Camille Renard — Wikipédia
Enseignant Histoire de l'art Esthétique Université de Liège | |
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Enseignant Archéologie Histoire de l'art Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | Charles Camille Renard |
Nationalité | |
Formation | École des mines de Liège (d) (- |
Activités | |
Père | |
Fratrie |
Membre de | Association belge de Photographie (d) (- |
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Maître | Jules Charles Rozier (d) |
Genre artistique | |
Distinctions |
Camille Renard, né le à Liège et mort le à Bruxelles, est un ingénieur civil, entrepreneur, créateur indépendant, artiste peintre et photographe amateur belge. Il est aussi professeur d'archéologie et d'histoire de l'art à l'Académie royale des beaux-arts de Liège de 1868 à 1904 et d’esthétique et d’histoire de l’art à l'université de Liège de 1879 à 1902.
Biographie
[modifier | modifier le code]Charles Camille Renard, né le , est le fils d'Eugène Laurent Renard et Marie Louise Euphémie Chefneux (1801-1833)[1],[2],[3],[4]. Le jeune Camille, après « des études humanitaires très complètes », commence en des études d'ingénierie civile à l'école des mines de Liège[3],[4]. Il les achève en 1855 avec la plus grande distinction, après avoir obtenu en 1854 une bourse d'études qui lui permet de visiter la Prusse et le nord de la France[3],[4]. Il commence sa carrière professionnelle en tant qu'attaché, par un arrêté du gouvernement, à la Commission d'enquête qui doit examiner les questions soulevées par la fabrication de produits chimiques en province de Namur[3],[4].
Dès 1856 il s'installe à son compte et assume la direction de la Société métallurgique d'Andenne, puis il crée à Seilles la société Steinbach et Cie, une « manufacture spécialisée dans les produits réfractaires », avec l'aide de son épouse Jeannette Léonie Steinbach[3],[4]. Utilisant « ses connaissances et ses talents dans les domaines de la chimie, de l’art et de l’industrie », il fonde en 1860 la société « Manufacture Saint-Maurice, Camille Renard-Steinbach, à Andenne » dont l'activité se centre dans la fabrication haute gamme de porcelaine[3]. Bien que la production de son atelier démontre « un savoir-faire qui respecte la tradition, tout en intégrant les dernières techniques de l’époque », Camille Renard doit « remettre toutes ses affaires » en 1864[3].
La même année il commence à travailler avec les cristalleries du Val-Saint-Lambert comme « créateur indépendant de modèles de peinture et de gravures »[3],[5]. La part qu'il prend aux succès de la société entre 1864 et 1901 n'est guère visible car, bien qu'il signe « les dessins de ses projets et la description des techniques à employer », les « verres réalisés ne portent que la marque de la manufacture »[3]. En parallèle il entame une carrière académique en tant que chef de travaux et de manipulations chimiques à l'université de Liège[3],[4]. Il est ensuite professeur d'archéologie et d'histoire de l'art à l'Académie royale des beaux-arts de Liège de 1868 à 1904 et d’esthétique et d’histoire de l’art à la faculté de Philosophie de l'université de Liège de 1879 à 1902[3],[4],[6].
En plus de sa carrière d'enseignant et de créateur indépendant, il exerce de conférencier, chroniqueur, critique, illustrateur, biographe, photographe amateur, membre fondateur de l'Association belge de Photographie, membre de divers jurys et « expert industriel »[3],[5],[7]. Il publie aussi plusieurs ouvrages didactiques dans le domaine de l'art et, une fois pensionné, il s'adonne à la peinture, surtout en tant qu'aquarelliste, exposant des paysages de Wallonie et de Flandre dans plusieurs salons jusqu'à la Première Guerre mondiale[3],[5],[6]. Selon l'historienne de l'art Anne Pluymaekers, « la grande force de Camille Renard fut de savoir lier intimement la recherche, l’art et l’industrie. […] il incarne l’éclectisme omniprésent durant la seconde moitié du XIXe siècle »[3].
Il décède le à Bruxelles[3],[4],[7].
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de l'ordre de Léopold[4].
- Officier de l'Instruction publique[4].
- Chevalier de l'ordre de la Couronne d'Italie[4].
- Croix civique de 1re classe[4].
- Médaille de 25 années de services[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Décès Marie Louise Euphemie Chefneux le 17 novembre 1833 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Nº 1716 - Acte de naissance de Charles Camille Renard », sur www.familysearch.org, (consulté le )
- Delforge 2015.
- La Meuse 1921, p. 3.
- « Camille Renard (64169) | Musée d'Orsay », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
- Fredericq 1995, p. 847.
- « Renard, Camille - FOMU », sur fomu.atomis.be (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Paul Delforge, « Renard Camille », Dictionnaire des Wallons, Institut Destrée, (lire en ligne).
- Dictionnaire des peintres belges du XIVe siècle à nos jours depuis les premiers maîtres des anciens Pays-Bas méridionaux et de la Principauté de Liège jusqu'aux artistes contemporains, vol. 2 : L-Z, Bruxelles, La Renaissance du Livre, , 620 p. (ISBN 2-8041-2012-0, OCLC 301497369, SUDOC 278483518), p. 590-1210.
- Louise Fredericq (rédaction de l'article), « Renard, Camille », Dictionnaire des Peintres belges, op. cit., , p. 847 (lire en ligne).
- « Nécrologie », La Meuse, no 274, , p. 3 (lire en ligne).
- Anne Pluymaekers, « Camille Renard (1832-1921), artiste-ingénieur éclectique au service des arts du feu », Art & fact : Revue des historiens de l'art, des archéologues, des musicologues et des orientalistes de l'Université de Liège, no 30, , p. 63-70.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :