Collection Pinault — Wikipédia
Pinault Collection | |
Création | 1999 |
---|---|
Fondateurs | François Pinault |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Paris France |
Direction | Jean-Jacques Aillagon |
Activité |
|
Société mère | Artémis |
Site web | www.pinaultcollection.com/en |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
La collection Pinault est la collection d'œuvres appartenant à l’homme d'affaires François Pinault et sa famille, en propre ou via des sociétés commerciales. La collection Pinault comporte plusieurs milliers d'œuvres, essentiellement représentatives de l'art moderne et de l'art contemporain, sous forme de tableaux mais aussi de photos ou d'installations visuelles ou sonores.
La collection, initialement gérée par plusieurs sociétés commerciales[note 1], est, depuis fin 2020, exploitée par une société et sous une marque commune, Pinault Collection.
Historique
[modifier | modifier le code]La collection
[modifier | modifier le code]Initiée par François Pinault dans les années 1970 avec l'acquisition de son premier tableau, Cour de ferme par Paul Sérusier, elle se complète rapidement de tableaux de peintres du début du XXe, tels que Picasso, Georges Braque, Fernand Léger ou Yves Tanguy[1].
François Pinault passe de l'art moderne à l'art contemporain avec l'achat d'une œuvre de Jeff Koons (Equilibrium) en 1985[2] et du tableau Losangique II de Piet Mondrian pour 8,8 millions de $ en 1990. Profitant d'un repli du marché, il accumule des œuvres d'artistes du pop-art, tels que Robert Rauschenberg ou Andy Warhol[1],[2]. Les expressionnistes abstraits sont aussi largement présents, avec Mark Rothko, Barnett Newman, Jackson Pollock ou Willem de Kooning. Par la suite, il fait ses acquisitions directement dans les ateliers d'artistes, dont ceux de Jeff Koons, Cy Twombly, Richard Serra, Damien Hirst, Cindy Sherman, Marlene Dumas, David Hammons[1].
La taille de la collection, détenue en propre ou non, n'est pas connue avec certitude, les chiffres annoncés (5 000 selon François Pinault, 4 350 selon Jean-Jacques Aillagon en 2019) variant d'autant plus que sa gestion est très active, les achats et les ventes se succédant. L'inventaire en est d'autant plus difficile que parmi les œuvres présentées lors d'expositions, une partie n'appartient pas à la collection et provient de prêts à court ou long terme[2].
Certaines ventes relèvent d'un coup de poker : c'est le cas de certaines créations de Damien Hirst acquises alors que sa cote s'est sérieusement ternie en 2008. Deux cent-vingt d'entre elles sont présentées au Palais Grassi en 2017 au cours de l'exposition « Le Trésor de l'épave de l'Incroyable », et toutes sont vendues à l'issue de l'exposition à des prix jugés « astronomiques »[2].
Projets de lieux d'exposition
[modifier | modifier le code]En 2000, François Pinault annonce le projet de construire un musée sur l'ancien site des usines Renault sur l'île Seguin[3]. Les médias amalgament le projet artistique de Pinault avec la création d'une fondation, titre utilisé par les services de communication de l'homme d'affaires, alors qu'aucune structure de type fondation n'a été créée, sa collection d'art moderne étant hébergée par une société commerciale détenue par sa société Artemis[note 2],[4], si ce n'est la François Pinault Foundation, une fondation de droit néerlandais immatriculée en 2006 à Amsterdam, et créée pour faciliter le transit des œuvres prêtées par Artemis pour des expositions et à y apposer le label « Pinault »[5]. François Pinault se retire du projet en avril de la même année[3].
Il se tourne alors vers l'Italie et choisit de montrer sa collection à Venise, au Palazzo Grassi, acquis en et rénové en 2006. Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture, est alors responsable de la collection Pinault. À ce premier lieu d'exposition viennent s'ajouter la Punta della Dogana (2009) et le Teatrino (2013), toujours à Venise[6].
Sites d'exposition
[modifier | modifier le code]Venise : Palazzo Grassi
[modifier | modifier le code]En 2005, François Pinault rachète au groupe Fiat le Palazzo Grassi à Venise. Le site comprend deux bâtiments : un palais historique construit au milieu du XVIIIe siècle au bord du Grand Canal et un ancien théâtre adjacent tombé en ruine[7]. Le palais est rénové par l'architecte japonais Tadao Andō et inauguré en 2006 avec la première exposition d’une sélection d'œuvres de Pinault Collection[8].
