Café St-Michel — Wikipédia
Le Café St-Michel fut un important cabaret de Montréal dans les années 1940 et 1950[1] qui aura eu un impact majeur sur l'histoire du jazz de Montréal et du Canada.
Il était situé au 770, rue de la Montagne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les années ’40 ont été la période de l’âge d’or du jazz à Montréal. C’est à l’endroit que les Montréalais ont surnommé The Corner, à l’intersection de la rue Craig (maintenant rue Saint-Antoine) et de la rue de la Montagne, que se trouve le point focal du jazz à Montréal[2]. Les cabarets Rockhead's Paradise (en) et le Café St-Michel y sont installés[3].
Le musicien américain Louis Metcalf s'installe à Montréal en 1946 et animera le Café St-Michel pendant près de 10 ans. Il forme l'International Band, premier ensemble à jouer le nouveau style bebop à Montréal et au Canada[4]. La célébrité de Louis Metcalf fait du Café St-Michel le centre de la communauté jazz de Montréal pendant plusieurs années. C’est la période durant laquelle Oscar Peterson devient un pianiste de jazz reconnu et Oliver Jones y commence sa carrière[5]. Charlie Biddle y amorcera sa carrière montréalaise. Plusieurs artistes noirs de jazz y feront de nombreuses présences tels Art Pepper, Fats Navarro et Sonny Rollins qui sont invités à venir y jouer.
Source
[modifier | modifier le code]- Marrelli, Nancy, Stepping Out. The Golden Age of Montreal Night Clubs 1925-1955, Véhicule Press, Montréal, 2004
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- W. Weintraus, City Unique, Montreal Days ans Nights in the 1940s and '50. Robin Brass Studio. 2e édition, 2004
- Where have all the good jazz clubs gone?, The McGill Tribune, 25 novembre 2003
- http://www.arts.ualberta.ca/cms/tracey.pdf Montreal: Its Role in the Beginnings of Modernism in Canada p.81]
- « Photographs from Montréal Archives », sur vehiculepress.com (consulté le ).
- Jonesing for Oliver