Charles de Coubertin — Wikipédia

Charles de Coubertin
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Charles-Louis de Frédy de CoubertinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles Louis de Frédy de CoubertinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Julien Bonaventure de Coubertin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Caroline de Pardieu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie Marcelle Gigault de Crisenoy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Paul Frédy de Coubertin (d)
Pierre de CoubertinVoir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Blason
Œuvres principales
Le Vendredi saint à Palerme (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles de Coubertin, né Charles Louis de Frédy de Coubertin à Paris le et mort dans la même ville le [1], est un peintre français.

Origines familiales

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La famille est originaire de Rome (Italie). C'est dans la propriété de la famille qu'aurait été trouvé le fameux groupe du Laocoon et dont l'ancêtre Felice fit cadeau au pape Jules II.

Un ancêtre émigré en France, valet du roi Louis XI, fut envoyé par le roi en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle à sa place. Il l'anoblit au retour et lui attribua les armes composées de neuf coquilles saint-jacques[2]. Ses descendants, Jean puis Pierre, achetèrent en 1577 la seigneurie de Coubertin, situé actuellement au domaine et château de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Jean (1592-1677), avocat en parlement, fut anobli par lettres en 1629[3].

Charles-Louis de Frédy de Coubertin est le fils de Bonaventure Julien de Frédy, baron de Coubertin (1788-1871), haut fonctionnaire de Napoléon Ier à Brême et Oldenbourg en Allemagne du nord, haut officier militaire dans l'armée de Louis XVIII, premier baron de Coubertin en 1821, et ensuite maire de Saint-Rémy-lès-Chevreuse jusqu'à sa mort en 1871.

Il nait le 22 ou 23 avril 1822, à Paris. Il est élève du peintre François Édouard Picot.

En 1846, il épouse Marie-Marcelle Gigault de Crisenoy, fille d'Étienne Charles, baron Gigault de Crisenoy et petite-fille d'Achille Étienne Marie Gigault de Crisenoy[4],[5], héritière du château de Mirville (Seine-Maritime) en Normandie. Ils sont profondément catholiques et monarchistes. Le couple aura quatre enfants dont Pierre de Coubertin. Ils partagent leur vie entre Paris, le château de Coubertin, le château de Mirville, et Étretat[5].

En 1848-1849, il fait un voyage en Orient.

Il reçoit la Légion d'honneur pour son œuvre, en 1865, sur demande du surintendant des beaux-arts.

Son journal intime de 1891 à 1895 a été conservé et étudié[6].

Notes et références

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  1. Archives de Paris, acte de décès n°1433 dressé le 30/10/1908, vue 18/31
  2. Lettre patente avec sceau de Louis XI aux archives de Versailles[réf. incomplète].
  3. Confirmation[réf. incomplète].
  4. Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN 2-900791-21-9), p. 188.
  5. a et b Geoffroy de Navacelle, « Pierre de Coubertin et la Normandie », Études normandes, vol. 43, no 1,‎ , p. 17–26 (DOI 10.3406/etnor.1994.2117, lire en ligne, consulté le ).
  6. Il s'agit du Mémoire pour la Maîtrise en Sciences du sport présenté par Helena Klima, en 2017, à l'Université de Lausanne : https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_S_26003.P001/REF
  7. « Halt of Caravans ... », sur www.metmuseum.org (consulté le )
  8. « Musée d'Orsay: Notice d'Oeuvre », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
  9. Natalia Camps Y. Wilant, « Decoding Olympic History in a Painting by Charles de Coubertin », The International Journal of the History of Sport, vol. 35, nos 17-18,‎ , p. 1815–1827 (ISSN 0952-3367, DOI 10.1080/09523367.2019.1575812, lire en ligne, consulté le )
  10. « Charles de Coubertin, peintre d'art religieux », sur leparisien.fr, (consulté le )

Liens externes

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