Dourgne — Wikipédia
Dourgne | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sor et de l'Agout | ||||
Maire Mandat | Dominique Cougnaud 2020-2026 | ||||
Code postal | 81110 | ||||
Code commune | 81081 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dourgnols | ||||
Population municipale | 1 310 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 29′ 11″ nord, 2° 08′ 21″ est | ||||
Altitude | 250 m Min. 186 m Max. 804 m | ||||
Superficie | 22,75 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Montagne noire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Tarn Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) | |||||
Liens | |||||
Site web | site officiel | ||||
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Dourgne (en occitan : Dornha) est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Ruisseau du Taurou, le ruisseau de Malric, le ruisseau des Fontanelles, le ruisseau du Lézérou, le ruisseau du Melzic et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « Montagne Noire occidentale ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Dourgne est une commune rurale qui compte 1 310 habitants en 2022. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Dourgnols ou Dourgnoles.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]C'est une commune du Massif central située dans la montagne Noire à l'est de Revel.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Arfons, Lagardiolle, Massaguel, Saint-Amancet, Saint-Avit et Verdalle.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La ligne 761 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, la reliant à Castres et à Revel.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau du Taurou, le ruisseau de Malric, le ruisseau des Fontanelles, le ruisseau du Lézérou, le ruisseau du Melzic, le ruisseau de la Fontaine des Vaquiès, le ruisseau de la Peyre, le ruisseau de la Vialette, le ruisseau de Rieu Grand et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le ruisseau du Taurou, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Sor à Lescout, après avoir traversé 3 communes[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 885 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 896,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,5 | 4,8 | 7 | 10,6 | 14 | 15,8 | 15,7 | 12,7 | 10,1 | 5,9 | 3,2 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 6,8 | 9,9 | 12,3 | 16,2 | 19,9 | 22,1 | 22,2 | 18,6 | 14,9 | 9,7 | 6,8 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 11,2 | 14,9 | 17,7 | 21,7 | 25,9 | 28,3 | 28,7 | 24,6 | 19,7 | 13,5 | 10,4 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record | −19,5 16.01.1985 | −18,5 05.02.1963 | −9,3 09.03.1964 | −2,5 22.04.1991 | −1,3 01.05.1960 | 3,6 01.06.06 | 6,7 17.07.00 | 5,6 31.08.1995 | 1,8 19.09.1977 | −3,1 23.10.1991 | −8 21.11.1998 | −10,2 28.12.1962 | −19,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record | 19,8 25.01.1990 | 24,7 23.02.1990 | 27,6 29.03.23 | 30,5 14.04.15 | 34,1 21.05.22 | 40,3 27.06.19 | 40 30.07.1983 | 41,8 23.08.23 | 37 15.09.1987 | 33,8 01.10.23 | 26 07.11.15 | 23 15.12.1972 | 41,8 2023 |
Précipitations (mm) | 78,2 | 57,8 | 65,8 | 96,4 | 101,1 | 76,6 | 50 | 55,6 | 73,2 | 81,1 | 84,1 | 76,5 | 896,4 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,7 2,5 78,2 | 11,2 2,5 57,8 | 14,9 4,8 65,8 | 17,7 7 96,4 | 21,7 10,6 101,1 | 25,9 14 76,6 | 28,3 15,8 50 | 28,7 15,7 55,6 | 24,6 12,7 73,2 | 19,7 10,1 81,1 | 13,5 5,9 84,1 | 10,4 3,2 76,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[13]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[14],
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « Montagne Noire occidentale »[16], d'une superficie de 1 915 ha, avec des vallées encaissées qui abritent la dernière population au sud du massif central pour la Loutre[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] : les « forêts d'Hautaniboul, de Cayroulet et du Pas du Sant » (3 742 ha), couvrant 7 communes dont une dans l'Aude et six dans le Tarn[19], et la « vallée de Baylou et Désert de Saint-Ferréol » (2 206 ha), couvrant 6 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] : la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 ha), couvrant 37 communes dont 14 dans l'Aude, deux dans la Haute-Garonne, trois dans l'Hérault et 18 dans le Tarn[21].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Dourgne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), prairies (33,4 %), terres arables (14,9 %), zones urbanisées (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Dourgne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Taurou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1998, 2000, 2009, 2013, 2018 et 2021[26],[23].
Dourgne est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[27].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 635 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 631 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Dourgne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Son blasonnement est : D'azur aux deux clefs d'argent passées en sautoir, liées par un ruban de gueules. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[34].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36]. En 2022, la commune comptait 1 310 habitants[Note 7], en évolution de −0,23 % par rapport à 2016 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 522 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 129 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 180 €[I 5] (20 400 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,8 % | 9,1 % | 10,2 % |
Département[I 8] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 733 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 414 emplois en 2018, contre 456 en 2013 et 516 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 475, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,2 %[I 11].
Sur ces 475 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 148 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 8,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]89 établissements[Note 10] sont implantés à Dourgne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 89 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 16 | 18 % | (13 %) |
Construction | 8 | 9 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 22 | 24,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 4 | 4,5 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,1 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 4 | 4,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 7,9 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 17 | 19,1 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 10 | 11,2 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 89 entreprises implantées à Dourgne), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
- TIS (Tuyauterie Industrielle Soudure), installation de structures métalliques, chaudronnées et de tuyauterie (2 816 k€)
- Parlons Pierre, taille, façonnage et finissage de pierres (410 k€)
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 40 | 26 | 13 | 12 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 310 | 846 | 754 | 719 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 26 en 2000 puis à 13 en 2010[42] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1310 ha en 1988 à 719 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 60 ha[42].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le désert de Saint-Féréol
- La Capelette
- La Capelette
- Le désert de Saint-Féréol
- Le désert de Saint-Féréol
- Abbaye Sainte-Scholastique
- Saint Stapin
- Saint Stapin
- La commune de Dourgne est connue pour ses deux monastères bénédictins, l'abbaye d'En-Calcat et abbaye Sainte-Scholastique, fondées en 1890.
- Église Saint-Pierre de Dourgne a été construite au début du XVIe siècle. Les voûtes sont incendiées le 6 juillet 1572. L'église est ensuite restaurée. Le maître maçon Jean Maffre a restauré et voûté le chœur et deux travées avant 1606[44],[45]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[46].
- Chapelle de l'hospice le Refuge de Dourgne.
- Chapelle Notre-Dame-de-Fatima de Dourgne.
- Chapelle Saint-Ferréol de Dourgne[47].
- Chapelle Saint-Stapin de Dourgne.
- On peut y observer les ruines du château de Castellas, détruit par Simon de Montfort.
- On peut trouver dans les environs quelques gisements de bélemnites, que les oryctographes appelaient au XIXe siècle « pierres fulminantes » par leur propriété de parfois exploser dans la chaleur d'un feu[48],[49].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Saint Stapin, saint catholique, élu évêque de Carcassonne en 683, chassé par les Sarrazins, mort à Dourgne vers 720. Un pèlerinage avait lieu le 6 août[50].
- Jean-Marie Charles Abrial (1879-1962) : officier de marine, maire de Dourgne du 21 mars au 23 novembre 1944, mort à Dourgne ;
- Hermine David, qui fit plusieurs séjours à l'abbaye d'En-Calcat après le décès de son mari le peintre Pascin. Elle y laissa deux « Madone à l'enfant » datant des années 1935.
- Berceau familial des Jaurès : « Les Jaurès sont de Dourgne », a dit Madeleine Rebérioux sur France Culture en août 2004.
- Daniel Lys (1924-2014), pasteur et théologien protestant, né à Dourgne.
- Camille Montagné, architecte, Prix de Rome en 1932, auteur notamment de la « Boule de Rangueil » à Toulouse.
- Isabelle Rivière, femme de lettres, épouse de Jacques Rivière, homme de lettres, qui dirigea la NRF et sœur d'Alain-Fournier, l'« Isabelle » de la dédicace du Grand Meaulnes.
- Dom Robert, bénédictin et l'un des plus grands artistes tapissiers du XXe siècle.
- Maxime Jacob, dit « Dom Clément Jacob », organiste et compositeur attaché à l'abbaye d'En-Calcat.
- Jean-Antoine Gleizes, écrivain.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Frère Vincent Ferras, Saint Ferréol : son lieu de culte à Mont-Capel, commune de Dourgne, Tarn, Société culturelle du Pays castrais,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Dourgne » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Références
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Autres sources
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- Frédéric Cuvier, « Dictionnaire des sciences naturelles », F. G. Levrault, (consulté le ), p. 255.
- Société d’ Histoire de Revel Saint-Ferréol - Lauragais Patrimoine : Les traditions du village de Dourgne