Élections sénatoriales françaises de 1876 — Wikipédia
| ||||||||||||||
Élections sénatoriales françaises de 1876 | ||||||||||||||
225 des 300 sièges du Sénat | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Monarchistes – Louis Buffet | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 151 | |||||||||||||
Républicains – Victor Hugo | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 149 | |||||||||||||
Composition du Sénat[1] | ||||||||||||||
Président du Sénat | ||||||||||||||
Élu | ||||||||||||||
Gaston d'Audiffret-Pasquier Monarchiste | ||||||||||||||
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Les élections sénatoriales françaises de 1876 ont lieu le 30 janvier 1876 pour l'élection de l'ensemble des 300 sièges à pourvoir du Sénat de la Troisième République dont 75 sénateurs inamovibles déjà élus par l'Assemblée Nationale.
Mode de scrutin
[modifier | modifier le code]Sur les 300 sénateurs, 225 sont élus par un collège de notables tandis que les 25 restants sont désignés à vie par l'Assemblée Nationale.
Résultats
[modifier | modifier le code]D'après Mayeur et Cobin
[modifier | modifier le code]Tendances politiques | Total des sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|
Sénateurs inamovibles | Sénateurs élus | Total | |||
Bonapartistes | 1 | 39 | 40 | ||
Monarchistes légitimistes | 11 | 2 | 13 | ||
Conservateurs monarchistes et constitutionnels | 8 | 90 | 98 | ||
Républicains conservateurs | 32 | 52 | 84 | ||
Républicains modérés | 15 | 35 | 50 | ||
Républicains radicaux | 8 | 7 | 15 | ||
Total | 75 | 225 | 300 |
D'après Seignobos, Salmon ou Duclert
[modifier | modifier le code]Tendances politiques | Total des sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
d'après Seignobos | d'après Salmon | d'après Duclert[1] | ||||
Extrême droite (dont Chevau-légers) | 2 | |||||
Bonapartistes (dont Appel au peuple) | 40 | 40 | ||||
Conservateurs monarchistes | 77 | 13 | ||||
Constitutionnels | 17 | 98 | ||||
Centre gauche | 52 | 84 | ||||
Gauche républicaine | 33 | 50 | ||||
Extrême gauche (dont Union républicaine et Extrême gauche) | 7 | 15 | ||||
Total | 229 | 225 | 300 |
Conséquences
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'une courte victoire de la droite avec ses 151 sièges contre les 149 républicains. La droite et la gauche sont cependant chacun divisées en trois mouvances. Les divisions sont comme suit : les légitimistes avec 13 sièges, les bonapartistes avec 40 sièges, les Orléanistes et les « constitutionnels », ceux qui ne veulent qu'appliquer les lois constitutionnelles de 1875 à leur strict minimum, avec 98 sièges. Les républicains sont répartis entre le groupe Centre gauche avec 84 sièges, les républicains dits « opportunistes » avec 50 sièges et enfin les radicaux avec 15 sièges[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Duclert, Vincent, (1961- ...).,, Cornette, Joël, (1949- ...)., et Impr. Chirat), La République imaginée : 1870-1914, Paris, Belin, dl 2010, 861 p. (ISBN 978-2-7011-3388-1 et 2-7011-3388-2, OCLC 690409632, lire en ligne)
- À la suite de la guerre de 1870, la France est amputée des départements d'Alsace-Moselle. Les territoires d'Outre-mer qui disposent de sièges au Sénat sont les suivants : les trois départements d'Algérie française, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et enfin les établissements français d'Inde.
- « Les immortels du Sénat 1875-1918, de Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Halévy, La République des ducs, Paris, .
- Frédéric Salmon, Atlas électoral de la France (1848-2001), Seuil, , 94 p.
- Frédéric Salmon, Les résultats des élections et référendums en France (1848-2018), Édition à compte d'auteur, , 338 p.
- Fabien Conord, Les élections sénatoriales en France (1875-2015), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 376 p. (ISBN 978-2-7535-4949-4, présentation en ligne, lire en ligne).