Jacques Blanc — Wikipédia
Jacques Blanc | |
Jacques Blanc en 2019. | |
Fonctions | |
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Maire de La Canourgue | |
– (12 ans, 2 mois et 9 jours) | |
Réélection | 23 mars 2014 |
Prédécesseur | Henri Blanc |
Successeur | Claude Malzac |
– (29 ans, 11 mois et 25 jours) | |
Élection | 14 mars 1971 |
Successeur | Henri Blanc |
Sénateur français | |
– (9 ans, 11 mois et 29 jours) | |
Élection | 27 septembre 2001 |
Circonscription | Lozère |
Prédécesseur | Janine Bardou |
Successeur | Alain Bertrand |
Président du conseil régional de Languedoc-Roussillon | |
– (18 ans et 12 jours) | |
Élection | 16 mars 1986 |
Prédécesseur | Robert Capdeville |
Successeur | Georges Frêche |
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture | |
– (1 an et 2 jours) | |
Président | Valéry Giscard d'Estaing |
Gouvernement | Raymond Barre II |
Prédécesseur | Pierre Méhaignerie |
Successeur | Jacques Fouchier |
Député français | |
– (13 ans, 3 mois et 7 jours) | |
Élection | 12 juin 1988 |
Réélection | 12 juin 1988 28 mars 1993 1er juin 1997 |
Circonscription | 2e de la Lozère |
Législature | VIIIe, IXe, Xe et XIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDF (1988-1993) UDFC (1993-1997) DLI (1998-2001) |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | Pierre Morel-A-L'Huissier |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) | |
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Lozère |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDF |
– (7 ans, 11 mois et 29 jours) | |
Élection | 19 mars 1978 |
Réélection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 2e de la Lozère |
Législature | VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDF |
Prédécesseur | Denis Salaville |
Successeur | Proportionnelle par département |
– (4 ans et 29 jours) | |
Élection | 11 mars 1973 |
Circonscription | 2e de la Lozère |
Législature | Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | RI |
Prédécesseur | Charles de Chambrun |
Successeur | Denis Salaville |
Conseiller général de la Lozère | |
– (18 ans, 6 mois et 17 jours) | |
Circonscription | Canton de La Canourgue |
Prédécesseur | Jean-François de Chambrun |
Successeur | Henri Blanc |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rodez (Aveyron) |
Nationalité | française |
Parti politique | RI UDF-PR puis DL UMP puis LR |
Père | Pierre Blanc |
Profession | Médecin neuropsychiatre |
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Jacques Blanc, né le à Rodez (Aveyron)[1], est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études à Toulouse et une formation de neuropsychiatre, Jacques Blanc est médecin généraliste entre 1966 et 1973 à La Canourgue. Il est élu conseiller général de la Lozère en 1970, maire de La Canourgue en 1971, puis député en 1973.
Il est appelé dans le gouvernement Raymond Barre II en 1977 en tant que secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture Pierre Méhaignerie. À la suite des élections législatives de 1978, il redevient député (au cours de son mandat il sera élu vice-président de l'Assemblée nationale).
Il est président du conseil régional de Languedoc-Roussillon de 1986 à 2004. Cette présidence est marquée par de nombreuses oppositions avec Georges Frêche, alors maire de Montpellier, qu'il a battu une première fois en 1986, puis une seconde fois en 1998 grâce aux voix des élus du Front national[2], malgré un nombre d'élus inférieur à celui du Parti socialiste (qui ne disposait pas non plus de la majorité absolue au conseil régional). Comme Charles Millon et Charles Baur, il sera exclu de l'UDF pour avoir passé cette alliance avec l'extrême-droite, avant d'y être réintégré par la suite.
Il est élu sénateur UDF de la Lozère le 23 septembre 2001, il intègre le groupe des Républicains et indépendants, puis le groupe UMP dès sa création, en 2002. Au cours de son mandat au Sénat, il devient vice-président de la Commission des Affaires étrangères et président du groupe Montagne, amicale qui rassemble les élus de tous bords politiques pour la défense des intérêts des zones de montagne en France.
En 2009, il est mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt, pour avoir utilisé aux frais de la région un appartement[3].
À la surprise générale[4], Jacques Blanc est battu par le socialiste Alain Bertrand lors du renouvellement sénatorial de 2011.
Il devient chevalier de la Légion d'honneur dans la promotion du et est décoré par Valéry Giscard d'Estaing le à La Canourgue[5].
Il est reconnu coupable d'abus de confiance et condamné à 10 000 euros d'amende avec sursis et à un an d'inéligibilité en février 2024[6].
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]- Fonctions politiques
- 1978 - 1982 : Secrétaire général du Parti républicain
- 1978 : Vice-président et membre du bureau exécutif de l'Union pour la démocratie française
- Membre du bureau exécutif de Démocratie libérale
- Mandats locaux
- 1971 - 2020 : Maire de La Canourgue
- 2008 - 2016 : Président de la Communauté de communes Aubrac-Lot-Causse
- 2017 - 2020 : Président de la Communauté de communes Aubrac Lot Causse et Pays de Chanac
- 1970 - 1988 : Conseiller général du canton de la Canourgue
- 2004 - 2010 : Conseiller régional de Languedoc-Roussillon (élu dans le Gard)
- 1986 - 2004 : Président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon
- Mandats parlementaires
- - : Député de la 2e circonscription de la Lozère
- - : Député de la 2e circonscription de la Lozère
- - : Député de la Lozère
- - : Député de la 2e circonscription de la Lozère
- - : Sénateur de la Lozère
- Fonction ministérielle
- - : Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture
- Autre fonction
- - 1996 : Président du Comité des régions de l'Union européenne
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Journal de l'Aveyron du 29/10/1939 (Archives départementales de l'Aveyron) », sur archives.aveyron.fr (consulté le )
- « Droite, extrême-droite, les amitiés particulières. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Anne Devailly (Correspondante), « Jacques Blanc mis en examen pour détournement de fonds publics », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- À 71 ans, l'increvable Jacques Blanc ignore la peur de la chute., sur MidiLibre.fr
- Valéry Giscard d'Estaing décore Jacques Blanc de la Légion d'honneur., sur MidiLibre.fr
- Josette Sanna, « Jacques Blanc, ancien président de Région et ancien député de Lozère, reconnu coupable d'abus de confiance », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Renouleaud, Jacques Blanc sans frontières, éditions Les Presses du Languedoc, 1994.
- Jacques Blanc, La France dans le bon sens, éditions du Rocher, 2003 ; Revenant sur ses premières années de vie politique et au travers de son expérience de président du comité des Régions d'Europe, de président de région, de député, Jacques Blanc plaide pour un nouvel élan de décentralisation libérant les énergies locales et régionales, seules à même de remettre la France sur ses rails.
- Yves Pourcher, Votez pour moi ! Les campagnes électorales de Jacques Blanc en Languedoc-Roussillon (1986-2004), éditions Presses de Sciences Po, 2005 ; ce professeur de l'université de Toulouse-Le Mirail a suivi Jacques Blanc pendant ses campagnes pendant 18 ans et essaie d'en tirer des conclusions sur le « métier » d'homme politique.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Canton de la Canourgue
- Communauté de communes Aubrac-Lot-Causse
- Conseil général de la Lozère
- Conseil régional de Languedoc-Roussillon
- Deuxième circonscription de la Lozère
- La Canourgue
- Liste des députés de la Lozère
- Liste des sénateurs de la Lozère
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative au sport :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :