Bravo musique — Wikipédia
Bravo Musique | |
Création | 2021 |
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Siège social | Montréal |
Actionnaires | Cœur de pirate (depuis ) |
Activité | Industrie musicale |
Site web | bravomusique.com |
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Bravo musique est un label discographique indépendant établi à Montréal, au Canada, regroupant des artistes de la province de Québec. Il regroupe l’ancien label Dare to Care Records et sa filiale Grosse Boîte.
Histoire
[modifier | modifier le code]Éli Bissonnette et Hugo Mudie créent Dare to Care Records en 2000 à Montréal. Le premier s'occupe alors de DTC Records alors que le second se concentre principalement sur sa carrière musicale (The Sainte Catherines, Yesterday's Ring). Dare to Care Records possédait aussi une petite sœur, Grosse Boîte, pour ses artistes francophones.
En 2013, Dare to Care présente sa nouvelle griffe numérique, Sainte Cécile, qui se veut une façon d’élargir la famille et qui agit en tant qu’auxiliaire numérique pour distribuer la musique de ses artistes sur les iTunes, Rdio, Deezer et autres quelque 300 points de vente disponibles en ligne.
L’artiste Cœur de pirate annonce le sur ses réseaux sociaux qu’elle a fait l’acquisition du label qui lui a donné sa notoriété[1].
En , Date to Care devient Bravo Musique[2],[3].
Scandale
[modifier | modifier le code]En 2020, une vague de dénonciations sur les réseaux sociaux incrimine certaines personnalités québécoises pour avoir commis des abus ou des inconduites sexuelles[N 1].
Les accusations envers Bernard Adamus entraînent la démission d'Éli Bissonnette, patron du label. Selon une employée répondant au Journal de Montréal, le personnel de DTC a reçu l'ordre de garder le silence sur les agissements d'Adamus quand le mouvement MeToo a éclaté en 2017[4]. Quant à Éli Bissonnette, une ancienne employée a décrit dans un message sur Instagram l'emprise malsaine qu'il aurait exercée envers elle.
À la suite de ce scandale, l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) a annoncé exclure Dare to Care Records et Bernard Adamus de ses cérémonies[5].
Artistes produits
[modifier | modifier le code]Actuels
[modifier | modifier le code]- Avec pas d'casque
- Catherine Leduc
- Chocolat
- Cœur de pirate
- Ellemetue
- Émile Bilodeau
- Evelyne Brochu
- Fanny Bloom
- Feu doux
- Fred Fortin
- Gab Bouchard
- Hanorah
- Jean Leloup (et Jean Leclerc)
- Jérôme 50
- Jimmy Hunt
- KROY
- Les Frères Goyette
- Les Sœurs Boulay
- Lou-Adriane Cassidy
- Maude Audet
- Mon Doux Saigneur
- Naomi
- Nicolet
- Organ Mood
- Simon Laganière
- Socalled
- The Blaze Velluto Collection
- Thierry Larose
Anciens
[modifier | modifier le code]Les artistes suivants ont aussi fait paraître des albums sur les labels Dare to Care Records ou Grosse Boîte :
- Armistice
- Bertrand Belin
- Canailles
- CLAASS
- Fauve
- Fifth Hour Hero
- Fontarabie
- Gros Mené
- Jacquemort
- Kandle
- La descente du coude
- La patère rose
- Lake of Stew
- Le Husky
- Les Appendices
- Les Georges Leningrad
- Les Marmottes aplaties
- Malajube
- Marie-Jo Thério
- Naked'N'Happy
- Omnikrom
- Panache
- Pawa Up First
- Rollerstarter
- SelfMadeMan
- Sevens Project
- Stéphanie Boulay
- Stereo Total
- Suck La Marde
- The Couch Addiction
- The Fallout Project
- The Insurgent
- The Last Assassins
- The Planet Smashers
- The Sainte Catherines (signés en 2006 sur le label américain Fat Wreck Chords)
- Tricot Machine
- We Are Wolves
- Yesterday's Ring
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Site officiel du gouvernement du Canada, « Chapitre 2 - Comprendre l'inconduite sexuelle » (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- « Cœur de pirate lance Bravo musique », Radio-Canada,
- « Dare to Care change de nom pour Bravo Musique », sur Le Canal Auditif, (consulté le )
- « Coeur de Pirate: de musicienne à femme d’affaires », Le Journal de Québec, (lire en ligne)
- Raphaël Gendron-Martin, « Dare To Care : "On m’a dit de me taire si on me posait des questions" », Le Journal de Montréal, (lire en ligne)
- Raphaël Gendron-Martin, « Vague de dénonciations: l’ADISQ exclut Adamus et Dare To Care de son gala », Le Journal de Montréal, (lire en ligne)