Capvern — Wikipédia

Capvern
Capvern
Thermes de la ville.
Blason de Capvern
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan
Maire
Mandat
Jean-Paul Laran
2020-2026
Code postal 65130
Code commune 65127
Démographie
Gentilé Capvernois
Population
municipale
1 267 hab. (2021 en évolution de −4,38 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 08″ nord, 0° 19′ 03″ est
Altitude Min. 358 m
Max. 664 m
Superficie 21,84 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lannemezan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Capvern
Liens
Site web mairiecapvern.com

Capvern (prononcé [kapvɛʁn] ou [kavɛʁ]), ou Capvern-les-Bains, est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Baïse, le canal de la Neste, le canal du Bouès, la Baïse Darré, le Lène, le Laca, le ruisseau Tilhouse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Capvern est une commune rurale qui compte 1 267 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan. Ses habitants sont appelés les Capvernois ou Capvernoises.

Capvern est connue en tant que station thermale du piémont pyrénéen.

Géographie

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Double arc-en-ciel sur les hauteurs de Capvern en mai 2023.

Localisation

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La commune de Capvern se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 14 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Molère (1,7 km), Tilhouse (1,7 km), Benqué (2,9 km), Mauvezin (3,1 km), Lutilhous (3,3 km), Lagrange (3,6 km), Bonnemazon (3,8 km), Péré (3,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Capvern fait partie de la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre[4]. Les communes limitrophes sont Lutilhous, Avezac-Prat-Lahitte, Campistrous, Lagrange, Lannemezan, Mauvezin, Benqué-Molère et Tilhouse.

Entrée de Capvern-les-Bains.

Topographie

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Il s'agit d'une station thermale nichée dans le piémont des Pyrénées à 475 mètres d’altitude, sur le plateau de Lannemezan et le cours d'eau du Bouès.

Entre Tournay à l'ouest et Lannemezan à l'est, l'accès peut se faire par la gare de Capvern (SNCF), la route nationale 117 ou l'autoroute A64 sortie 15.

Station thermale

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L’eau thermale de la station de Capvern-les-Bains jaillit des deux sources situées à quelques centaines de mètres l’une de l’autre, l’eau thermale de Hount Caoute ("fontaine chaude"[6]) et l’eau thermale du Bouridé, deux eaux aux vertus exceptionnelles.

La source de Hount Caoute a un débit de 480 000 litres par jour et une température de 23,3 °C au griffon. La source du Bouridé, quant à elle a un débit journalier de 120 000 litres et une température de 19,2 °C. Les indications principales actuellement sont : les reins et les voies urinaires, le métabolisme et le surpoids, le cholestérol ainsi que la rhumatologie. La première indication de Capvern reste quand même les reins avec des résultats excellents dans l'élimination des calculs rénaux et le "nettoyage" des reins après une lithotripsie.

Hydrographie

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La commune est pour partie dans le bassin de l'Adour et pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Baïse, le canal de la Neste, le canal du Bouès, la Baïse Darré, le Lène, le Laca, le ruisseau Tilhouse, la Baïse Devant, L'Aygue-Caoute, le ruisseau Garravet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[9].

Le canal de la Neste, d'une longueur totale de 28,8 km, prend sa source dans la commune de Beyrède-Jumet-Camous et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Bouès sur le territoire communal, après avoir traversé 9 communes[10].

Le canal du Bouès, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Bouès à Ozon, après avoir traversé 5 communes[11].

La Baïse Darré, d'une longueur totale de 10,4 km, prend sa source dans la commune d'Avezac-Prat-Lahitte et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Escaunets, après avoir traversé 5 communes[12].

La Lène, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arros à Ozon, après avoir traversé 8 communes[13].

Les normales de la station Tarbes-Ossun révèlent un climat plutôt frais et pluvieux en hiver et chaud et orageux en été. L'arrière-saison est généralement bien ensoleillée et agréable.

La température moyenne annuelle, 12 °C, est relativement basse pour une telle latitude, avec une amplitude saisonnière de 6 °C en hiver et de 19 °C en été. La plus basse température enregistrée fut en janvier 1985 (−21 °C). En été le thermomètre peut atteindre les 39 °C sur le plateau de Lannemezan. Ces coups de fortes chaleurs sont typiques de l'effet de foehn, dû à la proximité des Pyrénées.

À Tarbes, les brouillards sont rares, les vents forts aussi. Ces caractéristiques tarbaises du climat se retrouvent sur le nord du département, mais avec plus de brouillards en hiver, avec des températures diurnes plus élevées et des précipitations moindres en été.

En se rapprochant des Pyrénées, les précipitations augmentent. Elles varient fortement en fonction de l'exposition et des versants, mais deviennent abondantes à proximité des crêtes frontières. La zone entre plaine et montagne possède un climat plus humide que le reste du département.

Le quartier thermal de Capvern, Capvern-les-Bains, se situe à une altitude de 475 m, soit 100 m plus bas que Capvern-Village. Du fait de son altitude et de la protection des collines environnantes, le climat est plus doux que sur le plateau : les hivers moins rudes et les étés moins caniculaires. Ainsi en février 2012, alors que sur le plateau on atteignait les −18 °C, à Capvern-les-Bains le thermomètre « n'afficha que » −11 °C (comme à Paris).

Relevé de températures et précipitations

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Mois janv. févr. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
Moyennes maximales (°C) 10 11 14 15 19 22 25 25 23 19 14 11
Moyennes minimales (°C) 1 2 4 6 9 13 15 15 12 9 4 2
Températures moyennes (°C) 5,2 5,6 8,4 10,1 13,8 17,8 18,6 18,8 16,4 13,5 7,5 5,5
Précipitations moyennes (mm) 98,6 63,3 99,0 108,2 137,0 87,1 72,6 70,5 69,5 81,9 101,4 97,4

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[15] : les « landes humides et tourbières de Capvern » (296 ha), couvrant 3 communes du département[16] et le « réseau hydrographique des Baronnies » (390 ha), couvrant 35 communes du département[17] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[15] :

  • les « Baronnies » (20 367 ha), couvrant 43 communes du département[18] ;
  • les « coteaux de Capvern à Betplan » (10 246 ha), couvrant 46 communes dont huit dans le Gers et 38 dans les Hautes-Pyrénées[19] ;
  • les « landes humides de Capvern et plateau de Lannemezan » (1 172 ha), couvrant 6 communes du département[20].

Au , Capvern est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,4 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), prairies (19 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), terres arables (2,5 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Capvern est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse, le canal de la Neste, la Baïse Darré et le Lène. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2006, 2007 et 2009[25],[22].

Capvern est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Capvern.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[27].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 631 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 631 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1992[22].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[30].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Capvern est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[32].

Panneau d'entrée de l'agglomération de Capvern
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Capvern.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[33] qui rapporte les dénominations historiques du village :

  • castra Capverii, latin (1256, contrat mariage Esquivat) ;
  • de Capiteberni, latin (1300, enquête Bigorre) ;
  • De Capiteuerno, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
  • De Capite Bernio, latin (1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
  • Cap Bern, (1429, censier de Bigorre) ;
  • Capbern, (1760, Larcher, Pouillé Tarbes) ;
  • Capbern, (1790, Département 1) ;
  • Capbern, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Capvern est aussi parfois identifié à Aquae Convenarum (« eaux des Convènes »), mentionné dans l'itinéraire d'Antonin et dessiné sur la table de Peutinger, à l'époque romaine[34],[Note 5].

Le mot Capvern peut aussi venir de cap (tête) et vèrn (aulne)[35].

Son nom en occitan (gascon) est Capvèrn.

D’abord appelé Aquae Convenarum (Eaux-des-Convènes), le bourg prend le nom de « Capvern », qui signifierait « la pointe verte ». Autre étymologie possible : ce serait Capus Vernus, consul romain du Ier siècle av. J.-C., qui l’aurait baptisé lors du traçage de la voie romaine. En 1270, le Plateau de Lannemezan est colonisé par le seigneur Gérard d'Aure et la bourgade de "Capbern" est fondé.

Le traitement de la goutte des légionnaires romains semble avoir été la première indication de la station.

Montaigne vint à Capvern en cure en 1568. L’essor de la station thermale date toutefois de la fin du XIXe siècle, période faste du thermalisme pyrénéen.

Son premier slogan, lancé en 1875, est imparable : « Si ta vessie est menacée, Capvern sera la panacée » ! Les sources de Capvern-les-Bains ont permis de soigner un grand nombre de curistes célèbres : le maréchal de Lattre de Tassigny, Montgomery, Fernandel, Georges Brassens, André Dassary, Albert Ferrasse, Mady Mesplé, Françoise Rosay...

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'or à la montagne de sable mouvant du flanc senestre d'où jaillit un jet d'eau azur dans une baignoire d'argent, le tout posé sur une terrasse aussi de sable ; au chef de gueules chargé d'un mouton arrêté d'argent.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Élection Tour Arrivé en tête Suite des résultats Participation
Élections municipales de 2014[36] 1er 50,06 % : Gilbert Dastugue (PCF) 49,93 % : Jean-Bernard Colomès (PS) 81,42 %

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1955 Joseph Dutrey    
1955 1959 Paul Mailho    
1959 1977 Jean-Pierre Ricaud    
1977 1983 René Laran MRG Diplômé d'honneur des anciens combattants de l'armée française 1939-1945
mars 1983 mars 2008 Gilbert Dastugue PCF Artisan à la retraite
Candidat aux élections cantonales de 2001
mars 2008 mars 2014 André Laran PCF Enseignant à la retraite
1er adjoint au maire
Candidat aux élections cantonales de 2008
mars 2014 Gilbert Dastugue PCF Artisan à la retraite
Jacques Debien   Président de la délégation spéciale
Gilbert Dastugue PCF Artisan à la retraite
4e adjoint au maire (2017-)
Candidat aux élections départementales de 2015
en cours
(au [37])
Jean-Paul Laran DVG Agent de fabrication à la Socata
Technicien qualité à l'entreprise Daher
Conseiller municipal (1989-2014)
Adjoint au maire (2014-2017)

Intercommunalité

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Capvern appartient de 1994 à 2016 à la communauté de communes Neste Baronnies puis à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses depuis 2017.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 1 267 habitants[Note 6], en évolution de −4,38 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
516497570662741800850884863
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8667831 0571 0791 1711 1861 166992953
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
999974928926933830872926925
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7639381 0279321 0251 0741 2361 2781 293
2018 2021 - - - - - - -
1 2671 267-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 619 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 255 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 030 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 8 % 9,2 % 6,7 %
Département[I 8] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 736 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (70,4 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 579 emplois en 2018, contre 449 en 2013 et 466 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 527, soit un indicateur de concentration d'emploi de 109,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,5 %[I 11].

Sur ces 527 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 135 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Enseignement

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Le stade de rugby Anselme-Castillon en 2021.
Le court de tennis en 2021.
Le Boulodrome en 2021.

Culture et festivités

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La commune accueille le festival « les Rencontres Musicales » depuis 2004 sous la direction artistique de Jérôme Laran.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Pierre de Capvern

Personnalités liées à la commune

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Françoise Rosay, Fernandel, Georges Brassens, et Jean de Lattre de Tassigny, qui invita le temps d'un week-end à l'hôtel de Paris le maréchal Bernard Montgomery, y ont été curistes[réf. nécessaire]. Plus récemment, Mylène Demongeot, ainsi que tous les ans en période de Tour de France, des équipes cyclistes professionnelles viennent, entre deux étapes, y faire halte[réf. nécessaire].

Vie pratique

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Services publics

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La commune dispose d'un bureau de Poste à Capvern village et d'une agence postale à Capvern-les-Bains.

Capvern relève du tribunal d'instance et du tribunal de grande instance de Tarbes, de la cour d'appel de Pau, du tribunal pour enfants de Tarbes, du conseil de prud'hommes de Tarbes, du tribunal de commerce de Tarbes, du tribunal administratif de Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[44].

Enseignement

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La commune dispose d'une école maternelle et primaire.

Activités sportives

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Écologie et recyclage

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Aquae Convenarum est aussi attribué à Bagnères-de-Luchon et Bagnères-de-Bigorre ; cette station thermale est simplement mentionnée entre Saint-Bertrand-de-Comminges (Lugdunum Convenarum) et Lourdes (Oppidum Novum).
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Capvern » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lannemezan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Capvern » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
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  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Capvern » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Capvern et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Capvern », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 341-342.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Roger Brunet, Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France, Paris, CNRS Editions, , 656 p. (ISBN 978-2-271-08816-1), Article "Sources, fontaines et points d'eau"..
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Capvern », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
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  10. Sandre, « le canal de la Neste »
  11. Sandre, « le Canal du Bouès »
  12. Sandre, « la Baïse Darré »
  13. Sandre, « la Lène »
  14. source Météo France relevés des 10 dernières années
  15. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Capvern », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  19. « ZNIEFF les « coteaux de Capvern à Betplan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF les « landes humides de Capvern et plateau de Lannemezan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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