Charles Giron — Wikipédia
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Décès | (à 64 ans) Genthod |
Nom de naissance | Charles Alexandre Giron |
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Mouvement | École genevoise |
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Charles Alexandre Giron, né le à Genève, et mort le à Genthod, est peintre et critique d'art suisse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'Antoine-Alexandre Giron, rentier, catholique venu d'Espagne en passant par la Sardaigne, et de son épouse Marie Henriod, huguenote neuchâteloise, Charles Giron épouse Jeanne Antoinette Forget, dont le père Louis Ferdinand est un négociant, propriétaire de la villa Château-Banquet à Sécheron. Le couple aura trois enfants, dont Simone, qui épouse Louis de Pourtalès.
Charles Giron commence un apprentissage d'émailleur qu'il ne terminera pas. Il prend alors des leçons avec François Diday (1802-1877), et Barthélemy Menn (1815-1893) à Genève. En 1872, il se rend à Paris et fréquente les peintres suisses installés dans la pension de famille de l'hôtel de Nice, no 4 rue des beaux-arts[réf. nécessaire] avant de partager jusqu'en 1890 les ateliers successifs du peintre français Michel Maximilien Leenhardt. Il se lie ainsi d'amitié avec Gustave Henri de Beaumont (1851-1922) et Albert Bartholomé (1848-1928), qui lui offrira ses deux chiens dont il fera de nombreux croquis[réf. nécessaire]. Il entre dans l'atelier d'Alexandre Cabanel à l'École des beaux-arts de Paris.
Il débute au Salon de 1876 avec des portraits et des paysages.
En tant que critique d'art, il prend la défense du peintre Ferdinand Hodler.
Il travaille à Paris et à Cannes, puis rejoint la Suisse en 1896.
La ville de Genève a donné son nom à une rue et à une école.
Expositions
[modifier | modifier le code]- Genève : Musée Rath : Musée de l'Athénée, 1957 (Cent ans de peinture genevoise : à l'occasion du centenaire de la Société des amis des beaux-arts)[1]
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- En France
- Paris, Petit Palais : Femme aux gants, dite la Parisienne, 1883, huile sur toile.
- En Suisse
- Berne, Palais fédéral, salle du Conseil national : Le Lac des Quatre-Cantons, le berceau de la Confédération, 1901, peinture murale, 5 × 12 m.
- Genève, Petit Palais.
- Giessbach, Grand Hôtel : Fête des lutteurs, 1905.
- Vevey, musée Jenisch.
- La Chaux-de-Fonds, Musée des beaux-arts : Jeune fille d'Unterwald, 1899.
Récompenses
[modifier | modifier le code]- 1887 : chevalier de l'ordre de Leopold
- 1888 : chevalier de la Légion d'honneur
- Cinq médailles d'or dans différents salons européens
Notes et références
[modifier | modifier le code]- P.-F. S., « Cent ans de peinture genevoise », Journal de Genève, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Bénézit.
- Article Charles Giron dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
- Claudia Villa, Charles Giron, A la recherche d'une Arcadie alpestre. Scènes de genre et paysages, Université de Genève, Faculté des lettres, mémoire licence, Genève, 1997, avec liste des œuvres.
- Isabelle Laborie, Max Leenhardt (1853-1941) : vie et œuvres, mémoire de DEA d'histoire de l'art contemporain, soutenu sous la direction de Luce Barlangue-Rivet, université Paul Valéry-Montpellier III, octobre 1995.
- Claudia Villa, « Charles Giron », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :