Saint-Gonnery — Wikipédia

Saint-Gonnery
Saint-Gonnery
Bourg et église de Saint-Gonnery.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Claude Viet
2020-2026
Code postal 56920
Code commune 56215
Démographie
Gentilé Gonnerien
Population
municipale
1 093 hab. (2021 en évolution de +0,92 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 28″ nord, 2° 49′ 07″ ouest
Altitude 130 m
Min. 70 m
Max. 166 m
Superficie 16,29 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontivy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Gonnery
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Saint-Gonnery

Saint-Gonnery [sɛ̃.gɔnʁi] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

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Localisation

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Étang du bourg.

Le territoire de la commune de Saint-Gonnery est situé à la limite nord du département du Morbihan, à la lisière sud du département des Côtes-d’Armor.

Entourée par les communes de Gueltas, Hémonstoir et Saint-Gérand, Saint-Gonnery est située à 43 km au sud-ouest de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), la plus grande ville aux alentours. Loudéac (Côtes-d’Armor) est à moins de 10 km au nord-est. La localité se trouve à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Pontivy (Morbihan).

Elle est accessible par la route départementale D 768.

La commune s'étend sur 16,3 km2.

L'Oust, principal cours d'eau, traverse le territoire communal de Saint-Gonnery.

Paysage et relief

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La rigole d'Hilvern, aujourd'hui asséchée et aménagée en voie verte, serpente à travers la commune en épousant les courbes des lignes de niveau. Elle y rejoint le canal de Nantes à Brest. Une échelle d'écluses permet au canal de franchir l'interfluve entre les bassins du Blavet, à l'ouest, et de l'Oust, à l'est.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Moréac à 23 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Gonnery est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 6,1 % 101
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,9 % 31
Terres arables hors périmètres d'irrigation 63,1 % 1047
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,4 % 123
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 15,9 % 263
Forêts de feuillus 1,8 % 30
Forêts mélangées 3,9 % 64
Source : Corine Land Cover[12]

Les orthographes suivantes sont relevées : Sainct Gonnery (1442, 1464, 1536), Sainct Gonery (1477, 1481)[13].

Le nom de la commune en breton est Sant-Goneri. Il dérive de saint Gonnery[13].

Le village est érigé en paroisse en 1265[13].

Selon un aveu de 1471, Saint-Gonnery était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[14].

Temps modernes

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Jean Le Sénéchal, baron de Kercado (terre sise à Saint-Gonnery) trouve la mort à Pavie en 1525, en protégeant le roi François Ier d'un tir d'arquebuse[15].

Révolution française

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Le XIXe siècle

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Le Napoléon III et l'impératrice Eugénie de Montijo, après avoir dormi à Napoléonville, quittent le Morbihan pour entrer dans les Côtes-du-Nord. Des paysans des deux départements s'y sont donnés rendez-vous et une réception est organisée[16].

La limite entre les langues bretonne et gallèse (carte de 1886).

La région est traditionnellement à la limite entre les langues française (pays gallo) et bretonne, qui est ainsi décrite en 1886 : Croixanvec est une commune bretonnante et Saint-Gonnery, sauf une petite pointe à l'ouest, est de langue française ; la limite entre les deux langues laisse ensuite en pays français la commune de Gueltas, passe par Kerjean, commune de Noyal-Pontivy, qui parle breton, sauf deux villages à l'est de cette limite. Laissant le bourg de Kerfourn en pays bretonnant, elle passe par Gahvern et Lesoanic, hameaux de cette commune[17].

Le XXe siècle

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Politique et administration

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Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1832 Maur Menec    
1832 1832 René Le Masson    
1832 1841 Jean-Marie Le Claire    
1841 1846 Louis Marie Guillot    
1846 1876 François Le Masson    
1876 1885 Pierre Le Brigand    
1885 1896 J. François Le Deist    
1896 1901 Mathurin Cravin    
1901 1907 Théophile Le Deist    
1907 1908 Olivier Le Sage    
1908 1922 Joseph Daniel    
1922 1925 Louis Le Vexier    
1925 1935 Eugène Perreux    
1935 1945 Jean Le Clere    
1945 1947 Agne Le Viennesse    
1947 1953 Joseph Pedro    
1953 1977 Félix Courtel    
1977 1984 Michel Kerfanto    
1984 2001 Claude Viet    
2001 2003 Norbert Lassalle    
2003 2014 Pacifique Le Clere    
2014
Réélu en 2020[19]
En cours Claude Viet    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 1 093 habitants[Note 2], en évolution de +0,92 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
565609536606717718654660620
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
562579601532560617878926893
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
893950907785826811834808763
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7767717918658659431 0181 0841 088
2021 - - - - - - - -
1 093--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune héberge une école primaire publique (maternelle et élémentaire) et une école privée (Sainte-Anne). Ces établissements sont placés en zone B, dans l'académie de Rennes[24].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église paroissiale Saint-Gonnery (XVIIe siècle, restaurée au XIXe siècle).
Reconstruite à partir de 1883, l'église conserve le transept nord de l'ancien édifice. Elle est dédiée à saint Gonnery qui a vécu au VIe siècle et a choisi la vie d'ermite en se retirant dans la forêt de Branguily.
Maltraité par le seigneur de Noyal, Gonnery répond par la bienveillance et convertit le maître et ses domestiques.
Promenade bordée d'arbres et d'un chemin de halage.
  • Rigole d'Hilvern (1830-1838).
  • La grotte de Lourdes (1930).
  • Le calvaire du cimetière (1762) ; la croix semble dater du XVe siècle.
  • La croix du bourg.

Personnes liées à la commune

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Gonnery et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Gonnery ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pontivy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  13. a b et c « Saint-Gonnery : histoire, patrimoine, noblesse... » (consulté le ).
  14. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
  15. a et b (en) « House Le Sénéchal of Kercado, Lords of Kercado, Molac, Tredudai, Kerguisec, ancestors of the Kercados in Puerto-Rico » (consulté le ).
  16. Charles Floquet, Au cœur de l'Arcoat. La Bretagne intérieure : La visite impériale, France-Empire, (ISBN 978-2-7048-0034-6), pages 307-324.
  17. Paul Sébillot, « La langue bretonne : limites et statistique », Revue d'ethnographie,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
  18. Données issues du secrétariat de la mairie de Saint-Gonnery.
  19. « Municipales 2020 : Claude Viet réélu maire à Saint-Gonnery », sur Actu.fr, (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Les écoles sur le site du ministère de l'Éducation nationale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur education.gouv.fr (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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