Château-Bréhain — Wikipédia
Château-Bréhain | |
Chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude. | |
Héraldique | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat | Michel LALLEMENT 2020-2026 |
Code postal | 57340 |
Code commune | 57130 |
Démographie | |
Population municipale | 72 hab. (2021 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 16″ nord, 6° 31′ 35″ est |
Altitude | Min. 238 m Max. 335 m |
Superficie | 6,11 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Château-Bréhain est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est délimité au nord par la Nied française.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied, le ruisseau de St-Vendelin et le ruisseau le Grand le ruisseau[Carte 1].
La Nied, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Marthille, traverse 47 communes françaises, puis poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Château-Bréhain est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (30 %), prairies (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Villa de Chestes (1218), Le Chastel de Chastelbrehain (1505), Chastelbreheim (1525), Chasteaubrhan et Chasteau-Brehan (1525)[14], Bruch-Kastel (1915-1918 et 1940-1944).
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Bréhain-Bas[15].
Sobriquets
[modifier | modifier le code]Les bicawés de Chèté (les têtards de Château–Bréhain)[16], Les habitants de ce village sont des pécheurs adroits de grenouilles, leur plat favori, dit-on, était le pâté de grenouilles.
Lés nôres bodates (les noirs nombrils)[16]. Le terme fait allusion au manque de propreté des anciennes générations du lieu.
Histoire
[modifier | modifier le code]La seigneurie relevait, à partir du XIVe siècle, de la famille Bayer de Boppart dont deux membres furent évêques de Metz. Seigneurie de la famille Créhange au XVIe siècle.
En 1335, Adémare, évéque de Metz, loua à Pierre de Bar, seigneur de Pierrefort, différents domaines, entre autres Chastel et Bréhin. Ce lieu était la demeure ordinaire des Bayer, maison illustre dont quelques membres occupèrent le siège épiscopal de Metz. En 1442, plusieurs de ces seigneurs, ligués avec d'autres chefs de bandes, étant venus jusqu'à Ancerville où ils brûlèrent quinze maisons, furent poursuivis par les Messins, qui les battirent près de Château-Bréhain et qui quelques années plus tard pillèrent et brulèrent le château des Bayer[17].
Dépendait en 1710 de la prévôté et bailliage de Pont-à-Mousson, puis à partir de 1751 du bailliage de Château-Salins, sous la coutume de Saint-Mihiel[17].
Le château tomba en ruine au début XIXe siècle ; celles-ci encore visibles.
De 1790 à 2015, Château-Bréhain était une commune de l'ancien canton de Delme.
Dame des bois à la Promenciale.[Quoi ?]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 72 habitants[Note 2], en évolution de −6,49 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la tour donjonnée mouvant d'une champagne crènelée de gueules, le donjon sommé d'une bannière de gueules à deux saumons adossés d'argent. | |
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Détails |
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Ruines du château XIVe siècle, détruit par les Messins en 1443 et reconstruit : pilier de pierres ciselées, deux gargouilles en réemploi sur une façade.
- Monument ossuaire militaire (combats du ).
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]- Chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude (XVIIIe siècle).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Christophe Vitoux, né en 1563, châtelain de Château-Bréhain et anobli en 1616.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Château-Bréhain » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Nied »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Château-Bréhain et Lesse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Château-Bréhain ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henri Lepage - Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°9 (Juin-juillet-août 2013)
- Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.