Computer Sciences Corporation — Wikipédia

Computer Sciences Corporation
logo de Computer Sciences Corporation

Création [1]
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Roy Nutt et Fletcher Jones[1]
Forme juridique Profit Corporation (d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Action New York Stock Exchange (CSC)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Falls Church, Virginie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Mike Lawrie (CEO)[3]
Activité SSII, Conseil
Produits Conseil en management, Intégration de systèmes, Infogérance
Filiales CSC India, Computer Sciences Raytheon
Effectif 66 000 (2016)[4]
Site web CSC

Chiffre d'affaires en diminution 8.1 milliards $ (2015)[4]
Résultat net 759 millions $ (2011)
Ancien siège d'El Segundo.

Computer Sciences Corporation (CSC, NYSE : CSC) est une société de services en ingénierie informatique américaine.

L'entreprise a fusionné en 2016 avec Hewlett Packard Enterprise (HPE) Entreprise Services, pour devenir un des leaders du secteur. La nouvelle entité se nomme DXC Technology[5].

Le , Computer Sciences Corporation a été fondé par Roy Nutt et Fletcher Jones[1] avec 100 dollars[6]. Dès le début, CSC se base sur la technologie naissante de l'ordinateur : Nutt gère les aspects techniques et Jones la partie commerciale[6].

En 1959, le premier client est Honeywell[1].

En mai 1961, un contrat est signé avec le Jet Propulsion Laboratory de la National Aeronautics and Space Administration[1].

Dès avril 1962, l'entreprise enregistre un chiffre d'affaires annuel de plus d'un million de dollars[1].

La compagnie réussit rapidement et devient, en 1968, la première compagnie de logiciels informatiques cotée en bourse.[réf. nécessaire]

Au deuxième semestre 2015, CSC scinde ses activités en deux, entre d'une part les activités qu'elle réalise avec l'administration américaine, et d'autre part les projets qu'elle mène auprès des entreprises et du secteur public au niveau mondial[7]. Les activités destinées aux agences gouvernementales sont fusionnées avec SRA International, pour créer un nouvel ensemble appelé CSRA qui regroupe 19 000 salariés pour un chiffre d'affaires de 5,5 milliards de dollars[8].

En mai 2016, Hewlett Packard Enterprise fusionne ses activités de services aux entreprises avec CSC, dans une transaction d'une valeur estimée à 8,5 milliards de dollars. Ces activités fusionnées représentent 37 % des activités de HP Enterprise pour un chiffre d'affaires de 4,7 milliards de dollars[9].

Identité visuelle (logo)

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CSC a réalisé 16 milliards de dollars américain de chiffres d'affaires en 2011[11].

En 2016, elle compte environ 56 000 personnes réparties sur 60 pays[4].

Sur l'année fiscale 2010, CSC est le 14e plus grand fournisseur du gouvernement américain[12] et est notamment fournisseur du département de la Défense des États-Unis.

CSC est placée 155e sur le classement Fortune 500 du magazine Fortune (2011)[13] et fait partie du World’s Most Admired Companies du même magazine[13]. Elle est également deuxième sur la branche des services informatiques (IT services) toujours selon Fortune (2011)[11].

Implantations

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Historiquement, le siège de l'entreprise était situé depuis mai 1963 à El Segundo en Californie[1]. Il est déplacé en 2008 à Falls Church en Virginie, dans la région métropolitaine de Washington[1].

Au niveau mondial, CSC est implanté dans 90 pays[13]. L'entreprise a quatre implantations principales avec celle de Falls Church (Amérique), Singapour (Asie), Sydney (Australie) et Aldershot (Europe, Moyen-Orient et Afrique).

En France, CSC est implanté à La Défense (siège national et pour l'Europe de l'ouest et du sud), Charenton et Toulouse. L'entreprise y était dirigée par Claude Czechowski jusqu'en 2013. Pierre Bruno est le nouveau Président de la filiale française depuis 2013.[réf. souhaitée]

  • Chief executive officer (CEO) :
    • Fletcher Jones (1959-1972, cofondateur) ;
    • Bill Hoover (1972-1995) ;
    • Van B. Honeycutt (1995-2007) ;
    • Mike Laphen (2007-2012), qui devra rendre 4,35 millions de dollars après son départ forcé pour éviter une procédure judiciaire à la suite d'une action de la SEC sur les 15,5 millions de dollars gagnés en 2010 et les 11,5 millions de dollars gagnés en 2011[14] ;
    • Mike Lawrie (2012-).

Parrainage sportif

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CSC Danemark parrainait à partir de 2001 l'équipe cycliste CSC-Tiscali, devenue Team CSC en 2003. En 2009, l'équipe devient l'équipe cycliste Saxo Bank à la suite du retrait de CSC. CSC s'est retiré du cyclisme pour parrainer en 2011 l'écurie de Formule 1 Virgin Racing, devenue Marussia F1 Team.

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h (en) « CSC Timeline », CSC (consulté le ).
  2. Répertoire mondial des LEI (base de données en ligne), consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. (en) « Board of Directors », CSC (consulté le ).
  4. a b et c (en) « Company Profile », CSC (consulté le )
  5. « DXC, une nouvelle société de services à l’échelle mondiale ! », BVEx France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « Five Decades of Success », CSC (consulté le ).
  7. « L'américain CSC se scinde en deux », sur lemondeinformatique.fr, .
  8. La scission de CSC officialisée en Bourse ce 30 novembre, Ridha Loukil, Usine Digitale, 30 novembre 2015.
  9. « HPE se scinde en deux à nouveau », Les Échos, 25 mai 2016.
  10. a b c et d (de) « Fünf Jahrzehnte vie CSC-Logos », CSC (consulté le ).
  11. a et b (en) [PDF] « Annual Report 2011 », CSC (consulté le ).
  12. (en) « Top 100 Contractors Report Fiscal Year 2010 », Federal Procurement Data System (consulté le ).
  13. a b et c (en) « CSC Company profile » [PDF], CSC, (consulté le ).
  14. Julie Bort, « The SEC just clawed back $4 million from the former CEO of tech giant CSC and accused it of fraud », sur Business Insider (consulté le )

Liens externes

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