Maison de Corswarem — Wikipédia
Maison de Corswarem | |
Armoiries. | |
Blasonnement | Écartelé : aux 1 et 4, burelé d'or et de gueules de dix pièces ; aux 2 et 3, d'argent à deux fasces de sable ; sur le tout, d'hermine à deux fasces de gueules. |
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Devise | « Potius mori quam foedari » de sable sur un listel d'argent. |
Période | XIIIe siècle - XXIe siècle |
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La maison de Corswarem est l'une des plus anciennes familles de la noblesse belge. Son ascendance prouvée remonte à 1213[1]. L'ainé de cette famille porte le titre de duc, les autres ceux de comte ou comtesse. Ils ont pour nom de famille selon les branches de Looz-Corswarem et de Corswarem Looz, de Looz-Corswarem, von Looz-Corswarem, ou de Corswarem.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Wilhelm Joseph von Looz-Corswarem (de) (1732-1803), militaire autrichien et Prince régnant de Rheina-Wolbeck ;
- Joseph Arnold von Looz-Corswarem (1770-1827), député français du Premier Empire, fils du précédent ;
- Jean de Looz-Corswarem (1788-1886), général belge, aide de camp du roi Léopold Ier, sénateur ;
- Hippolyte de Looz-Corswarem (1817-1890), général belge, commandant supérieur de la Garde civique à Liège, sénateur ;
- Thierry de Looz-Corswarem (1932-2021), homme politique belge, député de Bruxelles ;
- Clemens Graf von Looz-Corswarem (de) (1947-), historien et archiviste allemand.
Armes
[modifier | modifier le code]Armes d'origine
[modifier | modifier le code]Blasonnement : "D'hermine à deux fasces de gueules"
Ces armes étaient portées par une branche de cette famille (portant le patronyme de Corswarem) jusqu'en 1955, date de l'extinction de cette branche[2].
Armes contemporaines
[modifier | modifier le code]Blasonnement : "Écartelé : aux 1 et 4, burelé d'or et de gueules de dix pièces (qui est Looz) ; aux 2 et 3, d'argent à deux fasces de sable (qui est Diest) ; sur le tout, d'hermine à deux fasces de gueules (qui est Corswarem)[3]."
Armes Looz-Corswarem
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Preuves de noblesse
[modifier | modifier le code]- : concession du titre de baron de Longchamps transmissible à la primogéniture en faveur d’Hubert de Corswarem[3] ;
- par l'empereur Charles VI : création des titres de duc de Looz-Corswarem et duc de Corswarem-Looz en faveur de respectivement Louis-Félix-Emmanuel-Chrysostome-Denis, comte de Looz-Corswarem, seigneur de Niel, Longchamps, pair de la province de Namur et de Joseph-Philippe-Hyacinthe-François[3]. Le même diplôme confirme "pour autant que de besoin" le titre de comte de Looz-Corswarem concédé en faveur de François, grand-père d'Hubert sus-mentionné, titre transmissible à toute la descendance ;
- par l'impératrice Marie-Thérèse : autorisation de porter le titre personnel de prince en faveur de Charles-Louis-Auguste-Emmanuel-Ferdinand (fils du duc de Looz-Corswarem)[3] ;
- : concession du titre de marquis de Ligny transmissible à la primogéniture en faveur de Charles, duc de Looz-Corswarem[3] ;
- par le roi Guillaume Ier : le duc Charles-Louis-Auguste-Ferdinand-Emmanuel de Looz-Corswarem obtient reconnaissance de noblesse et du titre de duc transmissible par ordre de primogéniture, tous les autres descendants porteront celui de prince et princesse[4] ;
- par le roi Guillaume Ier : reconnaissance de noblesse et du titre de comte pour tous en faveur de Louis-Antoine de Looz-Corswarem[4] ;
- à Laeken par le roi Léopold Ier : reconnaissance de noblesse et concession du titre de chevalier transmissible par ordre de primogéniture en faveur de Guillaume-Joseph de Corswarem[5]. Les armes sur le diplôme de reconnaissance correspondent aux armes primitives, l'écu sommé de la couronne de chevalier, et supporté par deux griffons au naturel[5] ;
- à Laeken par le roi Léopold Ier : reconnaissance de noblesse en faveur de Joseph-Théodore de Corswarem, frère du précédent[5] ;
- à Laeken par le roi Léopold Ier : reconnaissance de noblesse en faveur de Charles-Philippe-François-Gilles de Corswarem.
- à Bruxelles par le roi Albert Ier : concession du titre personnel de chevalier en faveur de Théodore-Hubert-Félix-Marie de Corswarem, fils du précédent[5]. Les armes sur le diplôme de reconnaissance correspondent aux armes primitives, l'écu sommé de la couronne de chevalier, et supporté par deux griffons d'or, armés et lampassés de gueules[5] ;
- à Bruxelles par le roi Baudouin : reconnaissance de noblesse en faveur de Clément-Jacques-Joseph-Ghislain de Corswarem[5].
