Direction générale de la Gendarmerie nationale — Wikipédia
Fondation |
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Siège | 4 rue Claude Bernard, Issy-les-Moulineaux - Place Beauvau, Paris (cabinet du Directeur Général) |
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Pays | |
Coordonnées |
Directeur général | Hubert Bonneau (depuis ) |
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Affiliation | |
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La direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) est une direction générale du ministère de l'Intérieur français, qui assure l'encadrement d'ensemble de la Gendarmerie nationale.
Histoire
[modifier | modifier le code]Créée en 1920 au sein du ministère de la Guerre sous le nom de « direction de la Gendarmerie nationale », elle devient « direction de la Gendarmerie et de la Justice militaire » en 1973 et se transforme en novembre 1981, par décret, en « direction générale de la gendarmerie » au moment où le gouvernement de Pierre Mauroy décide la fin de la justice militaire.
En 2009, le rattachement de la Gendarmerie au ministère de l'Intérieur est décidé. Le décret no 2009-1631 du incorpore la DGGN dans l'administration centrale de ce ministère. Elle garde des liens très étroits avec le ministère des Armées pour l’exécution de certaines missions, certains emplois et les ressources humaines. Ainsi, les membres du personnel sont soumis à la Commission des recours des militaires près le ministre des armées.
Implantation
[modifier | modifier le code]La DGGN est implantée depuis 2012 au fort d'Issy à Issy-les-Moulineaux, au 4 rue Claude Bernard.
D'abord installée rue Saint-Dominique, au sein du ministère de la Guerre, elle est déplacée avenue de la Tour-Maubour en 1945, puis à compter de 1968 rue Saint-Didier dans le 16e arrondissement de Paris, dans un bâtiment qui appartenait à une congrégation religieuse.
Organisation
[modifier | modifier le code]La direction générale de la Gendarmerie nationale est dirigée depuis 2004, par un officier général de gendarmerie 5 étoiles (général d'armée) ; avant cette année, le directeur général de la gendarmerie fut un préfet à partir de 1995 ; avant 1995, le directeur général était un magistrat de haut rang entre 1947 et 1995 ainsi que de 1933 à 1943.
Assurant dans toutes les dimensions l'organisation et l'administration de la Gendarmerie, il est en lien avec le chef d'État-Major des armées (CEMA). Il est assisté d'un second, le major général de la Gendarmerie nationale, officier général 4 étoiles (général de corps d'armée), qui est son remplaçant désigné en cas d'absence ou d'empêchement de celui-ci pour tout ce qui concerne la direction d'ensemble de la gendarmerie, au niveau national.
La direction générale de la Gendarmerie nationale comprend un cabinet, l'inspection du service de santé des armées pour la gendarmerie, des conseillers et des chargés de missions. Elle comprend en outre trois directions et deux services centraux[1].
Directions
[modifier | modifier le code]- Direction des opérations et de l'emploi (DOE)[1] :
- Sous-direction de l'anticipation opérationnelle (SDAO) ;
- Sous-direction de l'emploi des forces (SDEF) ;
- Sous-direction de la Police judiciaire (SDPJ). Les offices interministériels « gendarmerie » (OCLAESP, OCLTI, OCLDI et OCLCH) lui sont rattachés ;
- Sous-direction de la défense, de l'ordre public et de la protection (SDDOP) ;
- Direction des personnels militaires de la Gendarmerie nationale (DPMGN)[1] :
- Sous-direction de la politique des ressources humaines (SDPRH)
- Sous-direction de la gestion du personnel (SDGP) ;
- Sous-direction des compétences (SDC) ;
- Sous-direction de l'accompagnement du personnel (SDAP) ;
- Direction des soutiens et des finances (DSF)[1] :
- Sous direction administrative et financière (SDAF) ;
- Sous-direction de l'immobilier et du logement (SDIL) ;
- Sous-direction de l'organisation et des effectifs (SDOE).
Services
[modifier | modifier le code]- Service de la transformation de la Gendarmerie nationale[1]
- Service d'information et de relations publiques des armées-Gendarmerie (SIRPAG)[1]
Entités directement rattachées au directeur général
[modifier | modifier le code]Services du ministère de l'Intérieur
[modifier | modifier le code]Deux entités sont conjointement sous l'autorité directe du directeur général de la Gendarmerie nationale et du directeur général de la Police nationale :
- Direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS)[1] ;
- Agence Numérique des Forces de Sécurité Intérieure (ANFSI).
Le directeur général de la Gendarmerie national bénéficie en outre du soutien du service de l'achat, de l'innovation et de la logistique du ministère de l'Intérieur (SAILMI) à l'instar des autres directions générales du ministère.
Autres organismes
[modifier | modifier le code]- Commandement du soutien opérationnel de la Gendarmerie nationale (COMSOPGN)
- Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend)
- Commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse (CRJ)[2],[3]
- Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale (CEGN)
- Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire (CoSSeN)[4]
- Pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale (PJGN)
- Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN)
Dirigeants
[modifier | modifier le code]Directeurs de la Gendarmerie[5]
[modifier | modifier le code]- - : colonel Joseph Plique
- - : colonel Henri Jean
- - : général Jean Grimard
- - : général Jean Crinon
- - : général Louis Bucheton
- - : lieutenant-colonel Pierre Nicolet
Directeurs du Contentieux, de la Justice militaire et de la Gendarmerie[6]
[modifier | modifier le code]- - : Marcel Oudinot (conseiller à la cour d'appel de Paris)
- - : Roger Léonard (maître des requêtes au Conseil d'État)
- - : Pierre Chasserat (maître des requêtes au Conseil d'État)
Directeur général de la Gendarmerie[7]
[modifier | modifier le code]- - : général Jean Martin
Commandant général de la Gendarmerie[8]
[modifier | modifier le code]- - : général Ferdinand Taillardat
Directeur de la Gendarmerie[9]
[modifier | modifier le code]- - : lieutenant-colonel Pierre Girard
Commandant de la Gendarmerie et de la Garde républicaine[10]
[modifier | modifier le code]- - : lieutenant-colonel Pierre Girard
Directeurs de la Gendarmerie[11]
[modifier | modifier le code]- - : colonel Marie-Gustave Meunier
- - : général de Division François Duin
- - : général Lucien Rouyer
Directeur de la Justice militaire et de la Gendarmerie[12]
[modifier | modifier le code]- - : Gérard Turpault (substitut du procureur général près la cour d'appel de Paris)
Directeurs de la Gendarmerie et de la Justice militaire[13]
[modifier | modifier le code]- - : Gérard Turpault (substitut du procureur général près la cour d'appel de Paris)
- - : Georges Guibert (substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de la Seine)
- - : Henri Lebégue (avocat général à la Cour de cassation)
- - : Louis Barc (substitut du procureur général près la cour d'appel de Paris)
- - : Jean-Claude Périer (premier président à la cour d'appel d'Orléans)
- - : Jean-Pierre Cochard (avocat général près la cour d'appel de Paris)
- - : Charles Barbeau (maître des requêtes au Conseil d'État)
Directeurs généraux de la Gendarmerie nationale[14]
[modifier | modifier le code]- - 1984 : Charles Barbeau (maître des requêtes au Conseil d'État)
- 1984 - 1987 : Olivier Renard-Payen (vice-président près le tribunal de grande instance de Paris)
- 1987 - 1989 : Régis Mourier (procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bobigny)
- 1989 - 1991 : Charles Barbeau (conseiller d'État)
- 1991 - 1993 : Jean-Pierre Dintilhac (magistrat, directeur des affaires criminelles et des grâces)
- 1993 - 1995 : Patrice Maynial (magistrat, président de chambre à la cour d'appel de Paris)
- 1995 - 2000 : Bernard Prévost (préfet, directeur de l'administration pénitentiaire)
- 2000 - 2002 : Pierre Steinmetz (préfet de la région Poitou-Charentes, préfet de la Vienne)
- 2002 - : Pierre Mutz (préfet de la région Limousin, préfet de la Haute-Vienne)
- - : général d'armée Guy Parayre
- - : général d'armée Roland Gilles
- - : général d'armée Jacques Mignaux
- - : général d'armée Denis Favier
- - : général d'armée Richard Lizurey[15],[16].
- - : général d'armée Christian Rodriguez[17].
- Depuis le : général d'armée Hubert Bonneau[18],[19].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté du 12 août 2013 portant organisation de la direction générale de la gendarmerie nationale », sur Légifrance (consulté le )
- ↑ « Arrêté du 14 octobre 2016 portant dissolution de la délégation aux réserves de la gendarmerie et création du commandement des réserves de la gendarmerie », sur Légifrance (consulté le )
- ↑ « Arrêté du 11 juin 2019 relatif aux attributions et à l'organisation du commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse », sur Légifrance (consulté le )
- ↑ « Décret n° 2017-588 du 20 avril 2017 portant création d'un service à compétence nationale dénommé « Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire » », sur Légifrance (consulté le )
- ↑ Décret du [réf. incomplète].
- ↑ Décret du [réf. incomplète].
- ↑ Loi no 565 du .
- ↑ Note de service no 2985 EMGG/1 du (Alger), mémorial 1944, p. 14.
- ↑ Décision no 1544 EMP/CM du (Londres), mémorial 1944, p. 16.
- ↑ Note de service no 3/EMGG/CAB du .
- ↑ Arrêté du , mémorial 1944, p. 58.
- ↑ Décret no 47-1330 du .
- ↑ Décret no 50-56 du .
- ↑ Décret no 81-1004 du .
- ↑ Compte rendu du Conseil des ministres du 19 juillet 2016, sur gouvernement.fr
- ↑ Sirpa Gendarmerie, Gendarmerie nationale, « Séminaire des grands commandeurs de la gendarmerie nationale », sur gendarmerie.interieur.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Décret du 30 octobre 2019 portant nomination du directeur général de la gendarmerie nationale », Journal officiel de la République française, no 254, (lire en ligne).
- ↑ Décret du 31 octobre 2024 portant nomination du directeur général de la gendarmerie nationale - M. BONNEAU (Hubert), sur Legifrance
- ↑ « Louis Laugier nommé à la tête de la police, Hubert Bonneau à celle de la gendarmerie », sur Le Monde, (consulté le )