L'ancien théâtre est reconstruit par Tadao Andō en 2013 avec un auditorium et une salle de conférence de 225 places[9].
Venise : Punta della Dogana
[modifier | modifier le code]En 2007, François Pinault remporte contre la Fondation Solomon R. Guggenheim l'appel d'offres lancé par la Ville de Venise pour la cession de la concession du bâtiment des Douanes vénitiennes afin de les transformer en un musée d'art contemporain[10]. François Pinault fait de nouveau appel à l'architecte japonais Tadao Andō pour réhabiliter cet ancien entrepôt du XVIe siècle, désaffecté depuis une trentaine d'années[11].
Le nouveau musée ouvre ses portes en [12]. Il offre une surface exploitable de 5 000 m2[13].
Paris : Bourse de commerce
[modifier | modifier le code]À la suite de l'appel à projet Réinventer Paris lancé en 2014 par la Ville de Paris, la mairie de Paris initie à la fin de l'été 2015 les négociations avec la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Paris-Ile-de-France pour obtenir la cession de la Bourse de commerce, bâtiment[14] qui lui avait été cédé en 1949 par la Ville de Paris pour un franc symbolique[15]. La Bourse de commerce nécessitant des coûts d'entretien élevés, la Chambre de Commerce et d'Industrie se montre dans un premier temps réceptive au projet, sans pour autant juger les conditions de rachat de l'édifice satisfaisantes[16]. La vente à la mairie de Paris est finalement conclue pour un montant de 86 millions d'euros[17].
L'annonce officielle de l'installation de la collection d'art contemporain de François Pinault à la Bourse de Commerce de Paris a lieu le à l'Hôtel de Ville de Paris en présence d'Anne Hidalgo, maire de la ville[18]. Le partenariat conclu entre la Mairie de Paris et François Pinault accorde à ce dernier un bail emphytéotique de cinquante ans pour l'exploitation de la Bourse de Commerce de Paris[19]. Le montant des travaux de remise aux normes et de rénovation est estimé à 108 millions d'euros, entièrement à la charge de François Pinault et de sa famille, le contrat de location étant établi entre la Ville de Paris et la holding familiale de François Pinault[20].
La transformation du bâtiment en musée est confiée à Tadao Andō avec une équipe de maîtrise d'œuvre composée de Pierre-Antoine Gatier (architecte en chef des monuments historiques), Lucie Niney et Thibault Marca (agence d'architecture NeM), et le groupe Setec pour le volet technique[21]. Au centre du projet de Tadao Ando, la construction d'un cylindre de 30 m de diamètre pour 9 m de haut, une sorte de « bâtiment dans le bâtiment »[22]. Un restaurant est prévu au 3e étage[22] confié au chef cuisinier français Michel Bras[23].
Le site parisien s'étend sur 3 000 m2 de surface d'exposition. François Pinault précise que le musée de la Bourse de commerce opèrera en coordination avec les musées vénitiens de Pinault Collection[24] et présentera 10 expositions par an. L'ouverture annoncée pour [25] a été reportée au printemps 2021 à la suite de retards dus à la pandémie de Covid-19[26]. Son ouverture a lieu en mai 2021[27].
En juin 2021, Marianne révèle les mauvaises conditions de travail des agents d’accueil du musée, employés par le prestataire Marianne International sur le site de la Bourse de commerce[28].
En septembre 2021, Emma Lavigne est nommée directrice générale du musée[29].
Expositions
[modifier | modifier le code]Début | Fin | Lieu | Titre | Notes | Source |
---|---|---|---|---|---|
Palazzo Grassi | Where are we going? | 1re exposition officielle de la Pinault Collection | [8] | ||
Palazzo Grassi | Picasso, la joie de vivre, 1945-48 | Partenariat avec le Musée Picasso d'Antibes alors en rénovation | [30] | ||
Palazzo Grassi | La collection François Pinault, une sélection post-pop | ||||
Palazzo Grassi Punta della Dogana | Mapping the Studio: Artists from the François Pinault Collection | [31] | |||
Punta della Dogana | Prima Materia | Curation par Caroline Bourgeois, Michael Govan | [32] | ||
Palazzo Grassi | Rudolf Stingel | [33] | |||
Punta della Dogana | Accrochage | ||||
Palazzo Grassi/ Punta della Dogana | Trésors de l'épave de l'Incroyable | Œuvres de Damien Hirst | [34] | ||
Punta della Dogana | Dancing with myself | Partenariat avec le Musée Folkwang d'Essen | [35] | ||
Palazzo Grassi | Cows by the water | Œuvres d'Albert Oehlen | [35] | ||
Palazzo Grassi | La Pelle | Œuvres de Luc Tuymans | [36] | ||
Mai 2021 | janvier 2022 | Palazzo Grassi/ Punta della Dogana | Bruce Nauman: contrapposto studies | Œuvres de Bruce Nauman | [37] |
Parallèlement aux expositions organisées dans les musées gérés en propre, Pinault Collection présente régulièrement une sélection d'œuvres dans d'autres sites, en France et à l'étranger, et développe une politique soutenue de prêts d'œuvres aux institutions françaises et étrangères.
Année | Lieu | Titre | Source |
---|---|---|---|
2007 | Lille | Passage du temps | [38] |
2009 | Moscow Garage Museum | A state of the world? | [39] |
2009 | Dinard | Qui a peur des artistes ? | [38] |
2011 | Séoul | Agony and Ecstasy | [40] |
2013 | Paris Conciergerie | Triple Tour | [41] |
2013 | Dunkerque | [38] | |
2014 | Grimaldi Forum Monaco | Dancing with Myself | [42] |
2016 | Essen Folkwang Museum | Dancing with Myself | [43] |
2017 | Stockholm Fotografiska | Résonance | |
2018 | Rennes, Couvent des Jacobins - Musée des Beaux-Arts | Debout | [44] |
2021 | Rennes, Couvent des Jacobins | Au-delà de la couleur, le noir et le blanc dans la Collection Pinault | |
2023 | Rennes, Couvent des Jacobins | Forever Sixties, l'esprit des années 1960 dans la Collection Pinault |
Autres activités
[modifier | modifier le code]Résidence d'artistes
[modifier | modifier le code]Fin 2015, Pinault Collection inaugure sa première résidence d'artistes à Lens[45]. Le bâtiment, un ancien presbytère ravagé par un incendie, est situé dans l'ancienne cité minière à proximité immédiate du Louvre-Lens. L'agence NeM/ Niney et Marca architectes réhabilite le bâtiment existant en logement et créée un atelier dans le jardin[46].
Les artistes en résidence sont sélectionnés par un comité composé de représentants de Pinault Collection, de la FRAC Nord-Pas-de-Calais, du Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, du Louvre-Lens et du LaM[47]. Depuis sa création, cette résidence a accueilli les artistes américains Melissa Dubbin et Aaron S.Davidson (2015/2016)[45], Edith Dekyndt (2016/2017), Lucas Arruda (2017/2018), Hicham Berrada (2018/2019)[48], Bertille Bak (2019/2020)[49], Enrique Ramirez (2020/2021)[50], Benoît Piéron (2022/2023)[51].
Prix Pierre Daix
[modifier | modifier le code]En 2015, en hommage à son ami écrivain Pierre Daix décédé en 2014, François Pinault crée le Prix Pierre Daix qui récompense chaque année un livre d'exception sur l'Histoire de l'art contemporain et moderne. Le prix, organisé par Pinault Collection, est doté de 10 000 euros[52].
Année | Lauréat | Ouvrage | Source |
---|---|---|---|
2015 | Yve-Alain Bois | Catalogue raisonné de l'œuvre d'Ellsworth Kelly et Marie-Anne Lescourret pour Aby Warburg ou la tentation du regard | [53] |
2016 | Maurice Fréchuret | Effacer. Paradoxe d’un geste artistique | [54] |
2017 | Élisabeth Lebovici | Ce que le sida m'a fait - Art et activisme à la fin du XXe siècle | [55] |
2018 | Pierre Wat | Pérégrinations. Paysages entre nature et histoire | [56] |
2019 | Rémi Labrusse | Préhistoire. L'envers du temps | [57] |
2020 | Pascal Rousseau | Hypnose. Art et hypnotisme de Messmer à nos jours | [58] |
2021 | Germain Viatte | L'envers de la médaille | [58] |
2022 | Jérémie Koering | Les Iconophages | [59] |
2023 | Paula Barreiro López | Compagnons de lutte. Avant-garde et critique d’art en Espagne pendant le franquisme | [60] |
Revue Pinault Collection
[modifier | modifier le code]Revue Pinault Collection est une revue semestrielle qui présente les activités de Pinault Collection à Venise, Paris, et dans le monde. La revue est éditée depuis 2013[61].
Structures juridiques exploitantes
[modifier | modifier le code]Créée en 1999, l'entreprise devient Pinault Collection à partir de 2013. Son actif est composé d'une grande partie de la collection Pinault (2 800 œuvres d'art comptabilisées au bilan 2016 pour un montant de 826 millions d'euros[5], 5 000 œuvres annoncées en 2019[2]).
Pinault Collection est une société anonyme à actionnaire unique de droit français[62] dirigée par François Pinault (président) et Sylvain Lefort, ancien membre de cabinet d'Emmanuel Macron[63],[2]. Les activités du musée parisien de la Bourse du commerce (ouvert au printemps 2021) sont gérées par Collection Pinault-Paris[64], filiale de la financière Pinault[4] créée en 2014 avec un capital social de 130 millions d'euros, et dirigée par François Pinault (président) et Martin Béthenod (directeur général)[5].
Les activités du Palazzo Grassi à Venise sont gérées par Palazzo Grassi Spa, une filiale italienne détenue à 80 % par la société Pinault Collection-Paris, le solde restant appartenant à la mairie de Venise[4],[5], propriétaire du Palazzo Grassi et de la Punta della Dogana[65]. La société Palazzo Grassi Spa est dirigée par Martin Béthenod[66].
Une autre partie des œuvres appartiennent en propre à François Pinault[5],[2].
La société Pinault Collection, contrôlée par la financière Pinault, est absorbée par Pinault Collection-Paris en novembre 2020[67] dans le but de rationaliser la gestion de la collection d'art de François Pinault. Sa collection est alors estimée à 1,5 milliard d'euros[67].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Pinault Collection, détentrice d'une partie de la collection, et chargée de sa gestion et de sa valorisation (achats et ventes, partenariats institutionnels et culturels, prêts d'œuvres, résidence d'artistes, soutien à la création et à l'histoire de l'art moderne et contemporain), Collection Pinault-Paris gérant du musée parisien de la Bourse du commerce et la société Palazzo Grassi Spa gérant les sites d'exposition du Palais Grassi et de la Punta della Dogana à Venise.
- (fr) Jean-Michel Tobelem est un universitaire français (professeur associé à l'université de Panthéon Sorbonne), spécialiste des institutions culturelles.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Susan Adams, « The Artful Billionaire », Forbes, (lire en ligne).
- Fredet 2019.
- Elsa Vivant, « Inconstance du collectionneur ou calcul de l’entrepreneur ? », Politix, no 88, (lire en ligne).
- David Bensoussan, « François Pinault, le parrain de l'art contemporain », Challenges, (consulté le ).
- David Bensoussan, « Révélations sur les finances de Pinault collectionneur », sur challenges.fr, .
- « Après Venise, François Pinault au cœur de Paris pour sa collection d'art », Le Point, 27 avril 2016.
- Defawe Philippe, François Pinault s'offre le Palazzo Grassi à Venise, lemoniteur.fr, 29 avril 2005 (consulté le 15 octobre 2019).
- « Pinault dévoile sa collection au Palazzo Grassi », la-croix.com, 30 avril 2006 (consulté le 15 octobre 2019).
- « Venise : François Pinault reprend en main un troisième site », sur francetvinfo.fr, 6 décembre 2016 (consulté le 15 octobre 2019).
- François Pinault remporte la "bataille de Venise" contre Guggenheim, lemonde.fr, 5 avril 2007
- Milena Chessa, « La pointe d’architecture contemporaine de Tadao Ando à Venise », sur lemoniteur.com, 16 février 2011 (consulté le 15 octobre 2019).
- Harry Bellet, « François Pinault met l'art à la Pointe de la Douane », sur lemonde.fr, 3 juin 2009 (consulté le 15 octobre 2019)
- « Pinault signe l'acte de concession de la "Pointe de la Douane" », sur batiactu.com, 8 juin 2007 (consulté le 15 octobre 2019).
- « La Collection Pinault va s’installer à la Bourse du Commerce, c’est confirmé ! », MetroNews, 27 avril 2016.
- « François Pinault ouvrira son musée à la Bourse du commerce », La Croix, 27 avril 2016.
- « La Fondation Pinault donnée gagnante à la Bourse du Commerce de Paris », Le Figaro, 18 avril 2016.
- « Musée Pinault: la Mairie de Paris débourse 86 millions d'euros », sur lefigaro.fr, .
- « Anne Hidalgo : "Jamais la collection Pinault n'aurait dû échapper à la France" », Libération, 27 avril 2016.
- « La Fondation Pinault, un joli coup pour la Ville de Paris », Le Monde, 27 avril 2016.
- « François Pinault investit la Bourse », Le Monde, 27 avril 2016.
- Harry Bellet, « François Pinault investit la Bourse », sur lemonde.fr, 27 avril 2016 (consulté le 15 octobre 2019).
- Romain Jeanticou, « François Pinault s'offre son musée d'art contemporain au cœur de Paris », sur telerama.fr, 27 juin 2017 (consulté le 15 octobre 2019).
- Alice Bosio, « Le futur restaurant de la Bourse de Commerce confié à Michel Bras », FigaroScope, 27 février 2018.
- Harry Bellet, François Pinault : « Un musée ne peut être un lieu où on se contente de montrer », sur lemonde.fr, 27 avril 2016 (consulté le 15 octobre 2019).
- « La Bourse de Commerce-Pinault Collection sera inaugurée en juin 2020 à Paris », sur Connaissance des Arts, (consulté le ).
- « Report de l'ouverture de la Bourse de Commerce-Pinault Collection », sur Connaissance des arts, (consulté le ).
- (en-US) « Bourse de Commerce-Pinault Collection to Open in Paris as Lockdown Ends », sur artforum.com (consulté le ).
- Jean-Loup Adenor, « Collection Pinault : derrière le luxe, le malaise des agents d'accueil de la Bourse de commerce », sur marianne.net, (consulté le ).
- « Bourse de Commerce : Emma Lavigne nommée directrice générale par François Pinault », sur Connaissance des Arts (consulté le ).
- Un peu de Pinault et beaucoup de Picasso au Palazzo Grassi de Venice, lorientlejour.com, 14 novembre 2016 (consulté le 15 octobre 2019)
- « Ouverture de Punta della Dogana à Venise », sur letemps.ch, 8 juin 2009 (consulté le 15 octobre 2019).
- (it) Prima Materia, sur arte.it, 30 mars 2013 (consulté le 15 octobre 2019).
- (en) Costas Voyatzis, « Rudolf Stingel Takes Over Palazzo Grassi in Venice, Italy », sur yatzer.com, 25 juin 2013 (consulté le 15 octobre 2019).
- Bernard Genies, « Le trésor retrouvé de Damien Hirst à Venise », sur nouvelobs.com, 8 avril 2017 (consulté le 15 octobre 2019).
- Julien Bordier, À Venise, Pinault dans ses œuvres, lexpress.fr, 22 avril 2018 (consulté le 15 octobre 2019)
- La Pelle - Luc Tuymans, palazzograssi.it, 24 mars 2019 (consulté le 15 octobre 2019)
- (en) « palazzo grassi explores bruce nauman's life and legacy with 'archive for the future' online conversations », sur designboom | architecture & design magazine, (consulté le ).
- Roxana Azimi, Pourquoi la Collection Pinault s'expose-t-elle en province ?, lequotidiendelart.com, 21 juin 2018 (consulté le 15 octobre 2019)
- Maurizio Kattelan, Collection Francois Pinault in Moscow, artinvestment.ru, 20 mars 2009 (consulté le 15 octobre 2019)
- (en) François Pinault Collection enchants Asia Seoul, flash---art.com, 5 septembre 2011 (consulté le 15 octobre 2019)
- Claire Bommelaer, La collection Pinault à la Conciergerie, lefigaro.fr, 12 avril 2013 (consulté le 15 octobre 2019)
- Maaike Hamerlinck, Art Lovers : histoires d’art dans la collection Pinault, openedition.org, 2014 (consulté le 15 octobre 2019)
- Benjamin Locoge, La collection Pinault se dévoile à Essen, parismatch.com, 23 novembre 2016 (consulté le 15 octobre 2019)
- Jérôme Gicquel, Rennes: L’exposition de la Collection Pinault a approché les 100.000 visiteurs, 20minutes.fr, 10 septembre 2018 (consulté le 15 octobre 2019)
- Geoffroy Deffrennes, Lens, capitale (éphémère) de l'art contemporain, lepoint.fr, 8 décembre 2015 (consulté le 15 octobre 2019)
- Sabrina Silamo, À Lens : Une résidence d’artiste avec vue sur les terrils, thegoodhub.com, 3 décembre 2018 (consulté le 15 octobre 2019)
- Lens : François Pinault inaugure sa résidence d'artistes au cœur de la cité minière, francetvinfo.fr, 4 décembre 2015 (consulté le 15 octobre 2019)
- « LENS Résidence d’artistes Pinault : après la Belge Edith Dekyndt, Lucas Arruda et Hicham Berrada », sur lavoixdunord.fr, 16 janvier 2017 (consulté le 15 octobre 2019).
