Guinkirchen — Wikipédia

Guinkirchen
Guinkirchen
Église Saint-Maurice.
Blason de Guinkirchen
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes Houve-Pays boulageois
Maire
Mandat
André Isler
2020-2026
Code postal 57220
Code commune 57277
Démographie
Gentilé Guinkirchenois, Guinkirchenoises
Population
municipale
145 hab. (2021 en évolution de −7,05 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 12′ 25″ nord, 6° 27′ 03″ est
Altitude Min. 199 m
Max. 326 m
Superficie 5,15 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boulay-Moselle
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Guinkirchen
Géolocalisation sur la carte : France
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Guinkirchen
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Guinkirchen
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Guinkirchen

Guinkirchen [ɡinkiʁʃən] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie

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Guinkirchen est située dans le bassin de vie de la Moselle-Est.

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied et l'Ellbach[Carte 1].

La Nied, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Marthille, traverse 47 communes françaises, puis poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[1].

L'Ellbach, d'une longueur totale de 14,3 km, prend sa source dans la commune de Obervisse et se jette dans la Nied à Hinckange en limite avec Guinkirchen, après avoir traversé sept communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Guinkirchen.

La qualité de la Nied et du ruisseau l'Ellbach peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 23 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Guinkirchen est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), terres arables (29,9 %), forêts (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (4,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Genkiriche (1148), Gankirke (1199), Genchirche et Genckirche (1270), Gankerken (1271), Gainkirke (1295), Gankerke (1300), Gankyrch (1307), Gankierke (1311), Gaukirchen (1322), Gamquierch (1357), Ganckirched et Ganckirke (1361), Gainquirchien et Gainkirchen (XVe siècle), Guenkierchen (1461), Genkirchen (1467), Guenckkierchen by Bolchen (1487), Genkirchen et Genchierchien (1544), Ginkerken et Guincherchen (1587), Guaniguerchen (1619), Gangretienne (1681), Genkerken (1690), Gaukirchen (1695), Guin ou Gehinkirchen (XVIIIe siècle), Gaukerchen (1707), Genkerquien (1736), Guenkirchen (1793 et 1801).
  • En allemand : Gehnkirchen[15]. En francique lorrain : Gängkerchin.
  • Ancien fief de l'évêché qui eut de nombreux seigneurs dont les comtes de Boulay, les sires de Varize, Breton de la Touche et finalement le marquis de Custine.
  • Était siège d'une cure dépendant de l'abbaye de Longeville-les-Saint-Avold, faisant partie de l'archiprêtré de Varize.
  • Faisait partie du bailliage de Boulay de 1751 à 1789.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 1995 Maurice Crauser    
mars 1995 mars 2008 Joseph Jacob    
mars 2008 En cours André Isler    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 145 habitants[Note 3], en évolution de −7,05 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
328241414631435469416403375
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
353357334304269244258254205
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
203178202197198178159139149
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
156139183186184156147145-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Édifice religieux

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Chapelle du choléra 1850.
  • Église Saint-Maurice avec clocher roman XIIe siècle, orientée l'église et reconstruite en 1779, trois nefs depuis 1903 : plafond basilical, boiseries XVIIIe siècle.
  • Chapelle du choléra 1850.
  • Deux calvaires monumentaux à cinq et sept statues, dont une pietà 1757.

Personnalités liées à la commune

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Articles de Wikipédia

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Guinkirchen » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « la Nied »
  2. Sandre, « l'Ellbach »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Guinkirchen et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Guinkirchen ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.