Charles Baur — Wikipédia

Charles Baur
Illustration.
Charles Baur en 1998.
Fonctions
Député français

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 2e de l'Aisne
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique UDFC
Prédécesseur Daniel Le Meur
Successeur Odette Grzegrzulka
Président du conseil régional de Picardie

(18 ans, 11 mois et 7 jours)
Réélection 22 mars 1992
15 mars 1998
Prédécesseur Walter Amsallem
Successeur Claude Gewerc
[réf. nécessaire][réf. nécessaire]
(2 ans et 5 jours)
Prédécesseur Jean Legendre
Successeur Max Lejeune
Député européen

(6 ans, 4 mois et 3 jours)
Législature IIe et IIIe
Successeur Michel Pinton
Maire de Villers-Cotterêts

(35 ans, 10 mois et 13 jours)
Prédécesseur Henri Mouflier
Successeur Georges Bouaziz
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance 16e arrondissement de Paris
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Maroc
Nationalité Français
Parti politique SFIO puis PS
UDF-PSD puis UMP
Profession Chef d'entreprise

Charles Baur, né le à Paris 16e et mort le au Maroc[1],[2],[3], est un chef d'entreprise[4] et homme politique français. Ancien adhérent de la SFIO et du Parti socialiste, il a été membre de l'UDF et du Parti social-démocrate.

Neveu d'André Baur, il est élu président, en 1976, du conseil régional de Picardie, mais cède son poste en 1978 à Max Lejeune avant de le récupérer à nouveau en 1985. Il est réélu en 1986 et 1992.

En 1977, il participe à la fondation du Carrefour social-démocrate[5].

Il est élu député, dans la deuxième circonscription de l'Aisne, et siège au groupe UDF à l'Assemblée Nationale de 1993 à 1997[4].

Son dernier mandat est marqué par une baisse des taxes locales, accompagnée d'une faible intervention du Conseil régional. Charles Baur termine sa carrière politique avec ce dernier mandat (1998-2004), réélu lors des régionales de 1998 en s'alliant avec le Front national, ce qui lui vaut d'être exclu de l'UDF aux côtés de Charles Millon et Jacques Blanc[6],[7].

En 2010, il est promu commandeur de la Légion d'honneur.

Le magazine Challenges dévoile le montant de sa fortune estimée à 85 millions d’euros, en tant que président de la holding COMIR, basée à Senlis (Oise), où il produisait la Super-Glue[8], première actionnaire de Lafuma (245 M d'euros de CA), et du spécialiste des arts de la table Guy Degrenne (87 M d'euros de CA)[9].

Notes et références

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Liens externes

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