David de Noter — Wikipédia

David de Noter
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Belge puis Française
Activité
Période d'activité
Père
Jan Baptist De Noter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

David Émile Joseph de Noter né à Gand le et mort à Saint-Eugène (actuelle Bologhine, en Algérie) le est un peintre belge naturalisé français[1].

David de Noter est le fils et élève de Jean-Baptiste de Noter (nl) (1786-1855), dessinateur et architecte, et de Carola Maya (1793- ?). Il est le petit-fils du peintre Pieter-Frans De Noter (1748-1830).

Le , David de Noter épousa à Malines Clémence Wauters (1823-1895). De cette union naquirent sept enfants : Léon-David (1848-1892), Henri-Louis (1848-1868), Marie-Henriette (1850-1904), Paul-Alexandre (1851-1858), Raphaël-Ferdinand (1856-1936) botaniste, agronome et journaliste [2], Albert-Clément (1858-1924) et Georges-Philippe (1859-1930).

Après en séjour en France et plus particulièrement en banlieue parisienne, au Vésinet[3] il partit avec sa famille en Algérie où il mourut dans la misère[4],[5].

David de Noter peint des natures mortes et des scènes d’intérieur. Il collabore avec Henri Leys (1815-1869), Gustav Koller, Louis Tuerlinckx (1820-1894) et Alfred Stevens (1823-1906).

Œuvres dans les collections publiques

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Œuvres référencées en mains privées

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  • Nature morte, 1847, huile sur bois, 28 × 38 cm, Collection Rademakers (nl).
  • Intérieur de cuisine, 1845, huile sur bois, 76 × 58 cm, collection Rademakers.

Distinctions

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Réception critique

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« M. David de Noter, le peintre de la marmite et du pot au feu, a l'honneur d'annoncer à sa nombreuse clientèle, qu'il vient d'étendre considérablement son commerce. À l'avenir on trouvera chez lui une collection complète de bœufs écorchés, plus petits et plus pâles que nature, lièvres, plats, poissons, casseroles, et généralement tout ce qui concerne la cuisine et le garde-manger. Il continuera, comme par le passé, à dessiner admirablement ses personnages. Qu'on se le dise. »

— Félicien Rops, Les Cosaques : invasion au Salon de 1854, Bruxelles, p. 37.

Notes et références

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Cet article est tiré en partie de l'article néerlandophone nl:David De Noter.

  1. Catalogue du salon de 1878, p. 146.
  2. Également peintre
  3. Annuaire publié par la Gazette des beaux-arts : ouvrage contenant tous les renseignements indispensables aux artistes et aux amateurs, Paris, 1870, p. 22.
  4. « Alger, 9 h. matin. Nécrologie. M. David de Noter, chevalier de la Légion d'honneur, père de notre confrère Raphaël de Noter, du Radical Algérien, vient de mourir à St-Eugène. C'est une perte pour l'art ; David de Noter, un peintre de talent, était venu se fixer en Algérie en 1867. » (« Dernière heure », Le Progrès de l'Algérie, 23 janvier 1892, p. 3.)
  5. « Intéressante infortune. - Un peintre de talent, M. David de Noter, vient de mourir à Alger, laissant dans la plus profonde misère sa femme, une jeune fille malade de la poitrine, et un petit orphelin de huit ans qu'il avait pris à sa charge. Nos artistes ont le cœur excellent et un rare esprit de solidarité. Il suffira de leur signaler cette douloureuse situation pour qu'ils s'empressent d'y venir en aide. Ils ne sont ménagers ni de leurs œuvres ni de leur argent. Jamais ils n'en trouveront emploi plus méritoire. Adresser à Mme veuve David de Noter, 45, route de Malakoff, Saint-Eugène (Alger). » (« Informations », Le Figaro, 9 mars 1892, p. 5.)
  6. smb-digital.de.
  7. Renaissance du musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], musée du Louvre, Aile de Flore, département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
  8. Notice des tableaux, dessins, gravures et sculptures exposés au musée des beaux-arts, Mulhouse, Société industrielle de Mulhouse, 1897, p.43, n° 22.
  9. Mengelingen, « De Eendracht », 24 mai 1857, p. 104 : « De kunstschilder David de Noter is door den koning van Portugal benoemd tot ridder der Christus-orde ».
  10. D'après la nécrologie parue dans Le Progrès de l'Algérie.
  11. Non référencé sur la base Léonore.

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