Possessions
[modifier | modifier le code]Seigneuries
[modifier | modifier le code]- Comté[6],[7] de Bornem[8] ;
- Seigneurie d'Écaussinnes-d'Enghien[9] ;
- Seigneurie puis Duché de Wavre[10] ;
- Seigneurie de Grand-Leez[11],[12] ;
- Seigneurie et baronnie de Trivières[13] ;
- Seigneurie de Zandbergen[14] ;
- Mozet[15].
Châteaux
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-François Houtart, Anciennes Familles de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 39-40 [anno 1213].
- Oscar Coomans de Brachène & George de Hemptinne, État présent de la noblesse belge, Annuaire de 1973, première partie, Com - Cuy, 1973, pp. 76-77. Il faut remarquer que cet ouvrage référence cette branche (ou famille) séparément de la branche (ou famille) subsistante des Looz-Corswarem etc. L'ouvrage ne fait mention d'aucun diplôme ancien pour cette branche alors qu'elle le fait bien pour les Looz-Corswarem etc.
- Comte Baudouin d'Ursel, in Le Parchemin, janvier-février 2013, no 403, pp. 2-29
- Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, annuaire de 1977, deuxième partie, Lil-Man, Bruxelles, 1977, pp. 209-224.
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge, 1992. Lire en ligne.
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 663 : « Bornem fut érigé en comté au bénéfice de Jean-François Coloma, en 1658. ».
- De Herckenrode, Nobiliaire des Pays-Bas, p. 502.
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 663 : « Des Coloma, le comté est passé, par mariage, à Jean-François, comte de Looz-Corswarem en 1757, puis à Bernard de Marbais et, (...) ».
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 604 : « Après être longtemps demeurée dans la Maison d'Enghien, la seigneurie d'Ecaussines - que l'on appelait aussi la seigneurie de la Folie - passa notamment à (...) et enfin au duc de Looz-Corswarem qui la céda, en 1797, au chevalier Brouwet. »
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 941 : « (…) Charles-Henri de Lorraine vendit Wavre, en 1715, à François d'Ansillon, bourgmestre de Bruxelles, dont les fils la cédèrent à Joseph de Looz-Corswarem. Ce dernier seigneur, qui avait été élevé au rang de duc, appliqua son nouveau titre au domaine qui devint ainsi le duché de Wavre. »
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 604.
- De Seyn, Dictionnaire historique et géographique des communes belges, Tome I, p. 262.
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 722.
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 870.
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique, Crédit Communal, 1955, p. 636
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Baudouin d'Ursel, Princes en Belgique - Looz-Corswarem et Corswarem-Looz 1734, in Le Parchemin, 78e année, janvier-, no 403, pp. 1-29.
- Olivier Lisein, Une branche bâtarde méconnue de l’illustre famille de Corswarem, in Le Parchemin, 81e année, juillet-, no 424, pp. 448–460.
- Louis Roppe, Adriaen de Corswarem, ridder (1849-1909), in: Nationaal Biografische Woordenboek, Deel IV, Brussel, 1970.
- W. Massin, De familie van Corswarem te Montenaken in de eerste helft van de 17de eeuw, Hasselt, 1975.
- L. Renard, ''Les Corswarem descendent-ils des comtes de Looz?, Waremme, 1978.
- L. Galicia & P. Potargent, Bijdragen tot de geschiedenis van de familie de Corswarem, 1984.
- Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, annuaire 1987, Bruxelles, 1987.
- Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, annuaire de 1977, deuxième partie, Lil-Man, Bruxelles, 1977, pp. 209-224.
- Oscar Coomans de Brachène & George de Hemptinne, État présent de la noblesse belge, Annuaire de 1973, première partie, Com - Cuy, 1973, pp. 76-77.
- Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Recueil LXI de l'Association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. X.
- Charles Joseph de Francquen, Recueil historique, généalogique, chronologique et nobiliare des maisons et familles illustres et nobles du royaume, préc. de la généalogie historique de la maison royale des Pays-Bas Nassau-Orange, Demanet, (lire en ligne)
- Fel. Vict Goethals, Miroir des Notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du Nord de la France, Polack-Duvivier, (lire en ligne), p. 909 et suiv.
- gallica.bnf.fr
- Léon De Herckenrode, Collection de tombes, épitaphes et blasons, recueillis dans les églises
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des anciens fiefs de l'actuelle Belgique
- Familles contemporaines de la noblesse belge
- Liste chronologique de familles belges
- Corswarem, ancienne commune de la province de Liège
- Buvrinnes
Liens externes
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