Champlemy — Wikipédia

Champlemy
Champlemy
La halle de 1865.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Les Bertranges
Maire
Mandat
René Faust
2020-2026
Code postal 58210
Code commune 58053
Démographie
Gentilé Champlemien, Champlemienne
Population
municipale
325 hab. (2021 en évolution de −3,27 % par rapport à 2015)
Densité 8,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 12″ nord, 3° 21′ 07″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 381 m
Superficie 36,82 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Charité-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Champlemy
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Champlemy

Champlemy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Maisons de la Grand-Rue.

Champlemy est une petite bourgade située à 10 kilomètres au sud de Varzy et à 15 kilomètres au nord de Prémery. La commune, qui s'étend sur près de 3 680 hectares, compte 332 habitants en 2017.

Elle est traversée par la D 977.

Hameaux, villages, lieux-dits, écarts

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Outre le bourg, la commune regroupe une vingtaine de hameaux et de domaines isolés : le Berceau, le Bois-d'Aignan, Bourras-la-Grange, Château-Gaillard, les Coues, la Cour, le Crot-Martin, la Ferme-de-la-Cour, la Ferrière, la Grande-Cour, la Lombarderie, les Masserons, les Massons, Montasset, le Moulin-à-Vent, Nancray, les Plauts, les Poulains, Thouez et la Vénerie[1].

Communes limitrophes

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Géologie et hydrographie

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Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.

À Champlemy se situe la naissance d'une des sources de la Nièvre, dite « Nièvre de Champlemy » ou « grande Nièvre ». Elle est rejointe par deux autres branches : la « Nièvre d'Arzembouy », prenant source à Giry, et la « Nièvre de Prémery », prenant source aux environs de Lurcy-le-Bourg. La Nièvre finit par se jeter dans la Loire à Nevers.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 880 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Champlemy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,4 %), terres arables (38,6 %), prairies (13,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones urbanisées (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

On relève les formes suivantes : Campus Lemetii (vers 600) ; Camplemesii (IXe siècle) ; Campimilium (1120) ; Chamlemis (1290) ; Champlemy (1507)...

Le nom de Champlemy semble venir du bas latin campus (champ) et du nom de personne romain Limitius[14].

En patois, la prononciation du nom de la commune est Chand'mi[15].

Armoiries de la famille de La Rivière.
  • 596 : Saint Aunaire fait figurer Campus Lemetii cum suis (Champlemy) parmi les trente-cinq paroisses du diocèse[16].
  • 865 : L'église primitive est saccagée par les Saxons.
  • 920 : L'église est restaurée par Gaudry, évêque d'Auxerre.
  • 1569 : L'église est à nouveau détruite[17].
  • 1590 : L’église est restaurée[18].
  •  : Le seigneur de Champlemy, Edme de La Rivière, homme de mauvaise vye et prévenu de plusieurs assassinats et volleryes et autres crimes est mortellement blessé dans des circonstances troubles.
  • 1673 : La paroisse est visitée par l'évêque d'Auxerre.
  • Le 8 mai 1731, Philippe Martinet, un vagabond, est condamné à neuf ans de galères pour un vol commis au mois de septembre précédent à la foire de Champlemy[19].
  • 1790 : La commune devient le chef-lieu d'un canton de La Charité[20].
  • 1794 : Le dernier seigneur de Champlemy, Charles-Armand-Augustin de Pons, est guillotiné.
  • En 1900, les plus importantes foires chevalines de la Nièvre sont celles de Champlemy, La Charité-sur-Loire, Châtillon-en-Bazois, Decize, Nevers[21]...
  • En 1906[22], le nombre d'habitants de Champlemy, qui compte 334 maisons, s'élève à 1082 individus. La commune compte 1 desservant (curé), 3 institutrices publiques et 1 instituteur, 2 gardes champêtres, 1 garde forestier, 8 cantonniers, 1 receveuse des postes et 2 facteurs, 1 percepteur et 1 receveur-buraliste. Les commerçants sont relativement nombreux : 4 bouchers, 2 épiciers, 2 boulangers, 1 débitant, 1 charcutier, 1 modiste, 1 aubergiste et 1 horloger. On peut ajouter à cette liste de commerçants 4 négociants, 1 employé de commerce, 1 marchand de vin et 1 marchand de bestiaux. Les artisans constituent une petite foule : 12 maçons, 8 maréchaux-ferrants, 6 charrons, 6 mécaniciens, 5 charbonniers, 5 couturières, 5 menuisiers, 5 sabotiers, 4 charpentiers, 4 bourreliers, 4 bûcherons, 3 ferblantiers, 3 plâtriers, 2 cordonniers, 2 fendeurs, 2 équarrisseurs, 2 basse-couriers[23], 2 tailleurs, 2 tourneurs, 2 voituriers, 1 tisserand, 1 couvreur, 1 entrepreneur en battage, 1 marbrier et 1 rétameur. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des domestiques (82 individus), suivie par les cultivateurs (64, dont 32 sont propriétaires de leurs terres), les journaliers (57), les propriétaires-exploitants (51), les fermiers (20, et 1 régisseur), les manœuvres (3) et les ouvriers agricoles (2). On recense également dans la commune 26 rentiers et rentières, 1 retraité et 1 lieutenant en congé. Les châtelains locaux sont vraisemblablement les employeurs des 4 gardes particuliers, 3 jardiniers, 1 maître d’hôtel, 1 cuisinière et 1 cocher recensés. Au total, on relève à Champlemy 65 professions différentes. On y trouve, selon le recensement de 1906, 2 médecins et 1 notaire. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme c’est souvent le cas dans la Nièvre, plusieurs familles du village ont en nourrice un « enfant assisté de la Seine » : il y a 51 enfants venus de l’« hospice » et autres nourrissons à Champlemy en 1906.
  • En mai 1938, la sacristie de l’église est entièrement détruite par le feu[24].

Les premiers seigneurs de Champlemy sont issus d'une famille éponyme, avec notamment :

Jacques dit Guillaume de Champlemy (né vers 1350), fils de Guillaume (né vers 1320), fils de Guillaume (né vers 1290), fils de Guillaume (né vers 1260), ce dernier était l'époux d'Alice de Bourbon-Lancy (décédée en 1297).

C'est Philiberte de Champlemy (née vers 1380) qui transmet par mariage en 1402 la seigneurie par mariage à Bureau III de la Rivière. Ce dernier devint donc seigneur de Champlemy du chef de sa femme jusqu'à son décès.

Bureau III de la Rivière était un personnage important : il fut chevalier, seigneur de Perchin, Nevoy, Marcy et Nannay (vers 1392), conseiller et chambellan du roi Charles VI (provisions 17/02/1398), premier chambellan de Philippe (duc de Bourgogne), capitaine-général & gouverneur du Nivernais et du Donziais (du 26/01/1410 à 1414). Bureau III décéda en 1415.

Philiberte de Champlemy semble avoir vécu jusque vers 1456.

La seigneurie de Champlemy resta longtemps aux mains de la famille de La Rivière, avec successivement : le fils de Bureau III : Jean III de La Rivière (cité en 1442 et mort en 1468), puis Jean IV de La Rivière (ce dernier fut vicomte de Tonnerre et de Quincy et décéda après 1510), puis François de La Rivière[25] ; qualifié de "haut et puissant seigneur" François de La Rivière (cité en 1569), puis Edme de La Rivière (cité en 1623 et mort en 1624), Adrien de La Rivière (cité en 1633)...

En 1722, le seigneur est Hubert de Choiseuil, chevalier, marquis de Choiseuil[19].

Au XVIIIe siècle, la seigneurie appartient à la famille Pons, dont Charles Armand Augustin de Pons (cité en 1786, guillotiné en 1794).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours      

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 325 habitants[Note 2], en évolution de −3,27 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0421 0041 2111 1621 2711 3651 3551 3971 453
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3561 2961 3611 3531 3531 3471 3091 2441 139
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0781 071949861788695635661570
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
520462422383345323336335340
2014 2019 2021 - - - - - -
335325325------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29]. |recens-prem=2004 |nom.)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • Château (XIVe siècle)
  • Église (fin XVIe siècle)
  • Halle (1865)
  • Vieille porte de la rue principale affichant la date de 1606

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Champlemy et Prémery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Champlemy ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1990.
  15. Romain Baron, La mort tragique d'Edme de La Rivière, Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 1969.
  16. Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 117.
  17. Marcel Bonté, Glanes pour l'histoire de Champlemy, Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 1965.
  18. Revue des sociétés savantes de France et de l’étranger, Paris, 1861, sur gallica.bnf.fr.
  19. a et b Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
  20. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, vol. 18, Paris, Imprimerie impériale, , 246 p. (lire en ligne).
  21. J. Jacoulet, Traité d’hippologie, 1900, sur gallica.bnf.fr.
  22. Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 053/1.
  23. Un basse-courier est chargé des soins donnés à la basse-cour.
  24. La Dépêche du Berry, 23 mai 1938, sur retronews.fr.
  25. « Fief des prés de la Bretonnière, Donzy (1532) », Archives départementales de la Nièvre, 147J955.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Mort du professeur Gaucher », Le Petit Parisien, 26 janvier 1918, sur retronews.fr.

Article connexe

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Bibliographie

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Liens externes

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