Daniel Breton — Wikipédia

Daniel Breton
Illustration.
Daniel Breton en 2008.
Fonctions
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(1 an, 7 mois et 3 jours)
Élection 4 septembre 2012
Circonscription Sainte-Marie–Saint-Jacques
Législature 40e
Groupe politique Parti québécois
Prédécesseur Martin Lemay
Successeur Manon Massé
Ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des parcs

(2 mois et 10 jours)
Gouvernement Marois
Législature 40e
Groupe politique Parti québécois
Prédécesseur Pierre Arcand
Successeur Yves-François Blanchet
Biographie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Montréal, Québec, Canada
Parti politique Parti québécois
NPD
Parti vert du Québec
Conjoint Ève-Mary Thaï Thi Lac
Diplômé de Université du Québec à Montréal
Profession Environnementaliste, chroniqueur

Daniel Breton, né le à Montréal, est un environnementaliste, chroniqueur et homme politique québécois.

Il a été député péquiste de Sainte-Marie–Saint-Jacques à l'Assemblée nationale de 2012 à 2014. Durant son mandat il a très brièvement été ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs de à .

Il a auparavant milité au sein du mouvement environnementaliste québécois.

Vie privée et professionnelle

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Fils de Jean-Marie Breton, superviseur de la production, et de Jacqueline Nault, employée chez Macdonald Tobacco (en), il étudie la science politique et les relations internationales à l'Université de Montréal. Plus tard, en 2005, il obtient une maîtrise en communication (environnement) de l'Université du Québec à Montréal.

Il devient chroniqueur, se spécialisant dans les véhicules verts. Il écrit ainsi dans les magazine Auto123 (2004-2006), L'Annuel de l'automobile (2011-2012) et présente l'émission « Guide de l'auto » en 2006. Il participe également occasionnellement au Devoir[1] et est le chroniqueur automobile et environnement attitré de « L'après-midi porte conseil », émission de Jacques Duval sur la Première chaîne de Radio-Canada[2]. Il participe aussi à des émissions du « Club des ex » au Réseau de l'information (RDI, 2011-2012).

Depuis septembre 2014, il est blogueur pour le Journal de Montréal et chroniqueur sur le site spécialisé dans l'électrification des transports roulezelectrique.com.

Il est en couple avec l'ex-députée bloquiste Ève-Mary Thaï Thi Lac.

Mouvement environnemental

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Il a activement participé à l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) de 2004 à 2006 et a été porte-parole de la coalition Québec-Kyoto de 2004 à 2007 : opposition au projet de construction par Hydro-Québec d'une centrale à cycle combiné au gaz naturel à Beauharnois, au projet du Suroît.

En 2005, il fonde le mouvement « MCN21 - Maîtres chez nous au 21e siècle ». Le mouvement fait la promotion des énergies renouvelables, la nationalisation de l'énergie éolienne sur le modèle de la nationalisation de l'électricité en 1963 et le remplacement graduel des sources d'énergie fossile au Québec.

En 2010, il publie une lettre réclamant un moratoire sur l'exploitation des gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent[3].

Engagement politique

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En 2001, il cofonde le Parti vert du Québec et en porte les couleurs dans Hochelaga-Maisonneuve lors des élections générales de 2003. Il obtient 1,56 % des voix, terminant sixième et très largement distancé par la députée péquiste sortante Louise Harel.

Lors de l'élection fédérale de 2008, il est candidat pour le Nouveau Parti démocratique dans la circonscription de Jeanne-Le Ber et termine alors troisième avec 15,7 % des votes.

Quelques mois après, il soutient publiquement Québec solidaire aux élections générales de 2008[4].

À l'occasion de l'élection fédérale de 2011, il soutient le candidat néodémocrate Tyrone Benskin, qui défait le député bloquiste Thierry St-Cyr.

Il se présente aux élections générales de 2012 dans Sainte-Marie–Saint-Jacques sous les couleurs du Parti québécois. Se réclamant « écologiste avant d'être souverainiste », il explique que le Parti québécois est le meilleur véhicule pour l'environnement au Québec[5]. Le 4 septembre 2012, il obtient 35,76 % des suffrages et est élu député à l'Assemblée nationale du Québec.

Le 19 septembre, il est nommé ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des parcs dans le gouvernement Pauline Marois. Alors ministre, il crée la polémique à la suite d'une visite aux bureaux du BAPE, alors qu'il aurait tenté de s'ingérer dans les affaires du bureau[6]. Une enquête parlementaire est menée et ne conclut à aucune faute[7]. Cependant, sa fonction de ministre sera de courte durée puisque de nombreuses révélations de loyers impayés, de contraventions pour excès de vitesse impayées pendant plus de 15 ans, de fraudes pour de fausses déclarations à la Loi sur l'assurance chômage, l'obligeront à démissionner le 29 novembre 2012[8].

Il s'oppose à l'inversion et la rénovation du pipeline de la pétrolière Enbridge, entre Sarnia et Montréal, qui permettrait d'acheminer du pétrole bitumineux jusqu'à la métropole québécoise[9],[10].

Le 8 mai 2013, Daniel Breton devient l'adjoint parlementaire de la première ministre sur le volet électrification des transports[11]. Il propose la création d’un comité consultatif composé de trois spécialistes du transport électrique, d'anciens collaborateurs au sein du mouvement « Maître chez nous 21e siècle »[12].

En février 2014, Daniel Breton explique dans une vidéo officielle du Parti québécois la position du gouvernement de Pauline Marois de permettre l'exploration du pétrole de schiste dans l'île d'Anticosti[13]. Il assure peu après demeurer militant environnemental[14].

À nouveau candidat à l'élection générale de 2014 dans Sainte-Marie–Saint-Jacques pour Parti québécois, il est battu. Terminant troisième (27,61 %), il est devancée par Anna Klisko, candidate libérale qui obtient 30,27 %, et la solidaire Manon Massé, élue députée avec 30,6 % et 91 voix d'avance[15].

Le 18 juin 2018, Daniel Breton annonce son intention de briguer l'investiture du Parti québécois dans la circonscription de Saint-Hyacinthe pour les élections générales du premier octobre[16].

Résultats électoraux

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Élection générale québécoise de 2018 dans Saint-Hyacinthe [17]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Chantal Soucy (sortante) Coalition avenir 21 227 52 % 14 401
     Marijo Demers Québec solidaire 6 826 16,7 % -
     Daniel Breton Parti québécois 6 524 16 % -
     Annie Pelletier Libéral 5 758 14,1 % -
     Luc Chulak NPD Québec 486 1,2 % -
Total 40 821 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 71,5 % et 898 bulletins ont été rejetés.


Élection générale québécoise de 2014 dans Sainte-Marie–Saint-Jacques
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Manon Massé Québec solidaire 8 437 30,6 % 91
     Anna Klisko Libéral 8 346 30,3 % -
     Daniel Breton (sortant) Parti québécois 7 612 27,6 % -
     Patrick Thauvette Coalition avenir 2 364 8,6 % -
     Stewart Wiseman Vert 393 1,4 % -
     Nic Payne Option nationale 210 0,8 % -
     Marc Bissonnette Bloc pot 164 0,6 % -
     Serge Lachapelle Marxiste-léniniste 47 0,2 % -
Total 27 573 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 66 % et 318 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 2012 dans Sainte-Marie–Saint-Jacques
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Daniel Breton Parti québécois 10 199 35,8 % 2 946
     Manon Massé Québec solidaire 7 253 25,4 % -
     Étienne Collins Libéral 5 531 19,4 % -
     Cédrick Beauregard Coalition avenir 4 216 14,8 % -
     Denis Monière Option nationale 880 3,1 % -
     Louis Provencher Classe moyenne 143 0,5 % -
     Jean-Marc Labrèche Indépendant 123 0,4 % -
     Edson Emilio Union citoyenne 87 0,3 % -
     Serge Lachapelle Marxiste-léniniste 60 0,2 % -
     Dimitri Mourkes Indépendant 31 0,1 % -
Total 28 523 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 68,2 % et 305 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 2003 dans Hochelaga-Maisonneuve
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louise Harel (sortante) Parti québécois 13 138 55,8 % 6 928
     Richer Dompierre Libéral 6 210 26,4 % -
     Louise Blackburn Action démocratique 2 449 10,4 % -
     Lise Alarie UFP 788 3,3 % -
     Alex Néron Bloc pot 476 2 % -
     Daniel Breton Vert 367 1,6 % -
     Christine Dandenault Marxiste-léniniste 79 0,3 % -
     Mario Richard Démocratie chrétienne 52 0,2 % -
Total 23 559 100 %  

Références

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  1. Daniel Breton, « Liste des articles de Daniel Breton », sur Le Devoir (consulté le )
  2. Société Radio-Canada, « Chroniqueurs », sur L'après-midi porte conseil (consulté le )
  3. Daniel Breton et André Bélisle, « Gaz de schiste - Des faits qui commandent un moratoire », Le Devoir, Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Rassemblement pour Amir et Françoise avec plusieurs appuis! », sur quebecsolidaire.net
  5. « Le PQ recrute Daniel Breton », Le Devoir, 19 janvier 2012.
  6. Régys Caron, « Erreur de jugement »,
  7. BAPE: Breton est attendu par l'opposition en commission parlementaire, La Presse, le 21 mars 2013.
  8. « Daniel Breton démissionne de son poste de ministre de l'Environnement », sur Le Devoir, (consulté le )
  9. « Pétrole des sables bitumineux: Daniel Breton s'oppose »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur argent.canoe.ca,
  10. « Pipeline d'Enbridge : Québec favorable sous quelques conditions »
  11. « Daniel Breton nommé adjoint parlementaire pour l'électrification des transports »
  12. « Électrification des transports - Daniel Breton nomme trois ex-collaborateurs au sein du comité »
  13. « Daniel Breton fait le point sur Anticosti », sur youtube.com,
  14. « Anticosti : Daniel Breton assure qu'il ne trahit pas ses convictions », 'La Presse, le 28 février 2014.
  15. « Victoire écrasante pour les uns et défaite cuisante pour les autres », 8 avril 2014.
  16. Étienne Paré, « Daniel Breton de retour au PQ », sur Le Journal de Montréal, (consulté le ).
  17. DGEQ, « Résultats élections Québec 2018 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )

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Articles connexes

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Liens externes

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