Duché d'Ayen — Wikipédia

Le titre de duc d'Ayen a été créé en 1737 par érection du comté d'Ayen en duché (non pairie) au profit de Louis de Noailles (1713-1793), devenu duc de Noailles en 1766. Les deux titres sont alors « unis, consolidés et incorporés » pour ne former qu'un seul et même duché pairie^[1].

Il est porté ensuite à titre d'attente par l'aîné de la famille de Noailles et héritier présomptif du titre éponyme.

1737-1766 : Louis de Noailles (1713–1793), 1^er duc d'Ayen (1737) puis 4^e duc de Noailles (1766), maréchal de France ;
1766-1823 : Jean Louis Paul François de Noailles (1739–1824), 2^e duc d'Ayen (1766) et 5^e duc de Noailles (1793), pair de France (1814), militaire et chimiste, membre de l'Académie des sciences, fils du précédent ;
1823-1826 : Paul de Noailles (1802–1885), « comte de Noailles », 3^e duc d'Ayen (1823)^[2] et 6^e duc de Noailles (1824), historien, membre de l'Académie française, petit-neveu du précédent ;
1826-1885 : Jules Charles Victurnien de Noailles (1826–1895), 4^e duc d'Ayen (1826) puis 7^e duc de Noailles (1885) ;
1885-1895 : Adrien Maurice Victurnien Mathieu de Noailles (1869–1953), 5^e duc d'Ayen (1885) puis 8^e duc de Noailles (1895), fils du précédent ;
1895-1945 : Jean Maurice Paul Jules de Noailles (1893-1945), 6^e duc d'Ayen (1895), fils du précédent ;
1945-1953 : François Agénor Alexandre Hélie de Noailles (1905-2009), « marquis de Noailles », 7^e « duc d'Ayen » (1945)^[3] puis 9^e duc de Noailles (1953), cousin germain du précédent ;
1953-2009 : Hélie de Noailles (né en 1943), « comte de Noailles », puis 8^e duc d'Ayen, puis 10^e duc de Noailles, fils du précédent ;
2009- : Emmanuel Paul Louis Marie de Noailles (né en 1983), 9^e et actuel duc d'Ayen, fils du précédent ;

Sources

Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, 'Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, 1827, p. 75-77.

Notes et références

↑ « FRAN_IR_057043 - Salle de lecture virtuelle », Arch. nat., O/1A/8739, fol. 316 ro-322 ro, Archives nationales, Parlement de Paris, Parlement civil, Registres, Ordonnances et lettres patentes enregistrées, sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le 22 juin 2024)
↑ Par substitution à son père Jules de Noailles (1773-1838), marquis de Noailles, par décision de Louis XVIII du 23 janvier 1823, qui l'instituait héritier de la pairie de son grand-oncle. Pair en 1824, il ne siégea qu'à sa majorité en 1827.
↑ En 1945, le titre de duc d'Ayen a fait retour en principe, dans les mains du 8^e duc de Noailles jusqu'en 1953. François de Noailles étant héritier du titre de duc de Noailles en vertus des lettres patentes de 1663, mais non de celui de duc d'Ayen, il a toutefois porté ce titre considéré comme titre d'attente. En 1953, Hélie de Noailles, a repris le titre légalement et l'a porté jusqu'à la mort de son père.

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[1] « FRAN_IR_057043 - Salle de lecture virtuelle », Arch. nat., O/1A/8739, fol. 316 ro-322 ro, Archives nationales, Parlement de Paris, Parlement civil, Registres, Ordonnances et lettres patentes enregistrées, sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le 22 juin 2024)

[2] Par substitution à son père Jules de Noailles (1773-1838), marquis de Noailles, par décision de Louis XVIII du 23 janvier 1823, qui l'instituait héritier de la pairie de son grand-oncle. Pair en 1824, il ne siégea qu'à sa majorité en 1827.

[3] En 1945, le titre de duc d'Ayen a fait retour en principe, dans les mains du 8^e duc de Noailles jusqu'en 1953. François de Noailles étant héritier du titre de duc de Noailles en vertus des lettres patentes de 1663, mais non de celui de duc d'Ayen, il a toutefois porté ce titre considéré comme titre d'attente. En 1953, Hélie de Noailles, a repris le titre légalement et l'a porté jusqu'à la mort de son père.

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