Bréhan — Wikipédia

Bréhan
Bréhan
Entrée de l'abbaye Notre-Dame de Timadeuc.
Blason de Bréhan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Jean Guillot
2020-2026
Code postal 56580
Code commune 56024
Démographie
Gentilé Bréhannais
Population
municipale
2 288 hab. (2021 en évolution de −1,46 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 42″ nord, 2° 41′ 10″ ouest
Altitude Min. 45 m
Max. 158 m
Superficie 51,65 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Loudéac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grand-Champ
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bréhan
Liens
Site web http://www.brehan.fr/

Bréhan [bʁeɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

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Bréhan est dans le nord du département du Morbihan, et limitrophe de celui des Côtes-d'Armor. Après avoir fait partie pendant deux siècles du canton de Rohan, Bréhan appartient depuis la réforme administrative de 2015 au canton de Grand-Champ. La commune fait partie de l'intercommunalité Pontivy Communauté et de l'arrondissement de Pontivy.

Carte de Bréhan et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Bréhan
Saint-Barnabé
(Côtes-d'Armor)
La Chèze
(Côtes-d'Armor)
La Ferrière
(Côtes-d'Armor)
Plumieux
(Côtes-d'Armor)
Rohan Bréhan Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle
(Côtes-d'Armor)
Le Cambout
(Côtes-d'Armor)
Crédin Pleugriffet Forges de Lanouée

Relief et hydrographie

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L'Oust au sud et son affluent de rive gauche le Lié à l'est servent de limites au finage communal (l'Oust avec Crédin et Pleugriffet ; le Lié avec La Chèze, Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle et Forges de Lanouée). Leur confluence est dans l'angle sud-est du territoire communal et est l'endroit le plus bas de la commune : 45 mètres. Dans cette commune dont le territoire est étiré en longueur dans le sens nord-sud, le point le plus élevé est dans sa partie nord : 154 mètres près de Quillien. Le bourg, en position relativement centrale dans la commune, est vers 100 mètres d'altitude.

La partie nord de la commune est traversée par le Ruisseau d'Estuer, un affluent de rive droite du Lié qui, dans sa partie amont sert de limite communale avec l'ancienne commune de Saint-Samson, désormais annexée par celle de Rohan. Le modeste ruisseau du Quengo, affluent de rive gauche de l'Oust, sert aussi de limite communale avec Rohan

Le Canal de Nantes à Brest emprunte pour partie le cours de l'Oust, mais a un tracé distinct et rectiligne de la rivière, dont il courcircuite les méandres) (canal latéral), dans la partie centrale de sa traversée de la commune.

Les écluses du Canal de Nantes à Brest

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord  » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Loudéac à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 922,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Bréhan est traversé par la D 2 qui, côté ouest, vient de Rohan et, côté est, devient la D 66 dans les Côtes-d'Armor et se dirige vers Plumieux ; la D 12 s'embranche sur la route précédente au sud-ouest du bourg de Bréhan et se dirige vers le sud-est en direction des Forges de Lanouée ; mais la commune est à l'écart des grands axes de circulation.

Le Canal de Nantes à Brest sert uniquement désormais à une navigation de plaisance.

Paysages et habitat

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Bréhan présentait avant le remembrement effectué dans la décennie 1950 un paysage de bocage et conserve un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées. La commune a conservé son caractère rural ; toutefois le bourg, traditionnellement de modeste importance, a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale, essaimant une notable rurbanisation à ses alentours, principalement côtés ouest et sud.

Plusieurs bois de modeste dimension parsèment la commune, les principaux étant le bois d'Estuer, aux confins nord-ouest de la commune, et le bois qui entoure l'abbaye de Timadeuc.

Au , Bréhan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudéac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,1 % 106
Terres arables hors périmètres d'irrigation 68,4 % 3528
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,2 % 526
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 14,9 % 770
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,8 % 145
Forêts de feuillus 1,6 % 80
Source : Corine Land Cover[15]

L'occupation des sols est marqué par une nette prédominance des terres arables. Bréhan appartient en effet au bassin agricole de Pontivy, parfois surnommé la « Petite Beauce », une plaine s'étendant au nord, à l'est et au sud de cette ville vouée à l'agriculture intensive et caractérisée par la présence de grandes parcelles de céréales et de maïs et la rareté des haies d'arbres et des espaces boisés[16].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brehant Lodoiac en 1269 et Brechant Loudeac en 1330[17].

Il s'agit d'un formation toponymique courante fondée sur un anthroponyme breton[17] qui proviendrait du clan Brec'han, des immigrés venus du sud de la Grande-Bretagne, dont ils étaient chassés par les pirates saxons[18].

Le nom en gallo de la commune est Berhaund-Lódeyac et Brehant-Loudieg en breton, Loudieg car proche de Loudéac et pour le différencier des autres Brehan de Bretagne[19].

Préhistoire

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Un dolmen existait près de Pengamp, lais il a disparu, ayant probablement été détruit pour empierrer des chemins ; une partie d'un autre subsiste dans la lande de Saint-Yves[18].

Un retranchement (une enceinte rectangulaire d'environ 50 mètres de long et 40 mètres de large), appelé par les habitants "Camp de César" se trouve, dominant l'Oust, dans l'angle sud-est du territoire communal (selon Joseph-Marie Le Mené, des pots remplis de cendres, donc des urnes funéraires, ont été trouvés à proximité vers 1860, mais non conservés). Des traces de deux autres camps romains se trouvent pour l'un entre Touches et Forville, et pour l'autre entre Beauval et Coetquelan[18].

Bréhan serait une paroisse de l'Armorique primitive qui englobait aussi Saint-Samson et dépendait alors de l'évêché de Saint-Brieuc[18].

L'an 1080, la seigneurie de Bréhand-Loudeac appartenoit à Brehand-Levieux[20].

Le XVe siècle

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En 1484, la première imprimerie de Bretagne fut installée à Bréhan-Loudéac, par vouloir de Jean Rohan-du-Gué-de-l'Isle. Deux imprimeurs la mirent en place, Robin Foucquet et Jean Crès[21]. Douze livres imprimés à Bréhan nous sont parvenus[22].

Temps modernes

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Carte de Cassini de la partie nord de la paroisse de Bréhan-Loudéac (1787).

En 1520, les manoirs de la Touche et celui de la Ville-Morvan appartenaient à Alain Aguesse ; et celui de Marn à Olivier de Barlagat[20].

Carte de Cassini de la partie sud de la paroisse de Bréhan-Loudéac (1789).

Il existait à Bréhan une chapellenie à Doxtuel[23].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bréhan-Loudéac en 1778 :

« Bréhand-Loudéac : dans un fond , entre les rivières d'Oust et du Lié ; à 11 lieues un quart au Sud de Saint-Brieuc, son Évêché ; à 15 lieues trois quarts de Rennes ; et à 3 lieues un quart de Josselin, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel. On y compte 3 000 communiants[Note 2]. La Cure est à l'alternative. M. le Duc de Rohan en est le seigneur. Ce territoire, arrosé des rivières d'Oust et du Lié, et coupé d'une infinité de ruisseaux, renferme beaucoup de prairies. Les terres labourables sont fertiles en grains de toute espèce ; les landes y font en grand nombre[20]. »

Le même auteur écrit aussi que la maison de Bréhan, comte de Plélo (ses membres les plus connus sont Louis de Bréhan de Plélo et sa fille Louise-Félicité de Brehan, duchesse d'Aiguillon), et autres lieux, dispose des haute , moyenne et basse justice ; elle habitait le château de Coëthuan.

Révolution française

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Bréhan devient temporairement chef-lieu d'un canton comprenant Saint-Gouvry, Saint-Samson, Crédin et Rohan avant d'être inclu dans le canton de Rohan[18].

Prêtre réfractaire, Pierre Le Verger[Note 3], chapelain des Forges, se réfugia à Bréhan-Loudéac, alors privé de prêtre, lors de la Terreur ; à partir du printemps 1795 i, y exerça de fait les fonctions de recteur, mais il fut arrêté le et fut emprisonné le , condamné à mort, guillotiné le sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Vannes[24].