- Voir sur actu.fr.
- Christian Vincent, « Tourcoing : le Fresnoy et la fondation Pinault s’enflamment pour Enrique Ramirez », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- Sophie Benard, « Benoît Piéron, du sang frais dans l'art contemporain », sur Slate.fr, (consulté le )
- (en) Robin Scher, Inaugural Winners of Pierre Daix Art Book Prize Announced, artnews.com, 24 November 2015 (consulté le 15 octobre 2019)
- 1er Prix Pierre Daix, dewitt.ch, 2 décembre 2015 (consulté le 15 octobre 2019)
- Maurice Fréchuret lauréat du prix Pierre Daix, leparisien.fr, 28 novembre 2016 (consulté le 15 octobre 2019)
- Le prix Pierre Daix décerné à Elisabeth Lebovici, lefigaro.fr, 11 décembre 2017 (consulté le 15 octobre 2019)
- Pauline Leduc, Pierre Wat, lauréat du prix Pierre Daix 2018, livreshebdo.fr, 3 décembre 2018 (consulté le 15 octobre 2019)
- « Rémi Labrusse, lauréat du prix Pierre Daix 2019 », sur Livres Hebdo (consulté le ).
- « Les lauréats 2020 et 2021 du prix Pierre Daix », sur Livres Hebdo (consulté le ).
- « Jérémie Koering, lauréat du prix Pierre-Daix », sur Livres Hebdo (consulté le )
- « Prix Pierre Daix : Paula Barreiro López, lauréate 2023 », sur Le Quotidien de l'Art, (consulté le )
- Pôle Art, groupeartemis.com (consulté le 15 octobre 2019).
- (fr) « Pinault Collection », sur Infogreffe.
- « Sylvain Fort remplace Jean-Jacques Aillagon à la direction de Pinault Collection », connaissancedesarts.com, 22 mai 2019 (consulté le 15 octobre 2019).
- (fr) « Collection-Pinault-Paris », sur Infogreffe.
- (it) « Palazzo Grassi spa entrano Zuin e Ceron », La Nuova di Venezzia, (consulté le ).
- (en) « Martin Bethenod Named Director of Palazzo Grassi-Punta della Dogana », artdaily.com.
- Voir sur challenges.fr.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alison Gingeras, Jack Bankowsky, Where Are We Going?: Selections from the François Pinault Collection, ed. Skira, (ISBN 978-8876247569)
- Alison M. Gingeras, Sequence 1: Painting and Sculpture from the François Pinault Collection, ed. Skira, (ISBN 978-8861302167)
- Caroline Bourgeois, Un certain état du monde?: A Selection of Works from The François Pinault Foundation, ed. Skira, (ISBN 978-8857201313)
- Jean-Gabriel Fredet, La guerre secrète des milliardaires de l’Art : Pinault-Arnault, les nouveaux Médicis ?, Humensis, (ISBN 9791032905272, lire en ligne)
- Philip Jodidio, Tadao Ando Venice: The Pinault Collection at the Palazzo Grassi and the Punta Della Dogana, ed. Skira Rizzoli, (ISBN 978-0847834105)
- Fabrice Bousteau, Giandomenico Romanelli, Palazzo Grassi : François Pinault Foundation, ed. Beaux Arts Editions, (ISBN 978-2842789206)
- François Pinault, Martin Bethenod, Caroline Bourgeois, Albert Oehlen: Cows by the Water, ed. Marsillo, (ISBN 978-8831729031)