Charles Juillard — Wikipédia

Charles Juillard
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique Centre (M-E)
Commission CdG, CPS
CTT (2021-)
Prédécesseur Anne Seydoux-Christe
Ministre jurassien
Président du collège en 2010, 2014 et 2016
Législature 2007-2010 à 2016-2020
Département finances, justice et police
Prédécesseur Gérald Schaller
Successeur Rosalie Beuret Siess
Député au Parlement du canton du Jura
Président du parlement en 2006
Législature 1998-2002, 2002-2006
Biographie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Porrentruy
Nationalité suisse
Parti politique PDC / Centre
Diplômé de Université de Neuchâtel
Profession Juriste
Résidence Porrentruy

Charles Juillard, né le à Porrentruy (originaire de Damvant), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.

Il est ministre jurassien, à la tête du Département des finances, de la justice et de la police, de 2007 à 2019, puis député du canton du Jura au Conseil des États.

Charles Juillard naît le à Porrentruy. Il est originaire d'une autre commune du même district jurassien, Damvant[1]. Son père, agriculteur, est maire de Damvant pendant 24 ans[2].

Après avoir obtenu sa maturité à Porrentruy, il étudie le droit à l'Université de Neuchâtel. Il y obtient sa licence en 1987[2].

Il travaille de 1987 à 1998 pour la police cantonale jurassienne, d'abord comme adjoint du chef de la sûreté et juriste, puis comme chef de la sûreté et suppléant du commandant de police à partir de . En 1998, il est nommé directeur d'une caisse d'assurances sociales. Il a également donné des cours de droit pénal et de police judiciaire à l'Institut suisse de police, à Neuchâtel[2].

Il a le grade de colonel à l'armée[1].

Il est marié à Christine, née Villard, depuis 1988. Ils ont trois enfants[2].

Parcours politique

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Il est président des Jeunes du Parti démocrate-chrétien (PDC) de 1985 à 1987, puis met sa carrière politique entre parenthèses pendant onze ans en raison de ses fonctions au sein de la police cantonale[2].

De 1998 à 2006, il est membre du Parlement jurassien. Il le préside en 2006. Il préside également, de 2005 à 2005, le PDC du canton[2].

Le 22 décembre 2006, il est élu membre du gouvernement du canton du Jura. Il entre en fonction le , à la tête du Département des finances, de la justice et de la police[3]. Il est réélu à deux reprises, le à la première place avec 48,1 % des voix[réf. nécessaire]. Il est président du gouvernement jurassien en 2010, 2014 et 2016[2].

Lors des élections fédérales de 2019, il est élu au Conseil des États. Il démissionne donc du Gouvernement jurassien, où il est remplacé par la socialiste Rosalie Beuret Siess, le PDC perdant ainsi un siège[4],[5]. Il joue un rôle déterminant dans l'élection, le , de la Jurassienne Élisabeth Baume-Schneider au Conseil fédéral[6]. Il est réélu au Conseil des États en octobre 2023[7]. Il est membre de la Commission de gestion (CdG), qu'il préside depuis , de la Commission de la politique de sécurité (CPS) et, depuis , de la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[1].

Il est le seul conseiller aux États PDC à voter à contre-courant de son parti lors des votes portant sur le mariage pour tous, l'adoption et la PMA le [réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. a b et c « Biographie de Charles Juillard », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e f et g Emma Chatelain, « Juillard, Charles (1962-) », Dictionnaire du Jura, (consulté le ).
  3. Département des Finances, de la Justice et de la Police
  4. « Le gouvernement jurassien glisse à gauche grâce à l'élection de Rosalie Beuret Siess », RTS Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Yan Pauchard, « Victoire historique de la gauche dans le Jura », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Vincent Bourquin, « Berne déchire les ténors jurassiens », Le Temps,‎ , p. 7 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  7. « Jura: Le Centre perd son siège au National au profit de l'UDC, statu quo au Conseil des Etats », sur Radio télévision suisse, (consulté le )

Liens externes

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