François Diday — Wikipédia
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François Diday, né le 12 février 1802 à Genève, et mort dans la même ville le 28 octobre 1877, est un peintre suisse.
Biographie
[modifier | modifier le code]François Diday naît à Genève le 23 pluviôse an X de la République française, c'est-à-dire le [1],[2]. Il est le fils de Louis Diday et de Marianne Ducommun. Originaire du canton de Vaud, il suit une éducation artistique à la Société des Arts. Des paysagistes tels que Charles Joseph Auriol, Joseph Hornung et Wolfgang Adam Toepffer lui ont également donné des cours et l'ont formé à leur art[3].
En 1821, François Diday vient se former à Paris. Son séjour en Italie en 1824 influence le thème de ses œuvres, mais il peint aussi des paysages de montagne de l'Oberland bernois, de la Savoie et du Léman qu'il expose. En 1823, il travaille à l'atelier d'Antoine Gros à Paris. Avec Adrien Rival, il reçoit en 1824 une petite bourse pour un séjour en Italie. Ses œuvres sont remarquées par le peintre français Alexandre-Auguste Robineau (1747-1828)[3].
Vers 1830, François Diday ouvre son atelier et forme de jeunes peintres. Il prend la tête de l'école de la peinture alpestre à Genève, critiquée par les peintres français comme ne représentant que des paysages de montagne. Les tableaux de François Diday se caractérisent par une lumière harmonieuse qui éclaire le paysage[3].
François Diday a reçu des récompenses, notamment à Paris (médaille d'or en 1841 et légion d'honneur en 1842 pour son tableau Le Lac de Brienz ou Les Baigneuses) et à Vienne en 1873 (médaille de bronze à l'Exposition universelle). Il exposa aussi à Berlin et en Suisse.
En politique, il entre au Conseil municipal de la ville de Genève en 1854. À sa mort, il a légué une partie de ses biens à la ville de Genève à travers la Fondation Diday et à la Société des Arts[3].
Il est enseveli au Cimetière des Rois à Genève.
Élèves notoires
[modifier | modifier le code]- Alexandre Calame (1810-1864)
- Charles Giron (1850-1914), avant 1872
Expositions
[modifier | modifier le code]- Genève : Musée Rath : Musée de l'Athénée, 1957 (Cent ans de peinture genevoise : à l'occasion du centenaire de la Société des amis des beaux-arts)[4].
Distinction
[modifier | modifier le code]- Chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique, )[5].
Postérité
[modifier | modifier le code]Une rue de Genève porte son nom, la Rue François Diday[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Danielle Buyssens, « Diday, François », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, .
- « Registre d'état civil des naissances du 1er vendémiaire au 3e jour complémentaire de l'an 10 de la Ville de Genève ; vue 92 sur 240 » , sur République et canton de Genève : Archives d'Etat / Base de données Adhémar (consulté le )
- Valentina Anker, « François Diday » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- P.-F. S., « Cent ans de peinture genevoise », Journal de Genève, (lire en ligne)
- J.G.A. Luthereau, Revue de l'exposition des beaux-arts, Bruxelles, Imprimerie photographique, , 88 p. (lire en ligne), p. 16.
- https://archive.wikiwix.com/cache/20220921002902/http://ge.ch/noms-geographiques/voie/geneve/rue-francois-diday.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Aeschlimann Jacques, François Diday, peintre genevois dans Almanach du Vieux Genève, Genève, 1968.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :