Brigades du Baas — Wikipédia

Brigades du Baas
كتائب البعث
Image illustrative de l’article Brigades du Baas
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Idéologie Baasisme
Panarabisme
Nationalisme arabe
Socialisme arabe
Anti-impérialisme
Antisionisme
Progressisme
Socialisme[1]
Statut Actif (politiquement)
Inactif (militairement)
Fondation
Date de formation 2012
Pays d'origine Syrie
Actions
Période d'activité 2012 - 2018
Organisation
Chefs principaux • Hilal Hilal
• Ammar Saati
Membres 10 000[2]
Branche politique Parti Baas syrien
Sanctuaire Alep
Groupe relié Garde nationaliste arabe (GNA)
Soutenu par Drapeau de la Syrie Syrie
Guerre civile syrienne

Les Brigades du Baas (arabe : كتائب البعث, Katā'ib al-Baʿth) sont une milice du régime syrien fondée en 2012 pendant la guerre civile syrienne. Elles forment la branche armée du Parti Baas syrien.

Effectifs et commandement

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Les brigades du Baas sont fondées par Hilal al-Hilal, secrétaire général adjoint du Parti Baas[2]. Elles compteraient 10 000 combattants, en majorité des sunnites pro-régime ayant fui des zones conquises par les rebelles[2].

La milice est dirigée par Hilal al-Hilal de 2012 à 2015, puis par Ammar Saati, deux figures du parti unique au pouvoir, le parti Baas, tous deux sont placés sous sanctions internationales. Omar al-Aroub, proche de Bachar el-Assad, seconde Saati[3],[4], mais n'est, quant à lui, pas placé sous sanctions[5].

Selon Enab Baladi, les membres de la milice « reçoivent de l'argent et des privilèges de sécurité en échange de leur combat aux côtés des forces d'Assad », dont une carte facilitant le passage des check-points ; de plus, le régime s'engage à comptabiliser la durée des combats dans la période de service militaire obligatoire[4].

Zones d'opérations

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Les brigades du Baas sont formées au début de la bataille d'Alep. Le gouvernorat d'Alep reste la zone où elles sont les plus actives, mais d'autres unités sont formées à Damas, Lattaquié, Tartous, Hassaké, Deraa, et probablement encore dans d'autres lieux[6],[2].

La milice participe à la répression des manifestations et de la contestation, en 2012, et notamment à l'Université d'Alep, où des étudiants opposés au régime sont assassinés[3]. Fin 2013, elle est également déployée dans la région de Damas pour venir en aide aux forces armées syriennes et aux services de renseignement[4].

Références

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  1. (en) James Ker-Lindsay, « Is Syria No Longer a Pariah State? », World Politics Review,‎ (lire en ligne [archive du ])
  2. a b c et d Paul Khalifeh, « L'armée syrienne, ses milices et ses alliés étrangers », RFI, (consulté le )
  3. a et b « Milicien proche d’Al-Assad reçu à Paris : "Il a ordonné de jeter des étudiantes par la fenêtre" », sur Les Observateurs - France 24, (consulté le )
  4. a b et c (ar) Editor 037 Z.M, « عمر العاروب.. ميليشياوي يترأس بعثة سوريا إلى أولمبياد "طوكيو 2020" », sur عنب بلدي,‎ (consulté le )
  5. « Jeux paralympiques 2024 : le sombre profil du représentant syrien », sur Le Figaro, (consulté le )
  6. (en) Aron Lund, « Who Are the Pro-Assad Militias? », Fondation Carnegie pour la paix internationale, (consulté le )