Domaine wallon de France — Wikipédia
Le domaine wallon de France, également appelé Wallonie de France[1] ou Wallonie française[2], est la portion de l'aire linguistique wallonne située en France. Le parler wallon de ce domaine est parfois appelé, de manière restrictive, le wallon givetois.
La plupart des localités qui composent ce domaine linguistique ont été cédées à la France par l'Espagne en vertu du Traité de Lille (c'est le cas de Fromelennes, Givet, Haybes, Hargnies, Landrichamps, Rancennes et Vireux-Wallerand)[3] ou par les Pays-Bas autrichiens en vertu de la convention du 16 mai 1769 (c'est le cas de Fumay, Montigny-sur-Meuse et Revin)[4],[5].
Situation
[modifier | modifier le code]Le domaine wallon de France s'étend sur les cantons de Givet et de Revin (à l'exclusion de la commune d'Anchamps). Ce domaine est donc constitué de 18 communes[6],[7]. Sa limite sud est située à hauteur de Revin et du hameau Les Vieux Moulins (Hargnies)[8],[N 1].
Le linguiste Charles Bruneau, qui a décrit plusieurs isoglosses constituant la frontière entre le wallon de France et la langue champenoise[10], note que l'obstacle naturel constitué par la forêt d'Ardenne explique la différenciation entre ces langues. Il note, à cet égard, que plusieurs villages situés sur la frontière méridionale du domaine wallon de France (Anchamps, Laifour, Les Vieux Moulins d'Hargnies, Les Hauts-Buttés) sont d'installation postérieure au XVIe, ce qui a limité les rapports entre les deux communautés linguistiques et a retardé les emprunts[11].
Variation interne
[modifier | modifier le code]Comme pour beaucoup de langues régionales, des différences locales existent au sein du wallon de France, suivant un continuum dialectal[12],[13]. Si le wallon proprement givetois relève clairement du wallon central, le parler de certaines localités de la frontière ouest de la botte se rapproche du wallon occidental parlé en Belgique dans les communes frontalières de Doische, Viroinval et Couvin[14].
En 1910, le lexicographe Jules Waslet (wa) distingue ainsi deux sous-dialectes givetois :
« Le givetois se divise lui-même en deux sous-dialectes, ceux d’AYI et d’OYI, d’après la manière d’exprimer l’adverbe d’affirmation oui. A chacune de ces divisions correspondent des différences notables dans la composition de certains mots, surtout dans le radical et la terminaison des verbes.
Les localités où l’on dit ayi sont d’abord le chef-lieu de canton, Givet, dont les habitants, en général, parlent français, mais peuvent, à l’occasion, s’exprimer en patois. Viennent ensuite les communes de Fromelennes, Landrichamps, Charnois, Rancennes et Chooz. Le wallon de ces localités diffère peu et présente certaines analogies avec le namurois. Ham, Vireux-Wallerand, Vireux-Molhain, Hierges, Aubrives et Foisches emploient le langage d’oyi ; bien que l’adverbe ayi soit usité dans les trois dernières localités, c’est le sous-dialecte d'oyi qui est surtout en usage[15]. »
Albert Doppagne, étudiant les parlers wallons et champenois environnant le secteur sud-est du domaine, des deux côtés de la frontière nationale (et notamment le parler d'Hargnies), note quant à lui que l'« individualité du parler de toutes les localités de [cette] zone d'exploration ne fait guère de doute[16] ». Il rejette dès lors l'idée qu'une délimitation nette des dialectes serait possible et prône à la place une conception qu'il appelle « la théorie des seuils »[17].
Statut
[modifier | modifier le code]La langue wallonne est incluse dans la « liste des langues pratiquées sur le territoire national, et distinctes de la langue officielle » annexée au Rapport Cerquiglini, établi en 1999 à la demande du gouvernement Lionel Jospin[18]. La Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) la fait également figurer dans la liste des langues régionales faisant partie du « patrimoine de la France », en vertu de l'article 75-1 de la Constitution[19].
Vitalité
[modifier | modifier le code]Charles Bruneau mentionne que, dans les années 1910, le wallon n'était presque plus pratiqué à Revin, qui constitue la limite méridionale du domaine wallon de France[20].
Description
[modifier | modifier le code]Le wallon de France a été documenté au moyen de disques de cire par Ferdinand Brunot et Charles Bruneau, lors d'une tournée d'enquête visant les parlers wallon, lorrain et champenois de la région de l'Ardenne, en juin et juillet 1912. Jean Haust a donné un récit détaillé d'une de ces collectes dans le village de Landrichamps, situé en Wallonie de France[21]. Outre de Landrichamps, ces enregistrements comprennent, pour le domaine wallon de France, des échantillons des parlers de Chooz, Foisches, Fumay, Haybes, Ham-sur-Meuse et Hargnies[22].
Ce wallon est du reste décrit par plusieurs dictionnaires et lexiques :
- Jules Waslet, Vocabulaire wallon-français (dialecte givetois), 1910-1914.
- Albert Vauchelet, Tous les patois des Ardennes. Vieux langages et vieilles choses, éd. de la Société des Écrivains Ardennais, 1940.
- Hélène Blin, « Le vocabulaire revinois de la cuisine », dans Ardenne Wallonne, 3-1974, p. 91-98.
- René et Claire Limbourg « Glossaire de Fumay », dans In bondjoû d' Fumwè, Les Cahiers Wallons, Namur, 1979.
Par ailleurs, deux points d'enquête de l'Atlas linguistique de la Wallonie sont situés dans la pointe de Givet (à Chooz et à Hargnies). L'enquête y a été menée en 1949 et 1950 par le philologue Maurice Piron, qui a employé comme témoins les maires de ces deux localités, Jules Briquelet et Albert François[23].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Phonétique et phonologie
[modifier | modifier le code]D'après Charles Bruneau, une des caractéristiques les plus nettes du wallon, par rapport à la langue champenoise voisine, est le maintien du s devant une consonne, par exemple dans les termes spine (épine) ou stôve/stôle (étable) :
« j'ai décidé, dans le cas présent, de prendre comme caractéristique du wallon le maintien de l's devant consonne dans le mot étable : wallon stóf [orth. wall. stôve], stól [orth. wall. stôle], opposé au champenois étál [orth. wall. étâle], au lorrain étól [orth. wall. étôle], etc. La région de Givet, au nord de Fumay, dit stóf [orth. wall. stôve] : c'est du namurois. Au sud, la ligne qui va de Rocroi à Neufchâteau sépare le wallon stól [orth. wall. stôle] des formes variées du champenois et du lorrain[24]. »
Albert Doppagne note quant à lui que la limite entre les formes wallonne et champenoise du mot français eau constitue « un trait qui a été souvent retenu pour servir à distinguer les dialectes champenois des dialectes wallons ». Aux alentours de la frontière linguistique, ces formes sont respectivement ḕw (wallon) et yọ̈[25].
Lexique
[modifier | modifier le code]À la suite d'une enquête, Albert Doppagne a relevé que le village d'Hargnies et ses localités voisines ne disposent pas de terme simple pour dire pleuvoir. Ils recourent donc à la périphrase fé̄ lḕ, qui signifie « faire laid »[26]. Il s'agit d'une caractéristique locale, qui ne s'observe pas dans les localités belges limitrophes comme Bourseigne-Neuve, ni dans les localités plus septentrionales du domaine wallon de France comme Chooz, ce que confirme l'Atlas linguistique de la Wallonie[27].
En toponymie
[modifier | modifier le code]La toponymie des villages wallons de France a fait l'objet d'une enquête d'Albert Doppagne[28].
Identité
[modifier | modifier le code]La pointe de Givet a constitué avant 1914 l'un des trois territoires « wallons » (de langue wallonne) hors de la Wallonie « belge », avec Doncols et Sonlez (la Wallonie Grand-Ducale qui s'est presque éteinte), et la Wallonie prussienne (ou Wallonie malmédienne). Toutefois, les locuteurs wallons de France n'ont généralement pas conscience d'appartenir à cette famille linguistique[29],[30].
Même si les habitants de la Botte de Givet ne parlent plus beaucoup le wallon[réf. nécessaire], des traces en demeurent : à Dinant, on dit « Vîve Djivèt po l' pèkèt » et, à Givet, on dit de soi-même « Brâmint d' pîres mins pont d' caurs » (beaucoup de pierres mais pas d'argent), allusion aux rocs et versants abrupts de la vallée où se nichent toujours les garnisons militaires.
Dans le domaine culturel
[modifier | modifier le code]Littérature
[modifier | modifier le code]Une élégie en wallon de Givet a été collectée en 1829 par un certain Aimé Chapuis fils[31]. Prosper Tarbé a également publié deux échantillons d'œuvres en wallon de France (une version de la parabole du Fils prodigue et une pastourelle) collectés dans la première moitié du XIXe siècle[32]
Plusieurs écrivains français se sont par la suite exprimés en langue wallonne :
- Michel Dricot (wa) (dialecte de Vireux)
- Ghislaine Caussin (wa) (dialecte de Fumay)
- Auguste Saladin (wa) (dialecte de Fumay)
La revue Ardenne Wallonne publie également des écrits en wallon[33].
Médias
[modifier | modifier le code]Un hebdomadaire en wallon de Fumay, intitulé Què disse ?, a paru le dimanche à partir de décembre 1901. Il était publié par l’imprimerie Beurlet-Fumay[34]. Un total de 39 numéros a paru, jusqu'au 28 septembre 1902[35].
Le militant et auteur namurois Charles Massaux (wa) (1934-2022) a animé une émission en wallon appelée Li p’tite Gayole (du nom de la chanson éponyme) sur Fugi FM, la radio de la pointe des Ardennes[36],[37].
Le journal L'Ardennais publie sur la locale de Vireux le petit entrefilet « Kè disse à Vireux ».[réf. nécessaire]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Contrairement à Charles Bruneau, qui situe la frontière linguistique au sud du hameau Les Vieux Moulins, Albert Doppagne place le faisceau d'isoglosses marquant le passage du wallon au champenois au nord de ce hameau[9].
Références
[modifier | modifier le code]- Baptiste Frankinet (wa), « Panorama de la littérature en langues régionales romanes de Wallonie », sur le portail Objectif plumes de la Fédération Wallonie-Bruxelles (page consultée le 21 aout 2024) : « Il faut noter que les zones d’usage des langues régionales de Wallonie s’étendent en France (y compris celle du wallon, dans la région de Givet parfois appelée la Wallonie de France). »
- Jean Germain, « Les travaux de micro-toponymie en Wallonie », dans Actes des colloques de la Société française d'onomastique, année 1982, no 3 : « L’Onomastique, témoin des langues disparues. Actes du Colloque d’onomastique de Dijon (mai 1981) », p. 367 (lire sur le portail Persée) : « la “Wallonie française”, c'est-à-dire […] les cantons de Givet et de Fumay »
- Traité entre la France et l'Espagne : fait à Lille, le 3 décembre 1699, en exécution de celuy de Ryswick, Paris, éd. Imprimerie Frédéric Léonard, 1700, article 1, p. 4-5 (lire sur Gallica).
- Convention entre le Roi et l'impératrice reine de Hongrie et de Bohême, concernant les limites des états respectifs aux Pays-Bas, & les contestations y relatives. Du 16 mai 1769, Paris, éd. de l'Imprimerie royale, 1769, article XVI, p. 14 (lire sur Gallica).
- Philippe Farcy, « Fumay, vieille histoire belge », dans La Libre Belgique, 23 novembre 2013.
- Jean Germain, « Profil toponymique de l'Ardenne belge », dans Nouvelle revue d'onomastique, année 1987, no 9-10 : « L'Ardenne, l'eau et la forêt », p. 96 (lire sur le portail Persée).
