China General Nuclear Power Corporation — Wikipédia
China General Nuclear Power Corporation | |
Création | |
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Forme juridique | Entreprise d'État |
Siège social | Shenzhen Chine |
Activité | Production d'électricité |
Société mère | Commission d'État pour la supervision et l'administration des actifs de l'État |
Site web | www.cgnpc.com.cn |
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China General Nuclear Power Corporation ou China General Nuclear Power Group (en chinois: 中国广核集团), en abrégé CGNPC ou CGNPG (anciennement China Guangdong Nuclear Power Holding Group), est une entreprise majeure de l'industrie nucléaire chinoise, basée à Shenzhen et placée sous l'autorité de l'agence publique chinoise SASAC.
Activités
[modifier | modifier le code]En , le groupe possède et exploite 11 des 20 réacteurs électrogènes civils chinois en service dont ceux de Daya Bay (Guangdong Daya Bay Nuclear Power Station - GNPS) et Ling'ao phase1 & phase2 (Ling Ao Nuclear Power Station - LNPS) basés sur la technologie REP française. Le groupe a aussi 7 réacteurs en construction (sur les 28 réacteurs en construction en Chine) dont les 2 EPR à Taishan via sa filiale « Taishan Nuclear Power Joint Venture Company Limited » (TNPJVC)[1].
CGN opère également dans d'autres secteurs comme l'énergie éolienne et l'énergie solaire ainsi que dans des industries plus traditionnelles comme l'industrie hydroélectrique, de plus son activité s'étend maintenant à toute la Chine où il est un des acteurs majeurs en ce qui concerne l'énergie nucléaire.
Historique
[modifier | modifier le code]China Guangdong Nuclear Power Holding Co., Ltd (CGNPC) a été créée en avec un capital social de 10,2 milliards RMB avec l'énergie nucléaire pour cœur de métier, sous l'autorité de l'agence publique chinoise SASAC[2]. China Guangdong Nuclear Power Group (CGNPG) comprend plus de vingt filiales en propriété exclusive ou en partenariat.
Elle a été renommée en China General Nuclear Power Co fin afin de mieux refléter les ambitions du groupe dans toute la Chine et à l'export[2]. Elle est notamment présente en Europe à travers la filiale CGN Europe Energy[3], qui investit entre autres dans l'énergie solaire[4].
En 2014, elle est partiellement introduite à la bourse de Hong Kong pour l'équivalent de 3,2 milliards de dollars[5].
Développement du parc nucléaire
[modifier | modifier le code]Les premiers réacteurs CGNPC ont été conçus et construits par Framatome.[Quand ?][réf. nécessaire]
Ensuite,[Quand ?] CGNPC a développé le CPR-1000 basé sur le REP français mais dont une grande proportion des composants est conçue et construite en Chine.[réf. nécessaire]
En , CGNPC a signé un contrat avec Areva NP pour la construction de deux réacteurs nucléaires EPR situés à Taishan, dans la province du Guangdong.
Pour sa centrale nucléaire de Lufeng (Shanwei), CGNPC utilise le modèle AP1000 de Westinghouse[6]. Ceci fait de CGNPC un des tout premiers exploitants mondiaux à construire des réacteurs de génération III+ .[réf. nécessaire]
En 2012, un accord secret de transfert technologique est conclu entre CGNPC et des entreprises nationales françaises. Le Nouvel Obs publie le 27 septembre 2012 des extraits de ce projet d'accord bipartite entre EDF et son partenaire CGNPC. Le Canard enchaîné du 3 octobre 2022 publie une note de l'APE (l'Agence des participations de l'Etat), intitulée « alerte relative à un projet d'accord de coopération entre EDF et CGNPC »[7]. Cet accord fait partie de l'affaire Maureen Kearney. Le film La Syndicaliste, sorti le 1er mars 2023, porte ces faits à l'écran.
CGNPC et EDF ont lancé[Quand ?] la construction de deux réacteurs nucléaires EPR situés à Hinkley Point. EDF réalise 66,5% de l'investissement et CGN 33,5%[8].
CGNPC et la Compagnie nucléaire nationale chinoise (CNNC) développent[Quand ?] le Hualong-1, aussi connu sous la dénomination HPR-1000, qui est un projet chinois de réacteur nucléaire à eau pressurisée[9]. Ce réacteur est basé sur les conceptions des ACPR-1000 et ACP-1000 (autres réacteurs nucléaires chinois)[10].
Accusation d’espionnage
[modifier | modifier le code]Accusée sans preuves d'espionnage industriel par les États-Unis en 2016, la CGNPC est placée le sur la liste noire qui interdit aux entreprises listées tout accès aux technologies américaines et toute activité commerciale avec les entreprises américaines[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- TNPJVC Profile CGN, consulté le 12 août 2020
- (en) « CGNPC renamed to reflect expansion », sur World Nuclear News, (consulté le ). « Company spokesman Hu Guangyao said, "The name change is to better meet the needs of future development of the group, to promote the coordinated development of nuclear power, uranium resources and non-nuclear clean energy." He noted that CGNPC's strategic objective is to build a "world-class clean energy group". »
- (en) « cgnee.com ».
- (en) Claude Cannelas, Michel Rose et David Goodman, « China's CGN to invest 1 billion euros in French solar project », Reuters, (lire en ligne).
- (en) « China National Nuclear aims to raise $2.13 billion in largest IPO since 2011 », sur Reuters, .
- (en) « Nuclear Power in China », sur World Nuclear Association, , « The AP1000 plant equipment manufactured for Xianning is being deployed there, and it will be CGNPC's first AP1000 plant ».
- Marie-Caroline Lopez, « Mais que trame Proglio dans le nucléaire avec les Chinois? », sur LaTribune.fr, (consulté le ).
- Sébastien Pommier, « Hinkley Point: EDF, Londres et le chinois CGN signent enfin le contrat », sur L'Express, (consulté le ).
- « Advanced Nuclear Power Reactors | Generation III+ Nuclear Reactors - World Nuclear Association », sur www.world-nuclear.org (consulté le )
- « Nuclear Power in China », World Nuclear Association, (consulté le )
- Nabil Wakim, « Le géant chinois du nucléaire placé sur liste noire aux États-Unis », sur Le Monde, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :