Cannabis au Japon — Wikipédia
Le chanvre a été interdit en 1948 au Japon, sur décision du général Douglas MacArthur lorsque le pays était sous occupation américaine après la Seconde Guerre mondiale. Il était auparavant produit pour fabriquer des vêtements ou des filets de pêche[1].
La loi expose toute possession de cannabis à cinq ans de prison, et un étranger dans cette situation peut être expulsé et banni à vie du territoire japonais[1].
La police a enregistré un record de 4 321 infractions en 2019, en constante augmentation depuis 2014 (1 761 infractions)[2]. 60 % des personnes arrêtées avaient moins de 30 ans[2]. Le précédent record avec 3 282 infractions datait de 2007 (deux-tiers des personnes arrêtées avaient moins de 30 ans)[1]. Les cas de culture illégale ont quintuplé de 1997 à 2007, pour atteindre 192 affaires[1].
Les affaires de drogue au Japon concernent cependant majoritairement les méthamphétamines (ou stimulants)[2],[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Législation sur le cannabis » (voir la liste des auteurs).
- Wakanoho, un sumotori russe victime de la sévérité anti-drogue, AFP sur Aujourd'hui le Japon, le 22 août 2008
- « Les arrestations liées au cannabis en augmentation continue au Japon », sur Nippon.com, (consulté le ).
- « Le cannabis au Japon : une hausse des arrestations », sur Nippon.com, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Byung-Soo Ahn, Seokhyun Kang, Kyung Hoon Lee, Seoyoon Kim, A Literature Analysis on Medicinal Use and Research of Cannabis in the Meiji Era of Japan, Journal of Pharmacopuncture 23(3):142-157, September 2020.
- Jon Mitchell, The Secret History of Cannabis in Japan, The Asia-Pacific Journal, Japan Focus Volume 12, Issue 49, Number 1, 05 Dec, 2014.