- Jean-Marie Pierret, « Le wallon », dans Līmēs, t. 1 : « Les Langues régionales romanes en Wallonie », Bruxelles, éd. Tradition et Parlers populaires Wallonie-Bruxelles, coll. « Catalogues et monographies de la Collection Tradition Wallonne », no 4, 1992, p. 71 « Le wallon au sens propre n'est pas strictement confiné dans la Wallonie actuelle. Il déborde légèrement sur la France, dans la région de Givet (18 villages jusqu'à Fumay) […]. »
- Charles Bruneau, cité dans « La limite méridionale de la Wallonie », p. 126-127. « Si donc vous tracez une ligne partant de la frontière belge, à l'est du Gué-d'Hossus (laissant ce village en-dehors), coupant la Meuse entre Revin et Anchamps, traversant le plateau entre les Vieux-Moulins d' Hargnies et les Hauts-Buttés pour rejoindre la frontière belge à la hauteur de Louette-Saint-Denis, vous délimiterez très exactement tous les villages wallons du département des Ardennes. Au fond, c'est la pointe de Givet, seule, qui est wallonne. »
- Doppagne 1949, p. 28.
- Jules Feller, recension des ouvrages La limite des dialectes wallon, champenois et lorrain en Ardenne, Étude phonétique des patois d'Ardenne et Enquête linguistique sur les patois d'Ardenne, dans Bulletin du Dictionnaire wallon, Liège, Société de langue et de littérature wallonnes, 11e année, 1921-1922, no 1-4, p. 78-79 (lire en ligne).
- Charles Bruneau, La limite des dialectes wallon, champenois et lorrain en Ardenne, Paris, éd. Honoré Champion, 1913, p. 21-22 (lire en ligne).
- X., « Un peu de patois », dans Annales du Cercle artistique et littéraire de Namur, fascicule 5, 1875, p. 171-172 : « Nous avons constaté de ce côté de la frontière, tant en Belgique que dans cette partie de l'Ardenne française, l'existence de grandes différences de langage ; même entre localités limitrophes. Ainsi ne citant qu'un exemple : Jeune fille sera traduit ici par Bauchelle, dérivé d'un vieux mot français, alors que les habitants du clocher voisin écriront et prononceront Boaisselle. »
- Charles Bruneau, cité dans « La limite méridionale de la Wallonie », p. 127. « Parmi les 17 points wallons du département des Ardennes, il y a des variantes importantes : un bœuf est, à Givet, un bou ; à Hargnies, un bieu ; et, à Revin, un bu. »
- Charles Bruneau, cité dans « La limite méridionale de la Wallonie », p. 127. « Les formes des environs de Givet se rattachent évidemment au parler namurois ; les formes de Fumay et d' Hargnies, plutôt à celles de Couvin et de l'ouest-wallon. »
- Jules Waslet, « Vocabulaire Wallon-Français (Dialecte Givetois). Introduction », dans Revue d’Ardenne et d’Argonne, t. 18, no 6, 1910, p. 171.
- Doppagne 1949, p. 44.
- Doppagne 1949, p. 29 et 45.
- Bernard Cerquiglini, « Les Langues de France : rapport au ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie et à la ministre de la culture et de la communication », sur la plateforme Vie-publique.fr, avril 1999 : « franc-comtois, wallon, picard, normand, gallo, poitevin-saintongeais, bourguignon-morvandiau, lorrain doivent être retenus parmi les langues régionales de la France ; on les qualifiera dès lors de "langues d'oïl", en les rangeant dans la liste. »
- « Langues régionales », sur le site internet du Ministère de la Culture (page consultée le 22 aout 2024).
- Charles Bruneau, cité dans « La limite méridionale de la Wallonie », p. 127. « Revin est wallon : mais le patois y était mort quand j'ai fait mon enquête, et j'ai eu grand-peine à trouver un vieillard qui en savait encore un peu. »
- Jean Haust, « Le Phonographe et les Patois », dans Bulletin du Dictionnaire wallon, Liège, Société de langue et de littérature wallonnes, 7e année, 1912, no 1-2, p. 62-66 (lire en ligne).
