Bernard-Léon — Wikipédia

Bernard-Léon
portrait de Bernard-Léon par Henri-François Riesener, vers 1825, musée Carnavalet
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Division 14 du cimetière du Père-Lachaise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Pierre BernardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Mademoiselle Bernard-Léon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Jean Pierre Bernard, dit Bernard-Léon (aîné), est un acteur, dramaturge et directeur de théâtre français né à Paris le [1] et y décédé le [2],[3].

À la fin de ses études, il est placé comme secrétaire auprès de Beaumarchais, devenu aveugle. À la mort de ce dernier, il entre chez un avoué. Le 26 février 1809, il épouse à Paris Joséphine Adélaïde Dumont, fille d'un architecte ; mais l'année suivante, il rompt avec sa famille et monte sur les planches au théâtre de Versailles sous le nom de Bernard-Léon. Le 23 décembre 1820, il passe au théâtre du Gymnase que Charles-Gaspard Delestre-Poirson venait de fonder. En 1835, il s'entend avec René-Charles Guilbert de Pixerécourt pour racheter le théâtre de la Gaîté. En 1838, il redevient comédien au Gymnase, avant de passer au Palais-Royal en 1840, et d'achever sa carrière au Folies dramatiques.

Il est l'auteur de quelques pièces de théâtre :

  • La Sœur de la miséricorde, ou le Spectre vivant, 1811
  • Le Maréchal et le Soldat, vaudeville en un acte, avec Alexandre-Marie Maréchalle, Paris, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 2 décembre 1820
  • Le Cirque Bojolay, ou Pleuvra-t-il ? Ne pleuvra-t-il pas ?, à-propos-parodie-vaudeville en un acte, avec Belfort et Lepeintre, Bordeaux, 11 décembre 1820
  • La Veuve du marin, comédie-vaudeville en un acte, Paris, Théâtre de la Gaîté, 22 juillet 1838.

Son frère Bernard-Léon (jeune) joua plusieurs années en province, puis débuta à Paris en 1824, au Théâtre du Gymnase, où il reste deux ans, avant de repartir en province. Il joua deux ans à Amsterdam (1826-1827), deux ans à Lyon et cinq ans à Bruxelles, dont à la direction du Théâtre de la Monnaie (1835-1837). L'année suivante, il joua à Marseille, puis à Versailles en 1840, et revint à Bruxelles en 1842.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Paris, État civil reconstitué, vue 91/101.
  2. Paris, État civil reconstitué, vue 12/51.
  3. Edmond De Manne, Galerie historique des comédiens de la troupe de Nicolet, Lyon, N. Scheuring, 1869, p. 349-357.

Liens externes

[modifier | modifier le code]