Rue de la Montagne (Montréal) — Wikipédia

Rue de la Montagne
Description de cette image, également commentée ci-après
La rue de la Montagne, entre la Sherbrooke et Docteur Penfield
Orientation Nord-sud[1]
Débutant Avenue du Docteur-Penfield
Finissant Rue Wellington
Longueur 2,2 km
Désignation A près 1761
Autrefois Chemin des Sauvages de la montagne
Géolocalisation sur la carte : Montréal
(Voir situation sur carte : Montréal)
Rue de la Montagne (Montréal)

La rue de la Montagne est une voie de Montréal.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Cette rue commerciale, d'axe nord-sud, située au centre-ville de Montréal, relie l'avenue du Docteur-Penfield à la rue Wellington.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]
Le Café Martin au 1521 (maintenant 2175) rue de la Montagne

On a longtemps cru que ce nom n'avait aucune relation avec la montagne et qu'il rappelait Jacob Mountain, premier évêque anglican de Québec. Toutefois les recherches récentes prouvent le contraire. En effet, à l'origine, la rue de la Montagne est un sentier qui conduit à la montagne (mont Royal) et, à partir du XVIIe siècle, à la mission amérindienne des sulpiciens. Une carte de la ville, tracée par Jourdain La Brosse, en date de 1761, montre le chemin appelé « chemin des Sauvages de la montagne ». L'emplacement de ce chemin correspond à celui démontré plus tard sur des cartes comme étant le « chemin de la Montagne », devenu aujourd'hui « rue de la Montagne »[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]

« La rue de la Montagne » est le titre d'une chanson fut chantée par Renée Claude en 1970 (Youtube ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Au Québec, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, même si, en réalité, le fleuve coule du sud-ouest vers le nord-est.
  2. « Rue de la Montagne - Montréal (Ville) », sur Commission de toponymie (consulté le )
  • Ville de Montréal. Les rues de Montréal. Répertoire historique. Montréal, Méridien, 1995, p.338