Économiste — Wikipédia

Esther Duflo, une des quatre économistes français distingués par un prix de la Banque de Suède en hommage à Alfred Nobel.

Un ou une économiste est une personne spécialiste des sciences économiques. Dans la plupart des cas, l'économiste travaille en tant qu'enseignant ou chercheur dans une université, mais il peut également être employé dans un think tank, une institution financière (banque, assurance, etc.) ou un organisme international (FMI, Banque mondiale, OCDE, BRI, etc.).

Des philosophes polymathes à la spécialisation

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Si économiste est aujourd'hui un métier à part entière, exercé par des spécialistes de la discipline, les premiers économistes étaient des philosophes polymathes. Les premiers travaux d'économie datent de l'époque antique, avec les Économiques d'Aristote et l'Économique de Xénophon. Ces deux travaux abordaient de manière primitive des thèmes tels que la division du travail.

Au XVIIe siècle, quand commencent à être écrits les premiers travaux d'économie moderne, les auteurs sont systématiquement des savants transversaux, qui écrivent tout autant de l'économie que de la philosophie ou du droit. Il en est ainsi de Richard Cantillon, qui découvre l'effet Cantillon, puis de David Hume, qui a déjà l'intuition de la théorie quantitative de la monnaie.

Adam Smith, à travers ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, écrit un des premiers ouvrages entièrement dédiés à l'économie, où il commence la séparation entre l'économie et le reste des sciences sociales. Son œuvre séminale donne naissance à différents courants, qu'il s'agisse de l'école classique (avec David Ricardo et Jean-Baptiste Say), ou, en réaction, du marxisme, à la suite des œuvres de Karl Marx. Harriet Martineau est un autre exemple, ses travaux se situant à l'intersection entre sociologie, histoire, philosophie et économie[1],[2].

Professionnalisation et rôle dans la société

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L'économie se professionnalise au cours du XIXe siècle. Baptiste Say occupe la toute première chaire d'économie de France au Conservatoire national des arts et métiers au début du siècle[3]. Les économistes de l'école néoclassique, à la fin du siècle, sont pour la plupart des enseignants et des mathématiciens. La figure de l'économiste passe alors de celle du savant polymathe à celle de l'homme de culture spécialisé[4].

Au cours du XXe siècle, les progrès de la science économique, sous la plume de John Maynard Keynes, Paul Samuelson et Milton Friedman, permettent l'éclosion de plusieurs écoles de pensée économique : le keynésianisme, vite dépassé par la synthèse néoclassique de Samuelson, puis le monétarisme friedmanien, qui inspire la nouvelle économie classique.

L'implication d'économistes auprès de gouvernements pendant les Trente Glorieuses accroît leur prestige, et Wassily Leontief peut écrire, en 1970 : « La science économique est actuellement au faîte de son prestige intellectuel et de sa popularité ». Toutefois, les Trente piteuses qui suivent cette période de croissance diminue le prestige social des économistes, critiqués pour leur incapacité à prévoir les crises économiques et résoudre les grands problèmes publics comme le chômage ou la pauvreté (voir les critiques de l'économie)[5].

Au XXIe siècle, des économistes développent de nouvelles approches de la pauvreté. Esther Duflo est pionnière du développement d'un certain type d'expériences de terrain (micro économie)[6]. Maria Nowac, transpose en France en 1985 le modèle de microcrédit de Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank avant d'étendre ce programme dans plusieurs pays (Afrique de l'Ouest, Europe, Asie centrale)[7]. Thomas Piketty est un spécialiste de l’étude des inégalités économiques, en particulier dans une perspective historique et comparative. Ses publications sont parfois controversées[8]. Kenneth Rogoff et Carmen Reinhart proposent la théorie du seuil psychologique de la dette, qui fait elle aussi débat[9].

Les économistes suivent généralement des études d'économie fondée sur un triptyque composé d'une licence d'économie, d'un master d'économie (le plus souvent orienté vers la recherche en économie), et, enfin, un doctorat en économie. Dans le monde anglo-saxon, ces deux derniers diplômes sont des Masters of Science (MSc) et le Ph.D. La licence dure la plupart du temps quatre ans, et non trois. En France comme ailleurs, la licence a vocation à poser les bases de la connaissance économique, tandis que le master assure à l'étudiant une maîtrise de la recherche dans son domaine ; enfin, le doctorat permet à l'étudiant de devenir un chercheur en repoussant les limites de la connaissance.

La majorité des universités ont un département de sciences économiques. Les Grandes écoles en ont un pour certaines, comme l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), les Écoles normales supérieures, etc.

Si les économistes ont généralement suivi des études d'économie, certains grands économistes ont pu effectuer des études dans un domaine différent : John Nash et Robert Aumann sont titulaires d'un doctorat en mathématiques ; Herbert A. Simon et Elinor Ostrom d'un doctorat en science politique ; Daniel Kahneman, d'un doctorat en psychologie. Tous sont récipiendaires du prix de la Banque de Suède en sciences économiques.

Les cursus suivis par les économistes ont parfois fait l'objet de controverses et de débats. C'est le cas de l'enseignement de l'économie en France, remis en cause par plusieurs mouvements tels que le mouvement des étudiants pour la réforme de l'enseignement de l'économie[5].

En 2014, la directrice de la Réserve fédérale des États-Unis Janet Yellen, parle avec Christine Lagarde, directrice du FMI

Titre d'économiste

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Contrairement aux titres de docteur ou de psychiatre, le titre d'économiste n'est pas protégé en France ; chacun peut ainsi se dire économiste. De fait, les personnes présentées comme économistes dans les médias ont parfois des formations moins poussées que ce qui est attendu d'un économiste universitaire[10]. Ainsi, selon une étude menée par Michaël Lainé, les médias français présentent souvent comme économistes des personnes qui ne sont pas titulaires d'un doctorat d'économie, ou qui ne pratiquent pas de recherche en économie[11].

D'après les économistes Esther Duflo et Abhijit Banerjee, le statut d'économiste est un des domaines auxquels les gens ont le moins confiance : 25 % des Américains seulement font confiance aux économistes, seuls les politiciens sont derrières[12], l'avis des économistes semble avoir peu d'effet sur la pensée économiques des individus, et sur une vingtaine de questions, la différence moyenne entre les économistes et les personnes lambdas sont entre "adhérant" et "non-adhérant" de 35 %[13]. Selon les deux auteurs, cela s'explique par la timidité des économistes de métier au profit des économistes médiatiques[13] :

« Malheureusement, qu'il s'agisse de leur apparence ou de leur manière de parler, ces économistes médiatiques sont difficiles à distinguer des économistes de métier. La différence la plus notable est sans doute leur goût pour l'affirmation péremptoire et la prédiction définitive, ce qui, fâcheusement, ne fait que renforcer leur autorité. […] Les économistes de métier se tiennent en général prudemment à distance de la futurologie. […] Les économistes refusent souvent de prendre part au débat public. Beaucoup pensent que cela leur donnerait trop de travail de se faire comprendre […]. Certains économistes, bien sûr, prennent la parole, mais ce sont en général, à de notables exceptions près, ceux qui ont les opinions les plus arrêtées et n'ont pas la patience de s'ouvrir ou de se confronter aux meilleurs travaux de la science économique contemporaine. […] Nous pensons que la meilleure science économique est souvent celle qui fait le moins de bruit. […] Car les économistes ne sont pas des scientifiques comme le sont les physiciens. […] Les économistes sont plutôt des plombiers [que des physiciens ou des ingénieurs] : ils résolvent les problèmes par un mélange d'intuition faite de science, de conjecture fondée sur l'expérience et d'une bonne dose d'essais et d'erreurs. »

— Abhijit V. Banerjee, Esther Duflo, Économie Utile pour des Temps Difficiles, pp. 21-24

Rémunération

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La rémunération des économistes diffère selon leurs activités et leur position. Aux États-Unis, le salaire annuel moyen d'un économiste était, en 2017, de 102 490 dollars américains[14]. Le salaire moyen d'un économiste en France est d'environ 4 000€ par mois[15].

Les femmes économistes sont encore peu nombreuses : 19 % en moyenne mondiale en 2017. Soledad Zignago, économiste à la Banque de France, et Anne Boring, chercheuse affiliée à Sciences Po, publient une note en 2018 qui détaille leur place dans les différents pays. On y découvre que la position des femmes est plus favorable en France qu'aux États-Unis et que par rapport à d'autres disciplines, l'économie se situe dans la moyenne en termes de féminisation[16]

Institutions et publications

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Les meilleurs départements d'économie au monde se concentrent aux États-Unis (MIT, Harvard, Columbia, UChicago, UC Berkeley, Princeton, Stanford). En Europe, les meilleurs départements d'économie sont ceux de la LSE, de Cambridge et d'Oxford. En France, il s'agit de la Paris School of Economics, de la Toulouse School of Economics et de l'École polytechnique[17],[18].

Le site RePEc établit un répertoire des économistes dans le monde ayant publié un article dans une revue scientifique. Les documents, articles, institutions et auteurs (54 233 auteurs enregistrés dans le RePEc Author Service en septembre 2018, dont 10 406 femmes) sont classés selon leur notoriété (citations, téléchargements etc.) au niveau international, national et par institution[19],[20]. En sciences économiques, les revues scientifiques les plus prestigieuses dans lesquelles les économistes cherchent à être publiés sont : la Review of Economic Studies (Oxford University Press), le Quarterly Journal of Economics (Oxford University Press), le Journal of Political Economy (University of Chicago Press), la American Economic Review (American Economic Association) et Econometrica (Econometric Society)[21].

En économie, les think-tanks les plus connus dans le monde et regroupant les meilleurs économistes sont : le National Bureau of Economic Research (Boston), le Institute of Labor Economics (Bonn), le Centre for Economic Policy Research (Londres), le Peterson Institute for International Economics (Washington D.C.), la Brookings Institution (Washington D.C.) ou encore le Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Paris)[22]. Le courant de la critique de la valeur - dissociation est un exemple de think-tank anticapitaliste.

Économistes français et internationaux

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Nobel et nobélisables

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Plusieurs économistes français ont remporté le dénommé Prix Nobel d'économie[23], en réalité décerné par la Banque de Suède. Parmi les potentiels futurs lauréats, les noms d'Olivier Blanchard (né en 1948), Philippe Aghion (né en 1956), Thomas Piketty (né en 1971) et Emmanuel Saez (né en 1972) sont régulièrement évoqués[24],[25],[26].

Esther Duflot reçoit le prix « Nobel » d'économie en 2019 conjointement avec son époux Abhijit Banerjee et Michael Kremer.

Claudia Goldin, économiste américaine, spécialisée dans des sujets tels que la main-d'œuvre féminine, économie du travail, l'inégalité des revenus, l'éducation et l'inégalité de salaire entre les hommes et les femmes est lauréate en 2023 du prix Nobel d'économie. Elle est professeure à l'université Harvard[27].

Économistes les plus cités

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Selon le site RePEc, les cinq économistes basés en France les plus cités sont Jean Tirole, Philippe Aghion, Florencio Lopez-de-Silanes, Thomas Piketty et Andrew Clark[28]. RePEc classe en 2022, le Top 5 des 10 % des femmes les plus citées au niveau international : Carmen M. Reinhart, Asli Demirguc-Kunt, Janet Currie, Esther Duflo, Marianne Bertrand[20].

Selon Academic Influence, les économistes les plus influents du monde en 2023 sont : Paul Krugman, Joseph E. Stiglitz, Thomas Piketty, Esther Duflo, Abhijit Banerjee, Amartya Sen, Jeffrey Sachs, Gabriel Zucman, Robert Solow et George Akerlof. Cinq sont Américains d'origine, trois sont Français, et deux sont Indiens[29]. Mariana Mazzucato est placée à la 22 e place de ce classement.

Économistes célèbres

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Femmes économistes au sein d'institutions financières internationales

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Principaux économistes internationaux

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Principaux économistes[41]
Adam Smith (1723-1790), auteur de La Richesse des Nations (1776)
David Ricardo (1772-1823), auteur des Principes de l'économie politique (1817)
John Stuart Mill (1806-1873), auteur des Principes d'économie politique (en) (1848)
Rosa Luxembourg (1871-1919), première femme économiste[42], autrice de L'Accumulation du capital (1913)
Alfred Marshall (1842-1924), auteur des Principes d'économie politique (1890)
John Maynard Keynes (1883-1946), auteur de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936)
Joan Robinson (1903-1983), autrice de L’Économie de la concurrence imparfaite (1933), inventrice du Principe du reflux et de la concurrence monopolistique
Joseph Schumpeter (1883-1950), auteur de Théorie de l’évolution économique (1911)
Ludwig Von Mises (1881-1973), auteur de L'Action humaine (1949)
Friedrich Hayek (1899-1992), auteur de La Route de la servitude (1944)
Milton Friedman (1912-2006), auteur de Histoire monétaire des États-Unis (1963)
Simon Kuznets (1901-1985), fondateur du PIB et connu pour sa courbe
Ester Boserup, (1910-1991) autrice de Évolution agraire et pression créatrice (The Conditions of agricultural growth), 1965)
John Hicks (1904-1989), connu pour le modèle IS/LM et sa fonction demande
Wassily Leontief (1905-1999), connu pour son modèle entrée-sortie
Paul Samuelson (1915-2009), auteur des Fondements de l'analyse économique (1947)
Gary Becker (1930-2014), connu pour ses travaux sur le capital humain
Kenneth Arrow (1921-2017), connu pour son théorème d'impossibilité
Robert Solow (1924-2023), connu pour son modèle de croissance exogène
Daniel Kahneman (1934-2024), connu pour ses contribution à l'économie comportementale
Susan Strange (1923-1998), une des fondatrices de l'économie politique internationale

Notes et références

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  1. Harriet Martineau: theoretical and methodological perspectives, Routledge, coll. « Women and sociological theory », (ISBN 978-0-415-94528-8 et 978-0-8153-3451-4)
  2. (en) Diana Postlethwaite, « Mothering and Mesmerism in the Life of Harriet Martineau », Signs: Journal of Women in Culture and Society, vol. 14, no 3,‎ , p. 583–609 (ISSN 0097-9740 et 1545-6943, DOI 10.1086/494525, lire en ligne, consulté le )
  3. Louis Reybaud, Les Chaires d’Économie politique en France, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 54, 1864
  4. Robert Boyer, Une discipline sans réflexivité peut-elle être une science? : Épistémologie de l'économie, dl 2021 (ISBN 979-10-351-0658-4, OCLC 1288328630, lire en ligne)
  5. a et b Collectif, À quoi servent les économistes s'ils disent tous la même chose ?: Manifeste pour une économie pluraliste, les liens qui libèrent, (ISBN 979-10-209-0303-7, lire en ligne)
  6. (en-US) Condé Nast, « The Poverty Lab », sur The New Yorker, (consulté le )
  7. « Adie - Biographie de Maria Nowak », sur Adie : financer - conseiller - accompagner (consulté le )
  8. « Le Capital au XXIe siècle , Thomas Pik... », sur www.seuil.com (consulté le )
  9. (en) Carmen M. Reinhart, Growth in a Time of Debt, na, (lire en ligne)
  10. David Colander, « Comment fabriquer un économiste », sur cairn.info (consulté le )
  11. Michaël Lainé, L'économie vue des médias: anatomie d'une obsession morale, Le bord de l'eau, (ISBN 978-2-35687-688-1, lire en ligne)
  12. (en) Abhijit V. Banerjee, Esther Duflo et Stefanie Stantcheva, « Me and Everyone Else : Do People Think Like Economists ? », Mimeo,‎
  13. a et b Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo (trad. Christophe Jaquet), Économie utile pour des temps difficiles, Points, , 704 p., chap. 1 (« MEGA : Make Economics Great Again »), p. 18-24
  14. (en-US) « Economists : Occupational Outlook Handbook: : U.S. Bureau of Labor Statistics », sur www.bls.gov (consulté le )
  15. « Economiste », sur CIDJ (consulté le )
  16. Anne Boring et Soledad Zignago, « Économie, où sont les femmes ? », sur Banque de France, (consulté le )
  17. (en) « QS World University Rankings by Subject 2021: Economics & Econometrics », sur Top Universities (consulté le )
  18. « ShanghaiRanking's Global Ranking of Academic Subjects 2018 - Economics | Shanghai Ranking - 2018 », sur www.shanghairanking.com (consulté le )
  19. « Economist Rankings | IDEAS/RePEc - 10% authors », sur ideas.repec.org (consulté le )
  20. a et b « Top Female Economists Rankings | IDEAS/RePEc », sur ideas.repec.org (consulté le )
  21. « Aggregate Rankings for Economics Journals | IDEAS/RePEc », sur ideas.repec.org (consulté le )
  22. « Economics rankings: Think Tanks | IDEAS/RePEc », sur ideas.repec.org (consulté le )
  23. (en-US) « All Prizes in Economic Sciences », sur NobelPrize.org (consulté le )
  24. (en-GB) Phillip Inman, « Nobel prize in economics: the top contenders », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  25. (en-US) « Saez does matter », sur Paul Krugman Blog, (consulté le )
  26. « Une Française candidate au prix Nobel d'économie », sur Le Figaro, (consulté le )
  27. (en) « Claudia Goldin », sur scholar.harvard.edu (consulté le )
  28. « Within Country and State Economics Rankings: France | IDEAS/RePEc », sur ideas.repec.org (consulté le )
  29. (en) Sara L. Austin et EdD, « Top Influential Economists Today | Academic Influence », sur academicinfluence.com (consulté le )
  30. (en-US) Kate Davidson, « Janet Yellen Confirmed by Senate to Serve as First Female Treasury Secretary », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
  31. « Christine Lagarde nommée officiellement à la tête de la BCE », sur LEFIGARO, (consulté le )
  32. (en) « Leadership and Governance », sur World Economic Forum (consulté le )
  33. (en) The Jakarta Post, « Jokowi's new Cabinet announced », sur The Jakarta Post (consulté le )
  34. (en) « World Bank Group President Appoints Pinelopi Koujianou Goldberg as Chief Economist », sur World Bank (consulté le )
  35. Direction générale du Trésor, « Nomination d'Agnès Bénassy-Quéré au poste de chef économiste du Trésor », sur Direction générale du Trésor, (consulté le )
  36. « Laurence Boone nommée secrétaire générale adjointe de l'OCDE », sur LEFIGARO, (consulté le )
  37. « Natacha Valla, nouvelle doyenne de l'École | Sciences Po École du management et de l'innovation », sur www.sciencespo.fr, (consulté le )
  38. « Gita Gopinath, première femme cheffe économiste du FMI », sur Les Echos, (consulté le )
  39. « Rania Al-Mashat | World Bank Live », sur live.worldbank.org (consulté le )
  40. (en) « Clare Lombardelli », sur GOV.UK (consulté le )
  41. (en) Linda Yueh, The Great Economists, Londres (RU), Penguin, , 368 p.
  42. Marie-Véronique Wittmann, « Les femmes dans la pensée économique », Revue française d'économie, vol. 7, no 3,‎ , p. 113–138 (DOI 10.3406/rfeco.1992.1318, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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Articles connexes

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