Hubert Bonneau — Wikipédia

 Hubert Bonneau
Hubert Bonneau
Hubert Bonneau en 2016.

Naissance (57 ans)
Brest (France)
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Gendarmerie nationale
Grade Général d'armée
Années de service 1986
Commandement EPIGN
SR de Rennes
GGD de Corse-du-Sud
GIGN
Direction des opérations et de l'emploi
Région de Gendarmerie de Bretagne
Gendarmerie de la zone de défense et de sécurité Ouest
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeur de l'ordre national du Mérite

Hubert Bonneau, né le [1] à Brest (France)[2], est un militaire francais, le directeur général de la Gendarmerie nationale française.

Il a commandé le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) de à . Général de corps d'armée[3], il commande la région de Gendarmerie de Bretagne ainsi que la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest depuis le [4].

Le 31 octobre 2024, il est nommé Directeur général de la gendarmerie nationale[5].

Originaire de Brest, il fait ses études au lycée militaire de la ville, le Lycée Naval. Après deux ans de corniche au Prytanée national militaire de La Flèche (1984-1986), il entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1986, promotion Général Callies. Il en est diplômé en 1989.

À l'issue de sa formation à l'Académie Militaire de la Gendarmerie Nationale (ex EOGN) de Melun, il commande un peloton à l’escadron de gendarmerie mobile de Luçon, en Vendée en 1990.

En 1991, il devient officier adjoint à l’Escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN) à Versailles-Satory[6]. Il en prend le commandement en 1995.

En 1998, il prend le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Papeete en Polynésie française.

En 2001, il devient instructeur à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale à Melun (Seine-et-Marne).

Après son passage à l’École de guerre à Paris, il dirige la section de recherches de la Gendarmerie départementale à Rennes (Ille-et-Vilaine) de 2004 à 2007.

En 2007, il prend le commandement du groupement de gendarmerie départementale de la Corse-du-Sud.

En 2011, il intègre le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Il en prend le commandement le , succédant au général Thierry Orosco.

Le , il est promu au grade de général de brigade, avec prise d'effet au [7]

Le , il est nommé directeur de la sécurité diplomatique du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères[8]. Il est nommé général de division le [9].

Le , il est nommé directeur des opérations et de l'emploi de la Gendarmerie nationale. Il est élevé aux rang et appellation de général de corps d'armée à la même date[10].

Le , il est nommé commandant de la région de gendarmerie de Bretagne, et commandant de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest[4].

Par décision du Conseil des ministres du , il est nommé Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) avec prise de fonction le lundi , date à laquelle il sera également élevé au rang et appellation de général d’armée[11].

Décorations

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Intitulés

Polémique après la crise du Bataclan

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Quelques mois après l'attentat du Bataclan, alors qu'il dirige le GIGN, il est l'objet d'une critique lorsque des membres de l'unité font remonter à leur hiérarchie trois lettres anonymes dénonçant la non-participation du GIGN à l'assaut (qui se situait dans la zone de compétence de la Police nationale et qui a donc été traitée par la BRI-PP et le RAID). L'affaire est citée dans la presse créant ainsi une polémique publique[16], La direction de la Gendarmerie nationale réagit en affirmant publiquement « toute sa confiance » au colonel, de même que l'ensemble des chefs et des représentants des sous-officiers du GIGN qui publient une lettre collective de soutien à leur chef[17]. La presse souligne également que, contrairement à ces lettres anonymes, le rapport de l'Assemblée nationale sur l'attentat du Bataclan[18],[19] n'émet aucune critique sur la mise en réserve du groupe pendant cette soirée[20], certains commentateurs semblant de plus considérer que l'affaire est surtout un règlement de comptes [16],[21].

Notes et références

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  1. Julie Robelet, « Le parcours du colonel Hubert Bonneau, nouveau commandant du GIGN », AEF info, (consulté le )
  2. Pascal Simon, « Le patron des gendarmes de l’Ouest leur demande « d’aller vers » la population », Ouest-France, (consulté le )
  3. Dans les forces armées françaises, un général de corps d'armée est un officier général du grade de général de division qui reçoit « rang et appellation » de général de corps d'armée. Son insigne est composé de quatre étoiles.
  4. a et b « Décret du 24 août 2022 portant affectation et promotions dans la 1re section des officiers généraux », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  5. « Article Gendinfo »
  6. Il commande notamment le détachement de l'EPIGN participant à la protection de l'ambassade de France à Alger lors du détournement du vol Air France Alger-Paris en 1994. Les renseignements collectés par le détachement seront utilisés lors de l'assaut du GIGN sur l'aéroport de Marseille-Marignane le 26 décembre. Jean-Marc Tanguy - Le Raid, 30 ans d'interventions Editions Pierre de Taillac - Paris, 2115.
  7. Il a été promu au grade de général de brigade le 7 juillet 2016, avec prise d'effet au . Journal Officiel, Décret du 7 juillet 2016 portant promotions, nominations et affectations dans la 1re et la 2e section des officiers généraux NOR : INTJ1613900D
  8. L'Essor de la Gendarmerie nationale https://lessor.org/a-la-une/colonel-laurent-phelip-prend-commandement-gign/ (Consulté le 17 avril 2019)
  9. Décret du 23 janvier 2019 portant promotions et nominations dans la 1re et 2e section des officiers généraux
  10. Rédaction de l'Essor, « Hubert Bonneau, un ancien patron du GIGN, nommé directeur des opérations et de l'emploi » Accès payant, sur lessor.org, L'Essor de la Gendarmerie Nationale, (consulté le ).
  11. « Le général d’armée Hubert Bonneau nommé directeur général de la gendarmerie nationale »
  12. Décret du 7 juillet 2017 portant promotion et nomination
  13. Décret du 6 juillet 2007 portant promotion et nomination
  14. Décret du 31 octobre 2014 portant promotion et nomination
  15. Décret du 23 avril 2002 portant promotion et nomination
  16. a et b Au GIGN, la coupe est pleine… de frustration, article sur le site lemonde.fr, daté du 14 juillet 2016
  17. Communiqué du GIGN avec lettre de soutien Courrier GIGN.pdf publiée sur le site de la Gendarmerie nationale http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign/Zooms/Communique-de-presse-du-GIGN
  18. http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-enq/r3922-t1.pdf
  19. http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-enq/r3922-t2.pdf
  20. Attentats: pourquoi le patron du GIGN n'est pas intervenu au Bataclan, article sur le site de L'express, daté du 13 juillet 2016.
  21. GIGN : une détestable polémique, publication sur le site de L'Opinion, datée du 13 juillet 2016.

Sources et liens externes

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Le résumé biographique contenu dans cet article est basé sur un reportage publié par le magazine web les nouvelles.fr (voir lien ci-dessous).

Articles connexes

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Liens externes

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