Charles Raymond de Saint-Vallier — Wikipédia
Charles de Saint-Vallier | |
Photographie du comte de Saint-Vallier vers 1865. | |
Fonctions | |
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Maire de Coucy-lès-Eppes | |
Ambassadeur de France en Allemagne | |
– (3 ans, 10 mois et 25 jours) | |
Président | Patrice de Mac Mahon Jules Grévy |
Prédécesseur | Élie de Gontaut-Biron |
Successeur | Alphonse Chodron de Courcel |
Sénateur français | |
– (10 ans et 5 jours) | |
Élection | 30 janvier 1876 |
Réélection | 25 janvier 1885 |
Circonscription | Aisne |
Groupe politique | Centre gauche |
Prédécesseur | Nouveau régime |
Successeur | Charles Sébline |
Conseiller général de l'Aisne | |
– (14 ans, 3 mois et 27 jours) | |
Circonscription | Canton de Sissonne |
Prédécesseur | Joseph-Liévin Laisné |
Successeur | Charles Sébline |
Biographie | |
Titre complet | Comte de Saint-Vallier |
Nom de naissance | Charles Raymond de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Château de Coucy, Coucy-lès-Eppes (Aisne, France) |
Date de décès | (à 52 ans) |
Lieu de décès | Château de Coucy, Coucy-lès-Eppes (Aisne, France) |
Sépulture | Cimetière de Coucy-les-Eppes |
Nationalité | Française |
Parti politique | Républicain conservateur |
Père | Humbert de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier |
Mère | Marie de Maussion |
Conjoint | Sans |
Enfants | Sans |
Famille | Famille de la Croix de Chevrières |
Profession | Homme politique, Diplomate |
Religion | Catholicisme |
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Charles Raymond de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, comte de Saint-Vallier ( - ) est un homme politique, diplomate et noble français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie privée
[modifier | modifier le code]Charles Raymond de La Croix de Chevrières, d'une vieille famille du Dauphiné, « fils de Bonne Humbert Lacroix de Chevrières, marquis de Saint-Vallier (1804-1894), et de Marie Magdeleine de Maussion (1802-1885) ».
Il débute dans la diplomatie comme attaché d'ambassade à Lisbonne ().
Vie publique
[modifier | modifier le code]Il passe en la même qualité à Munich (1856) et à Vienne (1857), est attaché (1859) au cabinet du ministre M. Walewski, devient secrétaire d'ambassade à Constantinople (1860), chef du cabinet de Léonel de Moustier, 5e marquis de Moustier (1863), et ministre plénipotentiaire à Stuttgart (1868).
Il remplit plusieurs missions pendant la guerre de 1870-71, et est commissaire général auprès de l'armée d'occupation, du au .
Il obtient le grade de ministre plénipotentiaire de 1re classe, et est vice-président du conseil général de l'Aisne pour le canton de Sissonne, lorsqu'il se présente, le , comme candidat au Sénat dans le département de l'Aisne : il est élu par 624 voix (921 votants), prend place parmi les républicains conservateurs, et se prononce, en , contre la dissolution de la Chambre des députés et contre le gouvernement du Seize-mai.
Partisan du ministère Dufaure, il est appelé à succéder, comme ambassadeur à Berlin, à M. de Gontaut-Biron (). En , il est un des deux plénipotentiaires de la France au congrès de Berlin pour le règlement de la question d'Orient. Il donne sa démission d'ambassadeur lors de la constitution du cabinet Gambetta, et, mis en disponibilité, revient siéger () au centre gauche du Sénat.
- Il vote avec la fraction la plus conservatrice du parti républicain,
- demanda () dans la discussion sur la laïcité de l'instruction primaire, que les ministres des cultes pussent donner l'enseignement religieux dans les locaux scolaires en dehors des heures de classe (rejeté) ;
- interroge () le ministère sur sa politique indécise au Tonkin,
- est nommé () vice-président de la commission chargée de réorganiser le service des consulats de France à l'étranger,
- est rapporteur (mai) des crédits du Tonkin,
- critique (décembre), à propos du budget du ministère des Affaires étrangères, l'organisation du personnel diplomatique,
- parle () sur la crise agricole,
- est rapporteur (juin) d'un projet modifiant le régime des sucres,
Réélu comme sénateur, le , par 1 050 voix (1 374 votants), le marquis de Chevrières reprend sa place au centre, est admis à la retraite comme ambassadeur, et meurt l'année suivante.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations françaises
[modifier | modifier le code]- Grand-croix de la Légion d'honneur (décret du 11 juillet 1880)[1].
- Grand officier de la Légion d'honneur (décret du 27 juillet 1875)
- Commandeur de la Légion d'honneur (décret du 29 juin 1872)
- Officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 13 août 1861)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Meyers Konversations-Lexikon, (lire en ligne) ;
- « Saint-Vallier (Charles Raymond Lacroix de Chevrières, comte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] (lire en ligne) :
- Henri Doniol, M. Thiers, le Cte de Saint-Vallier, le général de Manteuffel. Libération du territoire, 1871-1873, Armand Colin et Cie éditeurs, Paris, 1897 (lire en ligne)
- Ernest Daudet, La France et l'Allemagne après le Congrès de Berlin. La mission du Comte de Saint-Vallier (-), Plon-Nourrit imprimeurs-éditeurs, Paris, 1918 (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ambassade de France en Allemagne
- Congrès de Berlin
- Liste des sénateurs de l'Aisne
- Liste des grands-croix de la Légion d'honneur
- Liste des conseillers généraux de l'Aisne
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :