Esglandes — Wikipédia
Esglandes | |
Église Notre-Dame | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Commune | Pont-Hébert |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 50880 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 16″ nord, 1° 09′ 31″ ouest |
Élections | |
Départementales | Pont-Hébert |
Historique | |
Fusion | 1836 |
Intégrée à | Pont-Hébert |
Localisation | |
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Esglandes est une ancienne commune du département de la Manche.
Histoire
[modifier | modifier le code]Aux XIe – XIIe siècles, la paroisse relève de l'honneur du Hommet[1].
Au XIIIe siècle, l'église avait deux cures dont une était à la présentation de la famille de Thère[note 1], famille très ancienne, et qui jusque dans le milieu du XVIIIe siècle fut en possession du château d'Esglandes, époque où celui-ci passa, par mariage, à M. d'Ambray, chancelier de France[2].
À la création des cantons, Esglandes est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801)[3].
La commune fusionne en 1836 avec Le Mesnil-Durand et Bahais pour former la nouvelle commune de Pont-Hébert.
Démographie
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Circonscriptions administratives avant la Révolution
[modifier | modifier le code]- Généralité : Caen.
- Élection : Carentan et Saint-Lô en 1612/1636, Carentan en 1677, Saint-Lô en 1713.
- Sergenterie : Le Hommet.
Religion
[modifier | modifier le code]Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
[modifier | modifier le code]- Diocèse : Coutances.
- Archidiaconé : Val de Vire.
- Doyenné : Le Hommet.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ancien château d'Esglandes. Il est mentionné (Egglandes[4]) dans un acte de 1026 parmi les terres que le duc Richard III de Normandie donne en dot à Adèle, fille du roi Robert[5].
- Vestiges de l'ancienne église paroissiale d'Esglandes dont il subsiste le clocher.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ La famille de Thère portait : d'argent fretté d'azur au franc quartier de gueules.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 188.
- ↑ de Gerville 1829, p. 272 lire en ligne sur Gallica..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Esglandes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 25.
- ↑ Charles de Gerville, « Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche : Arrondissement de Saint-Lô », dans Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Mancel (Caen) - Ponthieu et Delaunay (Paris), (lire en ligne), p. 271.