- Ferdinand Brunot & Charles Bruneau, Archives de la parole. Enquête phonographique dans les Ardennes, Paris, Université de Paris, 1912, sur la plateforme Gallica.
- Louis Remacle, Atlas linguistique de la Wallonie, t. 1 : « Introduction générale. Aspects phonétiques », Liège, éd. Université de Liège, 1953, p. 39.
- Charles Bruneau, cité dans « La limite méridionale de la Wallonie », p. 128.
- Doppagne 1949, p. 26.
- Doppagne 1949, p. 27. « tous les villages belges connaissent plūr, mais le village d'Hargnies et quelques localités voisines n'ont aucun terme simple pour dire pleuvoir ; ils recourent à la périphrase fé̄ lḕ (faire laid). Il a plu se dit à Hargnies ĭl ḕ fḕ lḕ. »
- Élisée Legros, Atlas linguistique de la Wallonie : Les phénomènes atmosphériques et les divisions du temps, t. 3, Liège, Université de Liège, , 384 p. (ISBN 2-87019-006-9, lire en ligne), notice 48 : « Pleuvoir », p. 91-93.
- Albert Doppagne, « Enquête dialectale sur la toponymie des villages wallons de France », dans Les Dialectes belgo-romans, t. 7, 1949, p. 96-108.
- « La limite méridionale de la Wallonie », p. 126. « Il semble bien, d'après notre enquête, que nulle part, au sud de la frontière politique, à l'est tout au moins, on n'emploie le mot wallon ni, à plus forte raison, celui de Wallonie. “Les patoisants, nous écrit M. Bruneau, n'ont pas conscience de l'existence des dialectes : ils ne connaissent guère que leur propre patois et ceux des villages voisins ; ils opposent ces patois au français.” »
- Jean-François Brackman (wa), « De Gembloux et Fumay vers la Wallonie toute entière : d'un wallon à l'autre », dans Lucien Mahin (dir.), Qué walon po dmwin ? éradication et renaissance de la langue wallonne, Gerpinnes, éd. Quorum, 1999, p. 200 : « Peu de gens utilisent le terme “wallon” pour désigner leur patois, bien que souvent ils reconnaissent qu'il y ressemble fort et qu'ils peuvent comprendre plus ou moins les dialectes de Charleroi et de Namur. Mais ils disent alors : “C'est du belge !” »
- Henry Volney, « Le Folk-lore de Givet en 1829 », dans Revue d’Ardenne et d’Argonne, 8e année, no 1, novembre 1900, p. 93-94 (lire sur Gallica).
- Prosper Tarbé, Recherches sur l'histoire du langage et des patois de Champagne, t. 1, Reims, 1851, p. 151-152 et 154-155 (lire sur Gallica).
- « Pour retrouver les articles en patois publiés dans nos revues », site internet de l'association Ardenne Wallonne, page consultée le 2 novembre 2024.
- « D'hier à aujourd'hui, les belles pages de patois », L'Ardennais, .[réf. incomplète]
- Page dédiée à Què disse ? sur la plateforme Presse locale ancienne de la Bibliothèque nationale de France (page consultée le 2 octobre 2024).
- Xavier Bernier, Tchantans nosse bia lingadje… One saqwè po li scole ! : Mémoire pour l’obtention du Lauréat en Pédagogie Musicale, Namur, Institut de Musique et Pédagogie Musicale de Namur, 2001-2002 (lire en ligne), p. 21.
- Carl Defoy et Juliette Hariga, « Charles Massaux est mort, le wallon perd un ardent défenseur », RTBF Actus, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles Bruneau, Enquête linguistique sur les patois d'Ardenne, Paris, H. Champion, 1914
- Charles Bruneau, La limite des dialectes wallon, champenois et lorrain en Ardenne, H. Champion, (lire en ligne)
- Albert Doppagne, « Notes sur la situation du dialecte de Louette-Saint-Pierre », Les dialectes belgo-romans, t. 7, , p. 24-45
- « La limite méridionale de la Wallonie », Enquêtes du Musée de la Vie wallonne, vol. 2, nos 15-16,