Le 5 chouans (Pierre Rouxel, 34 ans, de Bréhan ; Marc Barclé, 21 ans, de Plumieux ; Cyprien Raulo, 21 ans, de Bréhan ; Joseph Hautin, 21 ans, de Loudéac et Guillaume Huet, 22 ans, de Plessala) sont arrêtés à la Touche-d'en-Haut en Bréhan par des soldats bleus et conduits le surlendemain de Josselin à Vannes via Ploërmel. Lors d'un arrêt à Mi-Voie en Guillac, l'escorte des soldats (15 hommes de la 6e demi-brigade commandés par le sergent Pouet) les fusillèrent (ou les égorgèrent) pour les dépouiller, prétendant ensuite avoir été attaqués ; parmi eux Pierre Rouxel n'était probablement pas un chouan, mais un paysan qui était en train de battre du blé noir lorsqu'il fut arrêté et ayant plutôt des sympathies républicaines. Selon Jules Falher, en 1909 une croix en ruine marquait l'endroit des crimes[25]. De nos jours une croix monolithe s'y trouve toujours, au carrefour de la D 169 et de la D 724, près du lieu-dit "Les Cours Hello" en Guillac ; elle porte l'inscription gravée en façade : « A Rouxel de Bréhand ses 4 compagnons ici fusillés 11 octobre 1799 »[26].

Le XIXe siècle

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En 1841 un groupe de religieux cisterciens trappistes arrive à Bréhan et y fonde un monastère, à l’emplacement de l’antique manoir des seigneurs de Timadeuc.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bréhan en 1843 :

« Bréhand-Loudéac : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale (..) Foires à Saint-Yves-des-Landes, le 19 mai ; le 14 août à Bréhand ; le lendemain, si ce jour est férié. Géologie : schiste talqueux ; quelques minerais de fer. On parle le français [en fait le gallo][23]. »

En novembre 1880 l'expulsion des moines de l'abbaye de Timadeuc en vertu des décrets du provoqua de vives réactions à Bréhan : « il a fallu toute l'indulgence des Pères, toute l'influence de nos excellents prêtres bretons, pour empêcher les hommes de Bréhan-Loudéac et des environs d'accourir avec leurs fusils pour défendre leurs bienfaiteurs, ces moines que le peuple aime et vénère, parce qu'ils aiment le peuple » écrit le Courrier de Rennes qui indique aussi que le maire de Bréhan, Louis Coquantif, ceint de son écharpe, déclare : « Je viens (...) protester contre l'acte de violence qui va s'accomplir (...) »[27]. Le maire fut suspendu pour deux mois par le préfet du Morbihan[28].

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Bréhan porte les noms de 147 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 7 sont morts en Belgique, dont 6 (Victor Bougaud, Pierre Busson, Eugène Cadio, Léon Clément, François Marguet, Jean Michard) dans les combats de Maissin le et Joseph Querel à Beveren le  ; Prosper Noguès est mort à Salonique (Grèce) le des suites de ses blessures et Mathurin Jégo a été tué à l'ennemi le en Serbie ; Isidore Le Net et Jean Lorillé sont morts en captivité en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français dont Félix Gautier, décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre, 10 (François Boschet, Aristide Buchon, Joseph Cadin, Louis Cadoret, Eugène Deslandes, Isidore Fraval, Jean Lorand, Théophile Mariage, Alexandre Thétiot et Pierre Tual) décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et 5 (Prosper Busson, Auguste Cressan, Pierre Le Brazidec, Alphonse Le Cam et Pierre Pichot) de la Croix de guerre[29].

L'Entre-deux-guerres

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Le monument aux morts de Brėhan est inauguré le  : il a la forme d'un pilier commémoratif surmonté d'un obélisque reposant sur deux boules et portant sur sa façade avant une croix latine, une couronne de lauriers et une épée. Le monument est entouré de chaînes portées par quatre piliers[30].

La Seconde Guerre mondiale

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Paul Chenailler, dit "colonel Morice", responsable de la résistance dans le Morbihan, installa son PC à Bréhand-Loudéac, à la fin de l'année 1943.

Le monument aux morts de Bréhan porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[29]. Parmi elles également Jean Thomas (père Gwenaël), moine à l'abbaye de Timadeuc, résistant (ainsi que plusieurs autres moines de l'abbaye), dénoncé et arrêté lors de la rafle au monastère le 14 juin 1943, interné et torturé par la Gestapo, puis déporté au camp de concentration de Neuengamme où il est mort le [31].

Des pilleurs de ferme, se prévalant à tort d'être des résistants, furent condamnés par la Cour d'assises du Morbihan en juin 1949 pour des actes commis en juin et juillet 1944 dans les communes de Bréhan-Loudéac et Crédin[32].

L'après Seconde Guerre mondiale

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En 1945 le journal communiste L'Espoir du Morbihan reproche au propriétaire de l'"Hôtel du Centre" d'avoir refusé de donner à manger à deux déportés politiques de retour des camps de concentration[33] et en 1946 à un cultivateur de la commune de mieux nourrir ses commis, des prisonniers de guerre allemands, en les gavant de soupe au lait, alors qu'ils refusent de donner du lait à des mères de famille ayant des enfants en bas âge[34].

L'enquête préalable aux opérations du remembrement est organisée en novembre 1950[35].

Le château de Coëthuan, ancien château des seigneurs de Bréhan, est détruit par un incendie en 1961.

Par décret en date du la commune de Bréhan-Loudéac porte désormais le nouveau nom de Bréhan[36].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1935 novembre 1968
(décès)
Gabriel Allio (1902-1968) Rép.ind. Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940). Père de 12 enfants[37].
décembre 1968 juin 1993
(démission)
Jean Saulnier (1922-2006) UDF-PR Médecin psychiatre
Conseiller général de Rohan (1979 → 1998)
juin 1993 21 mars 2008 Henri Ollivier DVD Médecin de rééducation fonctionnelle
21 mars 2008[38] 27 mai 2020 Hervé Guillemin UMPLR Agent général d'assurances
27 mai 2020 En cours Jean Guillot[39] DVC Cadre bancaire retraité
6e vice-président de Pontivy Communauté (2020 → )

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 2 288 habitants[Note 15], en évolution de −1,46 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5382 5962 6242 3892 4272 4802 3462 4332 400
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4792 4392 4872 4452 4972 4622 5592 5552 686
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7092 5962 6462 4062 4072 4592 4242 2872 095
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 9971 8852 0052 2572 2842 3142 3112 3072 330
2018 2021 - - - - - - -
2 2972 288-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'imprimerie bréhannaise

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Au cours de l'année 1484, Jean I de Rohan-Gué-de-l'Isle s'assure les services de Robin Fouquet, maître imprimeur, et de Jean Crès, compagnon, afin de faire fonctionner la première presse d'imprimerie bretonne. La présence d'un, voire deux moulins à papier sur les rives du Lié, appartenant au même Jean I Rohan-Gué-de-l'Isle, aide à la réussite du projet et, le , sort le premier incunable breton : Le Trespassement Nostre-Dame[44],[45],[46].

À cette époque, le moulin à papier produit 1 000 rames de papier par an, principalement destinées à l'écriture et à l'emballage. À présent ce moulin est reconverti dans la production de farine, mais les moulins de la Ville-Jégu ont conservé le nom de « moulins à papier »[47].

L'abbaye Notre-Dame de Timadeuc.

L'Abbaye Notre-Dame de Timadeuc

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L'église Notre-Dame de Bréhan

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Reconstruite sur les ruines de l'ancienne église entre 1880 et 1884, l'église paroissiale de Bréhan a été inaugurée et consacrée le . De style néo-gothique, ce grand édifice en pierres enduites est dessiné sur le plan d'une croix latine. Le clocher inachevé est sujet à deux hypothèses : la première, veut que faute de moyens, la construction de l'édifice ait été arrêtée avant la fin ; la seconde, suppose que le terrain n'aurait pas supporté le poids d'un clocher classique. L'intérieur en revanche est très richement doté, tant au point de vue mobilier que décoratif (statuaire, boiseries, stalles de bois)[48].

Les chapelles

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La chapelle Saint-Marc
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La chapelle originelle date du XVIe siècle et a été dédiée à saint Samson. Partiellement démolie puis reconstruite en 1775 par le marquis de Grasse sur la même forme rectangulaire. La nouvelle chapelle conserve tout de même la charpente de son ainée, le dallage en terre cuite, l'allée centrale en schiste et les enduits de terre chaulée. Sur un fragment de vitrail, les armes de la Bretagne et de Rohan : « 9 hermines et 3 macles d'or » sont figées ainsi que sur deux dalles funéraires remarquables[49].

La chapelle Saint-Yves
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Bréhan-Loudéac : la chapelle Saint-Yves au début du XXe siècle (carte postale).

La première chapelle en ce lieu date de 1535 et seuls quelques éléments de la charpente et une pierre gravée sont encore présents dans l'actuel édifice. La chapelle reconstruite au XIXe siècle sur un plan rectangulaire, la chapelle est dotée d'un chevet à trois pans. C'est ce chevet qui supporte le poids du clocher. En entrant, il est possible de voir sur le fronton du portail, les armes des Bréhan incrustées dans une rosace[49].

La chapelle Saint-Isidore
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C'est l'abbé Collet qui en 1718 prend l'initiative de construire grâce à la générosité des paroissiens une chapelle dédiée à saint Isidore. La procession du pour sa bénédiction reste dans les annales de la paroisse. L'édifice est relativement simple. Construit sur un plan rectangulaire et surmonté d'un clocheton charpenté l'extérieur sobre cache un mobilier somptueux.

Les calvaires

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Croix Mal Mise Bréhan à la Ville Eslan.
Le calvaire de la croix Mal-Mise
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Daté de 1711, ce calvaire est composé d'une croix à double face reposant sur un socle en pierre. Malgré cette datation, certains éléments laissent à penser que le calvaire date en partie du XVIe siècle. Il est nommé ainsi à cause d'un élément remarquable par tout un chacun. En effet le pied gauche du Christ recouvrant le pied droit n'est pas habituel et ne correspond pas aux conventions de l'Église.

Le calvaire de Timadeuc
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Calvaire de Timadeuc.

Élevé en 1946 en mémoire du père Guénaël de l'abbaye de Timadeuc, le calvaire de Timadeuc rappelle son courage et le rôle de l'abbaye qui servit d'accueil pour les résistants et les fugitifs, et de cache d'armes (après le parachutage d'armes, elles furent testées sur le lieu même). Arrêté le par la Gestapo et déporté pour faits de résistance, le père décède le au camp de Buchenwald. L'année suivante, l'abbaye a reçu la médaille de la Résistance française « pour son attitude courageuse face à l'envahisseur nazi » comme le rappelle une plaque sur le calvaire[50]. Ce calvaire est visible en remontant de l'écluse du même nom (sur le canal de Nantes à Brest) vers l'abbaye.

Le calvaire de Quengobrien
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C'est un des plus vieux monuments religieux de la paroisse. Les seuls décorations qu'on peut y trouver sont des aspérités sculptées sur le fût monolithe de la croix.

Calvaire et fontaine de Duran
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Ici, il s'agit certainement du monument religieux le plus récent de la commune car daté du XXe siècle. La fontaine est surmontée du calvaire monolithe en granit posé sur un fronton sculpté. Si la fontaine et l'ouvrage semblent récents, le calvaire semble être antérieur à l'édification de ce lieu. Tous les 15 août pour l'Assomption, la statue de Notre-Dame de Bréhan est portée en procession jusqu'à la fontaine.

Croix Saint-Mélec
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Ce calvaire est lié à une légende selon laquelle, saint Mélec[51], de passage dans la région aurait été mal accueilli par les habitants de Brémaudé. Très en colère, il leur aurait prédit les pires maux. Pris de remords ces derniers auraient élevé un calvaire dédié au saint homme afin d'éloigner le mauvais œil. En réalité, le calvaire date de 1770, et saint Mélec serait lié au fils d'un comte de Cornouaille ayant vécu au VIIIe siècle.

Notre-Dame de Bréhan
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La patronne des Bréhannais et Bréhannaises est représentée en Vierge à l'Enfant, couronnée et vêtue d'un manteau brodé de fils d'or. Très honorée dans la paroisse, la statue est emmenée en procession tous les 15 août pour l'Assomption à la fontaine de Duran.

Le patrimoine historique

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Blason de la Famille d'Estuer
Blason de la Famille d'Estuer

Fortifié en 1550, le château de l'Estuer abritait la seigneurie de la famille Estuer Roque. Une chapelle privée dédiée à saint Jean a été détruite lors de la Révolution, mais certains vestiges ont survécu tels que les ruines d'une tour de défense avec ses meurtrières ou l'entrée d'un souterrain reliant autrefois la commune de La Chèze à Rohan. Le manoir reste un élément important et magnifique de la commune.

Le moulin de La Fosse
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Sur les rives du Lié dans un défilé remarquable de falaises de schistes, ce moulin est un des plus beaux exemples de ce type de monument dans la région. Construit en 1850, il a abrité pendant l'occupation allemande un poste radio émetteur de la résistance, en liaison directe avec Londres. Son activité de minoterie s'est prolongée pendant 116 ans avant l'arrêt définitif intervenu en 1966. À présent partagé entre gîte et centre d'art et de sculpture, il est le lieu de départ de très belles promenades. Son architecture très bien conservée permet de mieux comprendre le fonctionnement des minoteries traditionnelles.

Aspect médical

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La commune de Bréhan a la particularité de disposer de six centres médicalisés sur son territoire. Ces centres sont une des principales sources d'emploi de la commune avec l'agriculture et l'industrie agroalimentaire. Environ 400 emplois sont donc générés par la présence des centres suivants :

  1. Maison de cure de Kerlaouën : hôpital longs séjours médicalisés pour membres de communautés religieuses.
  2. Centre Gwenn Ran : traitement de polyhandicaps.
  3. Barr Héol : soins et recherche sur la maladie d'Alzheimer.
  4. Maison de Kervihan : centre d'accueil d'enfants handicapés (-de 12 ans).
  5. Maison de Kersioul : centre d'accueil de jeunes adultes handicapés.
  6. Maison de repos de Penker : maison de convalescence et repos.

La ville est jumelée avec :

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armoiries de Bréhan se blasonnent ainsi :

De gueules à trois mâcles d’or.
(Armes d’une branche de la famille de Bréhand)

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Personnes en âge de communier.
  3. Pierre Le Verger, baptisé le au bourg de Lanouée.
  4. Jean Baptiste Guillemot, né le au Linio en Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle, décédé le au bourg de Bréhan.
  5. Yves Marie Guillemot, né le à Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle, décédé le à Bréhan.
  6. François Marie Guillemot, né le à Bréhan, décédé le à Bréhan.
  7. Pierre Joseph Ropert, né vers 1776.
  8. Jacques Boschet, né le à La Ville Hayeux en Bréhan-Loudéac, décédé le à Bréhan-Loudéac.
  9. François Marie Jégouic, né le à Bréhan, décédé le à Bréhan.
  10. Auguste François Marie Collin, né vers 1831.
  11. Mathurin Marie Boschet, né le à Bréhan-Loudéac, décédé le à Bréhan-Loudéac.
  12. Louis Marie Rouillard, né le à Bréhan, décédé le à Bréhan.
  13. Louis Marie Coquantif, né le à Bréhan, décédé
  14. Probablement Jean Marie Guéhenneux, né le à L'Hubly en Pleugriffet, décédé le à Queuvré en Bréhan.
  15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Articles connexes

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Liens externes

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