Corswarem — Wikipédia
Corswarem (nl) Korsworm | |||||
Église Saint-Victor | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Liège | ||||
Arrondissement | Waremme | ||||
Commune | Berloz | ||||
Code postal | 4257 | ||||
Zone téléphonique | 019 | ||||
Démographie | |||||
Population | 1 073 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 241 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 42′ 24″ nord, 5° 12′ 48″ est | ||||
Superficie | 446 ha = 4,46 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Région wallonne Géolocalisation sur la carte : province de Liège | |||||
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Corswarem (en wallon Cwareme, en néerlandais Korsworm) est une section de la commune belge de Berloz située en Wallonie dans la province de Liège. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977 qui fut transferée de la province de Limbourg en 1963 à la suite de la fixation définitive de la frontière linguistique.
Le village est arrosé par la Grande Bek.
Démographie
[modifier | modifier le code]- Sources:INS, Rem:1831 jusqu'en 1970=recensements, 1976= nombre d'habitants au 31 décembre
Histoire
[modifier | modifier le code]Les premières mentions d'une seigneurie de Corswarem remontent à 1213 et 1218 dans deux chartes de Louis II, comte de Looz[1] où on trouve Robert, chevalier de Corswarem dit Robert I de Corswarem qui était issu de la famille de Berlo[2].
L'ancien moulin à vent cité en 1715 existe toujours[3].
Ferme de la Botte d’or se situe probablement à l’emplacement de l’ancienne basse-cour du château de Looz-Corswarem qui est tombé en ruines au début du XVIIe siècle.
- Le Vieux Moulin
- Ferme de la Botte d’or
Les Templiers et les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Du point de vue des ordres religieux, les Templiers se sont probablement installés à Corswarem dans la seconde moitié du XIIe siècle. Ils y possédaient une maison et des terres sur lesquelles ils cultivaient de l'épeautre, du froment et du seigle[4] et qui furent ensuite dévolues aux Hospitaliers[5]. Le Temple, laissé à l’abandon, finit par s’écrouler en 1964. Il ne reste aujourd’hui que le nom de la rue pour rappeler le souvenir des moines soldats.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (fr + la) Hilarion Noël de Villenfagne D'Ingihoul, Essais critiques sur différents points de l'histoire civile et littéraire du ci-devant Pays de Liège, t. II, (lire en ligne), p. 277-284 (doc. n°1-2)
- Charles Cowley, Foundation for Medieval Genealogy, « Medieval Lands, A prosopography of medieval European noble and royal: Lower Lotharingia Nobility », sur www.fmg.ac (consulté le ) ; Félicien Victor Goethals, Miroir des Notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du Nord de la France, Polack-Duvivier, (lire en ligne), p. 909-910 ; Hilarion Noël de Villenfagne D'Ingihoul, Mélanges pour servir à l'histoire civile, politique et littéraire du ci-devant Pays de Liége, Liège, Duvivier, (lire en ligne), p. 95-97
- 50° 43′ 00″ N, 5° 13′ 05″ E
- Chestret de Haneffe, « L'ordre du Temple dans l'ancien diocèse de Liège ou la Belgique orientale », Compte rendu des séances de la commission royale d'histoire, ou recueil de ses bulletins, 5e série, t. IX, , p. 312, 345 (lire en ligne)Voir aussi « l'inventaire des biens ayant appartenu à l'ordre du Temple dans le diocèse de Liège » réalisé en 1313, pièces justificative n°8, p. 345: « le maison de CourWaremme ».
- (fr + la) Anne-Marie Legras, L'enquête pontificale de 1373 sur les biens de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem : L'enquête dans le prieuré de France, vol. 1, Editions du Centre National de la Recherche Scientifique, , 524 p. (ISBN 978-2-2220-3404-9, présentation en ligne), p. 154 ; Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, (OCLC 15151153, lire en ligne), p. 745Maison de Cowraeme, « domui de Corwareme, cum capella dicti ordinis, dudumque Templi ». À cette époque, il s'agit d'une commanderie mineure avec un recteur qui dépendait de la baillie d'Avaltère, un membre de la commanderie de Chantraine.
Liens externes
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