3],[1].

Les bataillons Chams al-Chamal participent aux côtés des YPG à la bataille de Kobané, à la bataille de Tall Abyad, à la bataille de Sarrine, à la bataille d'al-Hol et à la bataille de Manbij[10],[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c (en) « Kurds doggedly defend Ain al-Arab », sur www.dailystar.com.lb, (consulté le )
  2. a et b (en) Aymenn Jawad Al-Tamimi, « The Dawn of Freedom Brigades: Analysis and Interview », sur Syria Comment, (consulté le )
  3. a b c et d (en) Hasan Mustafa, « An Analysis of Jaish al-Thuwar (The Army of Revolutionaries) – A Component of the Syrian Democratic Forces », sur Hasan Mustafa, (consulté le )
  4. (en-US) « YPG and FSA form a joint military chamber to combat ISIS in Syria », sur ARA News, (consulté le )
  5. (en-US) Cédric MAS, « La situation en Syrie au 20 février 2016 », sur Kurultay.fr, (consulté le )
  6. (en) Abdullah Suleiman Ali, « Why Jaish al-Thuwar was bombarded by Turkey », sur Al-Monitor, (consulté le )
  7. « Kurdes et Arabes créent les Forces démocratiques de Syrie », L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  8. « Qui sont les nouveaux alliés des États-Unis en Syrie ? », Le Point, (consulté le )
  9. Eléonore de Vulpillières, « Daech, al-Nosra, Armée de l'Islam : les sept familles du djihad en Syrie », Le Figaro, (consulté le )
  10. a et b « Avec les combattants de Kobané », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Top Syrian Kurdish commander killed by Isis sniper fire », The Independent, (consulté le )
  12. AFP, « Syrie: les forces soutenues par Washington tout près d'un fief de l'EI », Le Point, (consulté le )
  13. Pierre Magnan, « Syrie: la mort d’un «héros» kurde symbolise la bataille de Raqqa », France Info, (consulté le )
  14. « SDF: Manbij commander Adnan killed in Raqqa offensive », sur www.rudaw.net, (consulté le )