Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby — Wikipédia
Nom complet | Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby |
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Surnoms | CSBJ Les ciel et grenat |
Noms précédents | Club sportif bergusien |
Fondation | 1906 |
Statut professionnel | 1995-2017 |
Couleurs | Bleu ciel et grenat |
Stade | Stade Pierre-Rajon (9 441 places) |
Siège | Stade Pierre-Rajon 73 avenue du professeur Tixier 38300 Bourgoin-Jallieu France |
Championnat actuel | Nationale (2023-2024) |
Président | Henri-Guillaume Gueydan |
Entraîneur | Pascal Papé Grégoire Pintiaux (avants) Sébastien Bouillot (arrières) |
Meilleur buteur | Alexandre Péclier (1 465 pts) |
Site web | csbj-rugby.fr |
National[Note 1] | Championnat D1 - Groupe B (1) Championnat D2 (3) |
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International[Note 1] | Challenge européen (1) |
Maillots
Actualités
Dernière mise à jour : 10 juillet 2022.
Le Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby (CS Bourgoin-Jallieu) est un club de rugby à XV français basé à Bourgoin-Jallieu, en Isère.
Le CSBJ a notamment remporté trois fois le championnat de France de deuxième division en 1965, 1971 et 1973 ainsi que le groupe B en 1984. Le club a surtout été vice-champion de France et vainqueur du challenge européen en 1997.
Il participe pour la saison 2022-2023 au championnat de Nationale.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Le rugby apparaît à Bourgoin[Note 2] dès 1897 grâce à un nommé Fischer, jeune fils d'un notaire, de retour d’Angleterre, qui proposa quelques parties à ses condisciples du collège de la ville.
Le club proprement dit naît en 1906 (le cinquième de l’Isère, après Grenoble, Vienne, Vizille et La Mure) sous le nom de « Club sportif bergusien », les Bergusiens étant les habitants de Bourgoin. Les couleurs du club, ciel et grenat, sont les couleurs du club de football anglais d'Aston Villa qu'un étudiant anglais originaire de Birmingham supportait. Il les proposa donc lors de la création du club[1].
Dans l'entre-deux-guerres, le club joue au deuxième niveau du rugby français (appelé Honneur, Excellence A ou deuxième division suivant les époques), avec de brefs passages en promotion (troisième division).
À la reprise en 1943, Bourgoin ne fait pas partie des 95 clubs retenus pour jouer le championnat de France et doit se contenter de la Coupe de France. En 1946, après une défaite à Gap pour le compte du quatrième tour de la Coupe de France, Bourgoin est éliminé, ce qui provoque une crise au sein du club. La décision est alors prise de faire appel à une colonie de joueurs catalans. (Seguy, Salvat,Taillade, Marciaq et Théron) rejoignent ainsi le club[2].
En 1948, la FFR entreprend la réorganisation des compétitions et le club de Bourgoin est classé au troisième niveau national (toujours appelé Honneur). L'entraîneur est le Catalan Jacques Palat, ancien de l'USA Perpignan[3]. Bourgoin remonte en deuxième division en 1951 malgré une défaite en demi-finale contre Saint-Girons SC[4].
Stabilisation en Deuxième division (1952-1965)
[modifier | modifier le code]À partir de 1952, le CSB se maintient systématiquement en deuxième division. Il prend le nom de Club sportif Bourgoin-Jallieu en 1956[réf. nécessaire], même si les deux communes ne sont officiellement réunies qu'en 1967.
- Champion de France de deuxième division 1965
L'intersaison voit l'arrivée d'André Pagès, entraîneur/joueur qui a fait ses preuves à Saint-Claude. Le collectif berjallien peine à trouver ses marques lors de la phase aller avant de remporter six matchs sur sept lors de la phase retour[5]. Qualifié, Bourgoin élimine ensuite l'ASPTT Paris, Pézenas, Côte-vermeille et Gaillac. En finale du championnat 1965, le CSBJ remporte son premier titre d’importance, le championnat d’Excellence (14-6 a.p. contre Beaumont-de-Lomagne en finale à Avignon), et monte pour la première fois en première division, appelée alors Nationale.
Montées et descentes (1965-1984)
[modifier | modifier le code]- Débuts difficiles en première division
Les débuts en première division sont difficiles, Bourgoin termine dernier de sa poule en 1966 mais est sauvé par la FFR. En effet, les dernières places pour le 1967 sont attribuées à la discrétion du comité de direction de la FFR entre les demi-finalistes du championnat de France de deuxième division et les derniers de leur poule de première division. La Fédération choisit de repêcher le Stade toulousain, le SBUC, l'US Tyrosse, le CS Bourgoin-Jallieu et le SC Mazamet[6].
- Champion de France de deuxième division 1971
Le club va ensuite faire l’ascenseur pendant une vingtaine d’années : descente en 1968, remontée en 1971 (avec le titre de champion de deuxième division à la clé, grâce à une victoire 15 à 6 contre Pamiers, à Avignon), nouvelle descente en 1972.
- Champion de France de deuxième division 1973
Le club va ensuite remonter en 1973 (avec un troisième titre de champion de deuxième division : victoire 10 à 6 contre Le Creusot, à Roanne) puis, de nouveau, descente en 1979 alors que Marc Cécillon fait ses premières apparitions sous le maillot ciel et grenat[7].
- Vice-champion de France groupe B 1982
Après une remontée en 1982 (défaite en finale du championnat de France groupe B contre Aire-sur-l'Adour), il quitte l’élite une dernière fois l'année suivante.
- Champion de France groupe B 1984
Le club va ensuite remonter en 1984 avec le titre de champion de France groupe B acquis contre Le Creusot sur le terrain de Bourg en Bresse.
Premiers résultats en groupe A (1984-1993)
[modifier | modifier le code]Bourgoin s’acclimate rapidement au groupe A. Pour son retour dans l’élite, le club se qualifie pour les huitièmes de finale du Championnat après une victoire contre Tarbes, quart de finaliste la saison précédente en match de barrage.
La saison suivante voit l'arrivée du pilier international de Nice Hervé Chabowski mais elle sera difficile et Bourgoin, septième seulement de sa poule de dix clubs et qui sera reversé dans le groupe A2. Bourgoin est invité cette année-là à disputer le prestigieux Challenge Yves du Manoir mais échoue à se qualifier.
Le club remonte immédiatement avec un nouveau huitième de finale perdu contre le Racing CF, futur finaliste de la saison 1986-1987. En Challenge, Bourgoin ne participe pas aux phases finales.
En 1988, Bourgoin, cinquième de sa poule, manque de peu la qualification en huitième de finale du Championnat malgré un succès de prestige contre le Stade toulousain à Pierre-Rajon[8]. En Challenge, Bourgoin obtient sa première qualification pour les phases finales. Il est ensuite éliminé par l'US Dax, futur finaliste de l'épreuve en huitième de finale, par 13 à 9 après prolongations.
En 1989, Bourgoin manque encore de peu la qualification en Championnat malgré une deuxième victoire consécutive contre le Stade toulousain à Rajon. Bourgoin dispute aussi une demi-finale du Challenge perdu contre le Biarritz olympique de Serge Blanco[9].
En 1990 et 1991, Bourgoin manque encore la qualification tant en Championnat qu'en Challenge. Enfin, en 1992, le club en progrès termine quatrième de sa poule mais est éliminé dès les seizièmes de finale par l'US Dax pourtant moins bien classé.
La saison 1992-1993 voit l'arrivée au CSBJ de trois joueurs emblématiques Michel Malafosse de Grenoble et le néo-zélandais David Morgan[10] qui rejoint un an après son compatriote Nigel Geany[11], les deux joueurs ayant évolué ensemble à Wellington. Cette année là, Bourgoin doit disputer un match de barrage contre Saint-Gaudens battu 40 à 8. En Challenge, Bourgoin termine dernier de sa poule et n'est pas invité la saison suivante.
Années glorieuses (1994-2010)
[modifier | modifier le code]- Stéphane Glas au club jusqu’en 2003.
- Le CSBJ face au Stade toulousain.
Grâce à de bonnes générations de jeunes, le CSBJ parvient régulièrement à bien figurer mais sans jamais s’imposer au sommet. Outre l'entraîneur Michel Couturas qui va révolutionner le jeu berjallien[12], Il commence à réaliser un recrutement important avec notamment l'arrivée de Dominique Mazille, demi de mêlée des mammouths de Grenoble avec qui il vient de perdre une finale de championnat controversée[13], Gilbert Brunat et Frédéric Nibelle deux autres Grenoblois en manque de temps de jeu, Alexandre Chazalet du Valence sportif et aussi le retour au club du redoutable buteur Patrice Favre en provenance de Nice.
Bourgoin atteint pour la première fois de son histoire les quarts de finale du Championnat en 1994. Il est alors éliminé par Dax 18-9 du trois-quart centre international Thierry Lacroix, meilleur réalisateur du championnat.
- Une demi-finale au goût amer 1995
(mt : 6 – 0)
le au Stade de la Méditerranée, Béziers
Composition du CS Bourgoin-Jallieu[14] :
1 Vessiller - 2 Grange - 3 Morgan - 4 Guilliet - 5 Cécillon - 6 Chazalet - 7 Malafosse - 8 Brunat (puis Nibelle) - 9 Mazille - 10 Favre - 11 Venditti - 12 Cassagne - 13 Glas - 14 Rouchier - 15 Geany
En 1995, Bourgoin atteint pour la première fois les demi-finales du Championnat en 1995[15] perdue avec un fort sentiment de frustration contre le futur champion, le Stade toulousain à la suite d'un essai polémique d'Émile Ntamack dans les arrêts de jeu alors que Bourgoin menait par 10 à 9[16],[17],[18],[19]. Le président Daniel Garnier du CSBJ voulait alors porter l'affaire en justice si la FFR n'invalidait pas le résultat[20].
Deux semaines plus tard, le club remporte le Challenge Jean Bouin (match pour la troisième place) devant le RC Toulon. La même année, Bourgoin atteint les quarts de finale du Challenge Yves du Manoir, battu par Montferrand.
En 1996, Bourgoin atteint les quarts de finale du Championnat où il est battu par la Section paloise tandis qu'il échoue à se qualifier en Challenge Yves du Manoir.
1997 : la fameuse année des trois finales
[modifier | modifier le code]- Le stade de la Méditerranée à Béziers où le CSBJ remporte la conférence européenne face au Castres olympique.
La saison 1996-1997 voit l'arrivée au club de Pierre Raschi d'Oyonnax, de Laurent Leflamand de Grenoble et de Jean Daudé de Nîmes.
- Vainqueur de la conférence européenne 1997
Cette année 1996-1997 reste la meilleure du club car il enlève le tout premier titre de la conférence européenne en 1997 face au Castres olympique.
- Finaliste de la coupe de France 1997
Le club atteint aussi la finale de la coupe de France Yves-du-Manoir, défait par la Section paloise.
- Vice-champion de France 1997
Le CSBJ, premier club français à l'issue des matchs de poules atteint enfin la finale du championnat, qu’il perd contre le Stade toulousain.
Vainqueur de la conférence européenne 1997 : (mt : 6 – 6) le au Stade de la Méditerranée, Béziers Composition du CS Bourgoin-Jallieu[21] : 1 Vessilier - 2 Sanchez - 3 Gomez - 4 Daudé - 5 Cécillon - 6 Chazalet - 7 Malafosse - 8 Raschi - 9 Mazille - 10 Cassagne - 11 Belligoï - 12 Glas - 13 Péclier - 14 Leflamand - 15 Geany Remplaçants 16 Favre - 17 Martin-Culet - 18 Morgan - 19 Nibelle - 20 Milloud - 21 Frier - 22 Guilhot | Finale coupe de France 1997 : (mt : 3 – 8) le au Stade Nicolas-Kaufmann, Nîmes Composition du CS Bourgoin-Jallieu[22] : 1 Vessilier - 2 Sanchez - 3 Morgan - 4 Cécillon - 5 Théron - 6 Chazalet - 7 Malafosse - 8 Raschi - 9 Mazille - 10 Favre - 11 Geany - 12 Glas - 13 Cassagne - 14 Leflamand - 15 Péclier Remplaçants 16 Guilhot - 17 Belligoï - 18 Morel - 19 Frier - 20 Nibelle - 21 Martin-Culet - 22 Gomez | Finale championnat de France 1997 : (mt : 6 – 6) le au Parc des Princes, Paris Composition du CS Bourgoin-Jallieu : 1 Vessilier - 2 Sanchez - 3 Morgan - 4 Cécillon - 5 Daudé - 6 Chazalet - 7 Malafosse - 8 Raschi - 9 Mazille - 10 Cassagne - 11 Saunier - 12 Glas - 13 Péclier - 14 Leflamand - 15 Geany Remplaçants 16 Frier - 17 Fernandez - 18 Guilhot - 19 Belligoï - 20 Nibelle - 21 Martin-Culet - 22 Gomez |
Le CSBJ est durant deux saisons le meilleur club français derrière le Stade toulousain, de par ses résultats et son centre de formation de très haut niveau.
- Demi-finaliste du championnat 1999
En 1999, le club s’incline en demi-finale du championnat une fois encore contre le Stade toulousain comme 4 ans plus tôt.
- Stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne où le CSBJ affronte le Stade français en finale de la coupe de France.
- Finaliste du challenge européen 1999
Le club s’incline en finale du challenge européen face à l’AS Montferrand.
- Finaliste de la coupe de France 1999
Le CSBJ perd aussi la finale de la coupe de France contre le Stade français.
Finale conférence européenne 1999 : (mt : 13 – 9) le au Stade de Gerland, Lyon Composition du CS Bourgoin-Jallieu[23] : 1 Milloud - 2 Martin-Culet - 3 Peyron - 4 Cécillon - 5 Daudé - 6 Nallet - 7 Tordo - 8 Raschi - 9 Galon - 10 Boyet - 11 Giolitti - 12 Tuni - 13 Péclier - 14 Saunier - 15 Geany Remplaçants 16 Péclier - 17 Magellan - 18 Studer - 19 Fischer - 20 Chabal - 21 Ricco - 22 McKenzie | Finale coupe de France 1999 : (mt : 14 – 13) le au Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne Composition du CS Bourgoin-Jallieu : 1 Milloud - 2 Martin-Culet - 3 Magellan - 4 Cécillon - 5 Nallet - 6 Chazalet - 7 Tordo - 8 Raschi - 9 Balue - 10 McKenzie - 11 Tuni - 12 Glas - 13 McLaren - 14 Leflamand - 15 Péclier Remplaçants Boyet - Giolitti - Frier - Daudé - Peyron - Vessiller |
- Record de matchs consécutifs sans défaite à domicile (2002-2006)
Bourgoin réalise une série de 46 matchs consécutifs sans défaite au stade Pierre Rajon entre 2002 et 2006[24].
- Double finaliste coupe de la Ligue et challenge Sud-Radio 2003
En 2003, le club échoue également en finale de coupe de la Ligue contre le Stade rochelais alors en Pro D2 22-20 et en finale du challenge Sud-Radio défait par le Castres olympique 27-26.
- Double demi-finaliste du championnat 2004 et 2005
Deux nouvelles demi-finales du championnat de France sont jouées en 2004 perdue contre le Stade français et en 2005 perdue face au Biarritz olympique, les deux futurs vainqueurs du championnat.
- Finaliste du challenge européen 2009
Les ciel et grenat disputent une nouvelle finale de challenge européen en 2009 perdue contre les Northampton Saints.
(mt : 9 – 3)
le au Twickenham Stoop, Twickenham
Composition du CS Bourgoin-Jallieu[25] :
1 Tchougong - 2 J-P. Genevois - 3 Wihongi - 4 Levast - 5 Basson - 6 Frier - 7 Jooste - 8 Labrit - 9 Parra - 10 Boyet - 11 Coux - 12 David - 13 Viazzo - 14 Coetzee - 15 A. Forest
Remplaçants
16 S. Nicolas - 17 Denos - 18 Vigneaux - 19 T. Genevois - 20 Cardinali - 21 M. Forest - 22 Laloo
Le journal Midi olympique annonce le que les dirigeants du CSBJ, qui ont repris le club à Pierre Martinet en pour un euro symbolique, doivent fournir près de deux millions d’euros avant le sous peine de voir leur équipe descendre en Pro D2 pour cause financière, ces deux millions d’euros étant la dette laissée par Martinet et donc la somme qu’il exigeait pour la reprise du club avant de finalement se mettre d’accord avec les repreneurs pour un euro symbolique. Le , René Flamand annonce publiquement que le CSBJ est stable financièrement grâce notamment à deux subventions institutionnelles, d’un côté 574 000 euros de la municipalité de Bourgoin-Jallieu et 500 000 euros du conseil général de l’Isère, le reste étant versé par des partenaires privés[26]. Les saisons 2008-2009 et 2009-2010 sont assez bonnes mais sans grands succès.
Entre la Pro D2 et la Fédérale 1 (2011-2020)
[modifier | modifier le code]Lors de la saison 2010-2011, le club craque et ne suit plus, étant encore à la peine financièrement. Malgré le renfort de nombreux joueurs prometteurs, le CSBJ ne gagne que deux matchs de championnat et se retrouve aussi pénalisé de cinq points pour raison financière. Les défaites se suivent et empirent avec en point d'orgue une défaite 14 à 44 à domicile contre La Rochelle. Le CSBJ finit bon dernier du Top 14 après 27 ans consécutifs passés en première division.
Lors de l'intersaison, les événements semblent pourtant aller pour le mieux : Serge Kampf comble totalement le déficit budgétaire de la saison précédente et les comptes sont remis à zéro. Le retour de Laurent Seigne avec un nouveau sponsor et un recrutement intelligent laissent espérer un retour rapide et éclatant du CSBJ en Top 14.
Hélas, les résultats peinent à convaincre. À la suite d'une mésentente entre les entraîneurs et les joueurs, le club subit plusieurs défaites d'affilée, le rapprochant potentiellement de la relégation et du spectre de la saison précédente. L'annonce d'un nouveau déficit budgétaire de 1,3 million d'euros minimum aggrave la situation et provoque le départ du président Gaston Maulin et du manager Laurent Seigne, remplacés à la hâte par le président de l'association et par l'entraîneur du centre de formation. Les résultats ne se font pas attendre puisque le jeu revient ainsi que les victoires probantes qui permettent au club de finir le championnat en milieu de tableau, loin cependant de la remontée immédiate prévue.
- Descente en Fédérale 1 et retour en Pro D2 2013
Lors de l'intersaison, la police financière du rugby annonce une rétrogradation en Fédérale 1 si la situation financière n'est pas assainie au deuxième rendez-vous. Malgré une mobilisation des supporteurs et des PME locales permettant de combler apparemment le déficit, la DNACG confirme la rétrogradation du club en Fédérale 1, et malgré les différents recours auprès de la Fédération Française de Rugby, du CNOSF et du tribunal administratif, la sanction est entérinée. Le club décide alors de dissoudre la section professionnelle afin d'éloigner le spectre d'une liquidation judiciaire du club et de démarrer le championnat de Fédérale 1 avec un bilan financier en bénéfice financier.
L’année suivante, le CS Bourgoin-Jallieu est promu en Championnat Pro D2 après sa victoire en demi-finale face à l'US Montauban. Bourgoin termine la saison 2013-2014 de Pro D2 à la huitième place du classement[27], en remportant notamment une victoire dans le derby face au futur champion de France le Lyon OU[28]. Lors de cette saison, l'équipe Reichel de Bourgoin atteint également les demi-finales du championnat de France[29].
- Descente en Fédérale 1 après liquidation judiciaire 2017
Le , le club est placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Vienne[30]. Il termine dernier de la Pro D2, est relégué en Fédérale 1 pour la saison 2017-2018 où il termine neuvième de la poule 1. La saison suivante, l’aventure se termine en 1/4 de finale contre Blagnac. L'année 2017 marque enfin la fin des soucis financiers du club avec une restructuration profonde du club.
Lors de la saison 2018-2019, le CSBJ termine premier de la poule 4 devant Dijon, mais s'incline de peu en quart de finale du trophée Jean-Prat contre Blagnac (16-21 et 13-12).
La saison 2019-2020 est plus compliquée. Le club figure dans une poule 2 relevée, en compagnie de Bourg-en-Bresse et de Narbonne, et figure à la cinquième place au moment où le championnat est arrêté pour cause de pandémie de Covid-19.
Intégration au championnat de France Nationale 2020
[modifier | modifier le code]Lors de la saison 2020-2021, le CSBJ intègre le nouveau championnat de France de Nationale et termine à la huitième place avec 45 points avant de terminer à la onzième place avec 59 points la saison 2021-2022, puis à la cinquième place avec 83 points la saison 2022-2023.
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]Couleurs et maillots
[modifier | modifier le code]Les couleurs du club sont le ciel et le grenat.
Logo
[modifier | modifier le code]- Ancien logo.
- Ancien logo.
Rivalités
[modifier | modifier le code]Bourgoin partageait anciennement une rivalité avec le FC Grenoble dans le « derby isérois » et aussi avec le Lyon OU dans un derby rhônalpin.
Dans le championnat de Nationale, les derbies face à Chambéry et Valence Romans font partie des rencontres les plus attendues de la saison.
Palmarès
[modifier | modifier le code]Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Autres Compétitions | Équipes de jeunes |
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Les finales de Bourgoin-Jallieu
[modifier | modifier le code]On accède à l’article qui traite d’une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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Stade toulousain | CS Bourgoin-Jallieu | 12-6 | Parc des Princes, Paris | 44 000 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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CS Bourgoin-Jallieu | RC Toulon | 45-38 (mt 19-20) | Stade Jean Bouin, Paris | 12 000 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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CS Bourgoin-Jallieu | Castres olympique | 18-9 | Stade de la Méditerranée, Béziers | 10 000 | |
AS Montferrand | CS Bourgoin-Jallieu | 35-16 | Stade de Gerland, Lyon | 31 986 | |
Northampton Saints | CS Bourgoin-Jallieu | 15-3 | The Stoop, Twickenham | 9 260 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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Section paloise | CS Bourgoin-Jallieu | 13-11 | Stade des Costières, Nîmes | 15 732 | |
Stade français Paris | CS Bourgoin-Jallieu | 27-19 | Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne | 22 000 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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Stade rochelais | CS Bourgoin-Jallieu | 22-20 | Stade Marcel-Deflandre, La Rochelle | 4 500 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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Castres olympique | CS Bourgoin-Jallieu | 27-26 | Parc des sports et de l'amitié, Narbonne | 5 000 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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Avenir aturin rugby | CS Bourgoin-Jallieu | 16 - 15[43] | Stade de la Mosson, Montpellier | 3 309 | |
CS Bourgoin-Jallieu | CO Le Creusot | 19 - 12[44] | Stade Marcel-Verchère, Bourg-en-Bresse | 12 000 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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CS Bourgoin-Jallieu | Stade beaumontois | 14 - 6[45] | Stade de Saint-Ruf, Avignon | ||
CS Bourgoin-Jallieu | SC Pamiers | 15 - 6[46] | Stade de Saint-Ruf, Avignon | 5 467 | |
CS Bourgoin-Jallieu | CO Le Creusot | 10 - 6[47] | Parc des Sports, Roanne | 9 395 |
Date | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu | Spectateurs |
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SC Tulle | CS Bourgoin-Jallieu | 24 - 19 | Stade Jean-Alric, Aurillac | 7 600 | |
SC Graulhet | CS Bourgoin-Jallieu | 22 - 21 | Stade Alexandre-Cueille, Tulle |
Chronologie des championnats
[modifier | modifier le code]La frise suivante montre l'évolution des championnats auxquels le CS Bourgoin-Jallieu a participé depuis la saison 1959-1960[48].
Personnalités
[modifier | modifier le code]Internationaux français que le club a fournis
[modifier | modifier le code]- Jacques Bouquet
- Hervé Chabowski
- Marc Cécillon
- Stéphane Glas
- Laurent Leflamand
- David Venditti
- Alexandre Chazalet
- Cédric Desbrosse
- Sébastien Chabal
- Jean Daudé
- Olivier Milloud
- Lionel Nallet
- Julien Bonnaire
- Pascal Papé
- Alexandre Péclier
- Florian Fritz
- Guillaume Boussès
- Benjamin Boyet
- Jean-François Coux
- Mickaël Forest
- Olivier Sourgens
- Julien Pierre
- Yann David
- David Janin
- Morgan Parra
- Alexandre Dumoulin
- Vincent Pelo
- Xavier Mignot
- Marco Tauleigne
- Ethan Dumortier
Joueurs emblématiques
[modifier | modifier le code]- Jacques Bouquet
- Jacques Palat
- Francis Gobbi[49],[50]
- Guy Betbeder
- Guy Tourlonnias
- Jean-Pierre Pesteil
- Marc Cécillon
- Patrick Ladouce
- Hervé Chabowski
- Jean-Pierre Gulliet
- Yves Théron
- Gilles Cassagne
- Patrice Favre
- Roland Rouchier
- Frédéric Nibelle
- Dominique Mazille
- Gilbert Brunat
- Stéphane Glas
- Michel Malafosse
- Alexandre Chazalet
- Frédéric Grange
- Alexandre Péclier
- Jean Daudé
- Ludovic Saunier
- Pascal Fernandez
- Jean-François Martin-Culet
- Laurent Gomez
- Laurent Leflamand
- Philippe Vessiller
- Jean-Pierre Sanchez
- Stéphane Trouilloud
- Pierre Raschi
- Julien Frier
- Pascal Peyron
- Jean-François Tordo
- David Venditti
- Franck Montanella
- Sébastien Bonnet
- Laurent Belligoï
- Mickaël Forest
- Anthony Forest
- Olivier Milloud
- Sébastien Chabal
- Lionel Nallet
- Julien Bonnaire
- Pascal Papé
- Florian Fritz
- Guillaume Boussès
- Benjamin Boyet
- Jean-François Coux
- Julien Pierre
- Yann David
- David Janin
- Benoît Cabello
- Renaud Boyoud
- Arnaud Costes
- Laurent Balue
- Christophe Laussucq
- Romain Magellan
- Laurent Giolitti
- Alexandre Bias
- Gérald Orsoni
- Romuald Boule
- Camille Levast
- Lyonel Vaïtanaki
- Morgan Parra
- Grégory Puyo
- Camille Levast
- Gaëtan Germain
- Lionel Rinck
- Noël Curnier
- Kilian Tripier
- Bogdan Leonte
- Jawad Djoudi
- Sascha Fischer
- Arnauld Tchougong
- James McLaren
- Mark McKenzie
- Umberto Cossara
- Isidoro Quaglio
- Federico Pucciariello
- Carlo Del Fava
- Ezio Galon
- Alberto Di Bernardo
- Mike Prendergast
- Chris Wyatt
- Andrei Chaliouta
- Serafín Dengra
- Pablo Cardinali
- Augusto Petrilli
- Matias Albina
- Matias Viazzo
- Wessel Roux
- Matthys Stoltz
- Grant Esterhuizen
- Rudi Coetzee
- Wessel Jooste
- Coenraad Basson
- Josh Holmes
- Eremodo Tuni
- Albert Vulivuli
- Nemani Nadolo
- Piet van Zyl
- Brando Va'aulu
- Nigel Geany
- David Morgan
- Glenn Davis
- Norm Berryman
- Roger Randle
- Scott Palmer
- Karena Wihongi
- Alex Tulou
- Tone Kopelani
- Bryce Williams
- James Wilson
- James Tofa
Capitaines
[modifier | modifier le code]Joueurs formés au club sacrés champions du monde des moins de 20 ans
[modifier | modifier le code]- Ethan Dumortier (2019)
Effectif 2024-2025
[modifier | modifier le code]Liste des entraîneurs
[modifier | modifier le code]Liste des présidents
[modifier | modifier le code]- 1906-1908 : François Armanet
- 1908-1914 : Raoul Besassier
- 1914-1920 : Henri Villon
- 1920-1924 : Louis Ochs
- 1924-1930 : M André
- 1930-1940 : Roger Cressol
- 1940-1944 : Dr Bizollon
- 1944-1954 : Elie Armanet
- 1954-1956 : André Diéderich
- 1956-1959 : Roger Mariani
- 1959-1960 : Clovis Cabanetos
- 1960-1960 : Maurice Maury
- 1960-1969 : Henri Perroud
- 1969-1980 : Pierre Berthier
- 1980-1980 : Bernard Thomassier
- 1980-1989 : René Berchemin
- 1989-1991 : Gérard Peyrefitte
- 1991-1996 : Daniel Garnier
- 1996-2009 : Pierre Martinet
- 2009-2009 : René Flamand
- 2009-2010 : Gaston Maulin
- 2010-2010 : Arnaud Tourtoulou
- 2010-2012 : Gaston Maulin
- 2012-2012 : Gérard Gerbelot
- 2012-2015 : Martial Manier
- 2015-2017 : Pierre-André Hafner
- 2017-2018 : Dario Lodola
- 2018- Henri-Guillaume Gueydan :
Structures du club
[modifier | modifier le code]Stade
[modifier | modifier le code]Équipe féminine
[modifier | modifier le code]Le club ouvre une section féminine vers 2018[57].
L'équipe est sacrée championne de France de Fédérale 2 en 2023[58].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- À cette date, et jusqu'en 1967, les communes de Bourgoin et de Jallieu sont distinctes.
Références
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- Billet 2006, p. 22.
- Billet 2006, p. 23.
- « Saint-Girons fête ses anciens », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- Billet 2006, p. 30.
- Billet 2006, p. 33.
- Billet 2006, p. 44.
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- Mérillon 1990, p. 331.
- « Gloups, c’est la coupe du monde de rugby en 2015 ! #6 », sur glou-glou.fr (consulté le ).
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- « Grenoble : les mammouths et le gratin », sur ladepeche.fr.
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- Nicolas Zanardi, « « C'était Bourgoin-Joyeux », le grand roman d'un village qui voulait conquérir le monde », sur midi-olympique.fr, Midi olympique, (consulté le ).
- « Toulouse croque Bourgoin sur un essai d'escroc », sur liberation.fr.
- « Daroque : « On m'a proposé un chèque en blanc !» », sur ladepeche.fr.
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- « "Le pire, un cauchemar... Putain, on y était, en finale" - Le ciel est tombé sur Bourgoin. Toute la ville y croyait. Retour sur une semaine d'euphorie partagée », sur liberation.fr.
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- « 2e DIVISION FÉDÉRALE 1970-1971 », sur finalesrugby.fr.
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- « Après 16 ans au CSBJ, retour sur la carrière de Bogdan Leonte et les adieux à Rajon du capitaine emblématique », sur ledauphine.com.
- « Nationale : le capitaine du CSBJ prolonge de deux saisons », sur ledauphine.com.
- « CSBJ : un cadre de l’effectif prolonge », sur ledauphine.com.
- « Notre équipe », sur csbj-rugby.fr (consulté le )
- S. F., « Un titre surprise », Midi olympique vert, no 911, , p. 20.
- A. O., « Au bout d'une saison magistrale, les Berjalliennes deviennent championnes de France ! », Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- CSBJ Rugby – Livre d'Or, CSBJ Rugby, .
- [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395X).
- Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, Éditions de La Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6).
- Jean Arrouye, Pierre Sansot et Pierre Villepreux, Le rugby entre ciel et grenat, Bourgoin-Jallieu, Ville de Bourgoin-Jallieu, , 68 p. (ISBN 978-2-9510613-0-9).
- Éric Clert et Céline Derbekian, Dans l'intimité du CS Bourgoin-Jallieu - Entrez au cœur du CSBJ Rugby, Musée Victor Charreton, .
- Yves Billet, 1906-2006 - CSBJ RUGBY 100 ans : Du Grenat dans le Ciel, CSBJ Rugby, , 95 p..
- Pierre Martinet (préf. Guy Savoy), Intraitable, Paris, Plon, , 272 p. (ISBN 2259282822).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :