Brenne (Seille) — Wikipédia
la Brenne | |
La Brenne à Bellevesvre. | |
Brenne (Seille) sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 53,8 km [1] |
Bassin | 445 km2 [1] |
Bassin collecteur | le Rhône |
Débit moyen | 5,16 m3/s (Sens-sur-Seille) [2] |
Nombre de Strahler | 3 |
Organisme gestionnaire | EPTB Saône-Doubs[3] |
Cours | |
Source | entre les lieux-dits les Haubiers et les Côtes de Bertines |
· Localisation | Miéry |
· Altitude | 440 m |
· Coordonnées | 46° 47′ 46″ N, 5° 40′ 10″ E |
Confluence | la Seille |
· Localisation | Frangy-en-Bresse |
· Altitude | 180 m |
· Coordonnées | 46° 43′ 43″ N, 5° 17′ 23″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Départements | Saône-et-Loire, Jura |
Arrondissements | Lons-le-Saunier, Louhans |
Cantons | Poligny, Sellières, Chaumergy, Pierre-de-Bresse, Bletterans, Saint-Germain-du-Bois |
Régions traversées | Bourgogne-Franche-Comté |
Sources : SANDRE:« U3410500 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap | |
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La Brenne est une rivière française des départements du Jura et de la Saône-et-Loire (région Bourgogne-Franche-Comté), affluent de rive droite de la Seille, qui est un sous-affluent du Rhône par la Saône.
Géographie
[modifier | modifier le code]De 53,8 kilomètres de longueur[1], la Brenne prend sa source sur la commune de Miéry à 440 mètres d'altitude, entre les lieux-dits les Haubiers et les Côtes de Bertines sur la commune de Plasne[4].
Elle coule d'abord vers l'ouest puis oblique vers le sud-ouest après Mouthier-en-Bresse et après Montjay vers le sud[5].
Elle conflue sur la commune de Frangy-en-Bresse, à 180 mètres d'altitude[6].
Communes et cantons traversés
[modifier | modifier le code]Dans les deux départements du Jura et de Saône-et-Loire, la Brenne traverse vingt-et-une communes (Jura : 13, Saône-et-Loire : 9), vingt-deux selon le SANDRE[note 1], vingt-trois selon Géoportail[5] :
- de l'amont vers l'aval : Miéry (source), Saint-Lothain, Saint-Lamain, Darbonnay, Toulouse-le-Château, Sellières, Vers-sous-Sellières, Le Villey, Chaumergy, Foulenay, La Chassagne, Beauvernois, Rye, Mouthier-en-Bresse, Bellevesvre, Torpes, Chapelle-Voland, Montjay, Le Planois, Bosjean, Bouhans, Sens-sur-Seille, Frangy-en-Bresse (confluence).
- En termes de cantons, la Brenne prend sa source dans le canton de Poligny, traverse les cantons de Sellières, Chaumergy, Pierre-de-Bresse, Bletterans, et conflue dans le canton de Saint-Germain-du-Bois.
- Pour les arrondissements traversés, la Brenne coule dans les arrondissements de Lons-le-Saunier (Jura) et Louhans (Saône-et-Loire).
Bassin versant
[modifier | modifier le code]La Brenne traverse une seule zone hydrographique « La Brenne » (U341) de 445 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constitué à 67,41 % de « territoires agricoles », à 30,11 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 1,53 % de « territoires artificialisés », à 0,99 % de « surfaces en eau »[1].
Organisme gestionnaire
[modifier | modifier le code]Un contrat de rivière du bassin de la Seille porté par le Syndicat mixte Saône et Doubs a été mis en œuvre depuis 2002 avec l'aide financière des conseils régionaux et généraux, de l’Agence de l’eau et de l’État. Ce syndicat est désormais intégré dans l'EPTB Saône-Doubs[3]. Il se préoccupe de la qualité de l'eau mais aussi des inondations de lieux habités lors des crues qui concernent plus de trente communes, les trois secteurs les plus touchés étant l’agglomération louhannaise, Bletterans et Voiteur.
Affluents
[modifier | modifier le code]La Brenne a dix-sept affluents affluents référencés au SANDRE:
- la Boissine (rg) 8 km
- le ruisseau de l'Étang de Bouhans (rd) 3 km avec un affluent :
- le ruisseau de l'Étang de Barre (rd) 3 km
- la Darge (rg) 10 km avec un affluent:
- le Vernois 5 km
- la Dorme (rd), 16 km avec un affluent :
- le Roselet 5 km
- le Bief d'Ainson 15 km avec deux affluents :
- le bief de l'Etang Neuf 3 km,
- le Bief Tricot 2 km
- le ruisseau des Tenaudins 13 km
- la Rivière la Chaux, 12 km avec un affluent :
- le ruisseau de l'Etang privé 5 km
- le ruisseau de l'Étang 7 km sur la commune de Darbonnay
- le ruisseau des Armetières 6 km,
- le ruisseau de Prélot, 6 km avec un affluent :
- le ruisseau de Scellé 3 km
- le ruisseau de Gorge 2 km
- le ruisseau du Battoir (rg) 4 km sur la commune de Saint-Lamain avec un affluent :
- le Clusiau 1 km
- le ruisseau de l'Etang 3 km
- le ruisseau de l'Épinette (rd) 2 km sur les deux communes de Miéry et Saint-Lothain.
- le ruisseau des Bordes (rg) 2 km sur les deux communes de Miéry et Saint-Lothain.
- le Bief de Noire Fontaine (rd) 1 km sur la seule commune de Miéry.
et aussi
- le ruisseau de l'Étang du Moulinot (rd),
- la Malan (rd)
- la Seillette (rg)
- le canal de la Seille (rg),[5]
Rang de Strahler
[modifier | modifier le code]Donc son rang de Strahler est de trois.
Hydrologie
[modifier | modifier le code]La Brenne à Sens-sur-Seille (L'Estalet)
[modifier | modifier le code]À la station U3415030 - La Brenne à Sens-sur-Seille (L'Estalet)[note 2] avec des données calculées sur 26 ans de 1995 à 2020, le module est de 5,16 m3/s pour un bassin versant de 439 km2 et à 180 m d'altitude[2], soit pratiquement tout le bassin versant puisque d'après le SANDRE, il fait 445 km2[1].
Étiage ou basses eaux
[modifier | modifier le code]À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 0,2 m3/s, ce qui représente 3,8 % du module à 5,16 m3/s[2].
Crues
[modifier | modifier le code]Sur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 104,0 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le [note 3] avec 115,0 m3/s en même temps que la hauteur maximale instantanée de 360 cm soit 3,60 m[2].
Le QIX 2 est de 60,0 m3/s, le QIX 5 est 85,0 m3/s, le QIX 10 est de 100,0 m3/s, le QIX 20 est de 120,0 m3/s et le QIX 50 est de 140,0 m3/s[2].
Lame d'eau et débit spécifique
[modifier | modifier le code]La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 372 millimètres annuellement, ce qui est légèrement au-dessus de la moyenne en France, à 300 mm/an. Le débit spécifique (Qsp) atteint 11,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].
Aménagements et écologie
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le SANDRE 2013 n'indique pas la commune de Frangy-en-Bresse
- c'est-à-dire à 3 km de la confluence sur la commune voisine au sud de Frangy-en-Bresse
- à 17h06
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Brenne (U3410500) » (consulté le )
- Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - La Brenne à Sens-sur-Seille (L'Estalet) (U3415030) » (consulté le )
- « ETPB Saône-Doubs », sur www.eptb-saone-doubs.fr (consulté le ).
- « Source de la Brenne » sur Géoportail (consulté le 24 février 2013).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
- « Confluence de la Brenne en rive droite de la Seille » sur Géoportail (consulté le 24 février 2013).