Vincent Maitre — Wikipédia

Vincent Maitre
Illustration.
Portrait officiel, en 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique Centre (M-E)
Commission CAJ
Prédécesseur Guillaume Barazzone
Président du PDC genevois
Successeur Delphine Bachmann
Député au Grand Conseil du canton de Genève
Législature 57e, 1re et 2e
Conseiller municipal de Genève
Biographie
Date de naissance (44 ans)
Lieu de naissance Genève
Nationalité suisse
Parti politique PDC / Le Centre
Père Jean-Philippe Maitre
Entourage Yves Maitre (grand-père)
Profession Avocat

Vincent Maitre, né le à Genève (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.

Il est député du canton de Genève au Conseil national depuis 2019.

Origines et entourage

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Vincent Maitre naît le à Genève[1]. Il est originaire de cette même ville[1].

Benjamin d'une fratrie de trois enfants, il est le fils du conseiller d'État genevois et conseiller national démocrate-chrétien Jean-Philippe Maitre[2] et le petit-fils du conseiller national Yves Maitre, également démocrate-chrétien[3]. Sa mère, née Christine Lucienne Mégevand[4], membre du même parti, est conseillère administrative (exécutif) de la commune de Collonge-Bellerive, dans le canton de Genève, de 2003 à 2013[5].

Le joueur de hockey sur glace Flavien Conne et le mannequin Émilie Boiron comptent parmi ses proches lors de sa jeunesse[3].

Études et parcours professionnel

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Il fait des études de droit aux universités de Zurich (bachelor en 2007) et de Genève (master en 2008)[6], au cours desquelles il fait des remplacements dans des écoles primaires[3].

Après avoir obtenu son brevet d'avocat en 2011[7], il travaille au sein d'une étude renommée[2]. Il la quitte après un burn-out en 2013[8],[9] pour rejoindre en 2014[6] une autre étude d'avocats de Genève, dont il est associé[10].

Parcours politique

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Vincent Maitre déclare en 2007 avoir rejoint le Parti démocrate-chrétien« par des amis, toutes tendances confondues, et sans hésitation » et avoir bénéficié du soutien de Pierre-François Unger et Carlo Lamprecht. Il est élu au comité directeur du parti genevois en 2004[3].

Il siège au Conseil municipal (législatif) de la ville de Genève de 2007 (deuxième mieux élu de son parti[11]) à 2009, puis au Grand Conseil du canton de Genève du [12] au [13]. Seul candidat à la succession de Bertrand Buchs[14], il préside le Parti démocrate-chrétien de Genève du [15] au [16].

En octobre 2019, il est élu au Conseil national. Il siège au sein de la Commission des affaires juridiques[1].

Il annonce en être candidat au Conseil des États en octobre 2023[17]. Il est réélu à la chambre basse, mais échoue à la chambre haute en terminant en sixième position des candidats au premier tour[18].

Il devient en l'un des trois vice-présidents du Centre[n 1],[19].

Positionnement politique

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Représentant de la tendance sociale du PDC genevois[20], progressiste (il s'engage notamment pour le mariage pour tous[21]) et défendant la réduction des inégalités, tout en se situant à la droite de son parti sur les questions fiscales et économiques[22], il se réclame « de l'extrême-centre »[8].

Il remet sur le tapis l’adhésion de la Suisse à l’Europe le jour de son élection au Conseil national[20]. Il est vice-président du Nomes depuis octobre 2020[23].

Autres mandats

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Vincent Maitre est membre du conseil de fondation du Salon automobile de Genève[24] depuis 2014[6]. Il est également administrateur d'un groupe de cliniques privées et membre du conseil d'administration de Swiss Medical Network[24].

Notes et références

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  1. Aux côtés de Charles Juillard et Yvonne Bürgin.

Références

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  1. a b et c « Biographie de Vincent Maitre », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b « Vincent Maitre, la politique et le Grand Bleu », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c et d Marc David, « Je suis fier d'être le fils de Jean-Philippe Maitre », L'Illustré,‎ , p. 38
  4. Kathy Riklin (trad. André Naon), « Jean-Philippe Maitre » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. Chloé Dethurens, « Collonge-Bellerive perd une de ses magistrates », Tribune de Genève,‎ , p. 21
  6. a b et c « Vincent Maitre », sur ch.linkedin.com (consulté le )
  7. « Ordre des avocats de Genève / Ordre des Avocats de Genève », sur www.odage.ch (consulté le )
  8. a et b Laure Lugon, « Vincent Maitre, la politique et le Grand Bleu », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. (de) Cinzia Venafro, « Der Wahlkampf 2019 ist Familiensache », Blick, (consulté le )
  10. « Waeber Maitre | Waeber Maitre \\ Avocats au barreau de Genève » (consulté le )
  11. Fabiano Citroni, « Mon père avait accepté son sort », Le Matin,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  12. « Grand Conseil de Genève - Mémorial », sur ge.ch (consulté le )
  13. Grand Conseil du canton de Genève, Procès-verbal des séances du , et , p. 2 [lire en ligne (page consultée le 12.10.2021)]
  14. Marc Bretton, « Vincent Maitre seul en lice pour reprendre la présidence du PDC », Tribune de Genève,‎ , p. 6
  15. « Vincent Maitre devient le nouveau président du PDC », sur 20 minutes, (consulté le )
  16. « Politique – Delphine Bachmann, nouvelle présidente du PDC Genève », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  17. Florent Quiquerez, « Vincent Maitre candidat aux États – «Les Genevois ne se reconnaissent pas dans ce duo rose-vert» » Accès payant, sur 24 heures, (consulté le ), p. 17
  18. « Élections fédérales 2023 - Résultats en direct », sur Radio télévision suisse (consulté le )
  19. ats/ebz, « Le Centre plébiscite son initiative "Pour des primes plus basses" », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  20. a et b « Les nouveaux visages romands au parlement fédéral », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  21. « Plaidoyer démocrate-chrétien en faveur du mariage pour tous », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  22. Florent Quiquerez, « La revanche des Genevois à Berne », Le Matin Dimanche,‎ , p. 4
  23. « Relation Suisse-UE – L’idéal européen fait à nouveau rêver à droite », sur Tribune de Genève (consulté le )
  24. a et b Rachad Armanios, « Voici les liens d’intérêts des candidats genevois » Accès payant, sur Tribune de Genève, (consulté le )

Liens externes

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