Eve Guerra — Wikipédia

Eve Guerra
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Distinction

Eve Guerra, née le à Brazzaville au Congo, est une écrivaine française, d'origines congolaise et italienne. Elle enseigne le français, le latin et le grec ancien dans le secondaire[1],[2],[3].

En mai 2024, elle remporte le Prix Goncourt du premier roman pour Rapatriement[4],[5].

Ève Guerra naît à Brazzaville au Congo, qu’elle fuit pendant la guerre civile de 1998-1999 à l’âge de 9 ans. Après avoir obtenu son baccalauréat au Lycée français de Douala, elle s’installe à Lyon pour étudier les sciences politiques et les sciences économiques qu'elle abandonne rapidement pour les études en lettres classiques[6].

En octobre 2022, elle publie son premier recueil de poésie aux éditions du Réalgar, Corps profonds.

En avril 2023, Ève Guerra intègre la rédaction de Lire Magazine littéraire et tient une chronique dans le hors-série Ecrire et se faire éditer, puis une chronique mensuelle dans les pages langues françaises du numéro mensuel du même magazine littéraire. En janvier 2024, elle publie aux Éditions Grasset un premier roman, librement inspiré de sa vie, Rapatriement (Grasset, 2024). Rapatriement (Grasset, 2024) obtiendra le prix du meilleur premier roman de Transfuge, le Prix Goncourt du premier roman, et sera sélectionné pour le prix de la Version Femina et le prix des lecteurs de la Version Femina. Rapatriement sera traduit dans plusieurs langues en Europe et en Amérique latine[7],[8].

Publications

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  • Ève Guerra, Corps profonds, collection Orpiment, le Réalgar (Octobre 2022), finaliste du Prix René Leynaud[9].
  • Ève Guerra, Rapatriement, Grasset (janvier 2024)[3].

Publications collectives

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  • Ève Guerra, in Grace... Livre des heures poétiques, publication collective pour le Printemps des poètes, « C'était du temps où maman existait encore », éditions Bruno Doucey (février 2024).

Publications en revues littéraires

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  • Poésie :

- Ève Guerra, « De Matre », poème, in revue Carnet d’art (2014). - Ève Guerra, « Le beurre de karité », E-musée de l’objet de Ella Balaert (juillet 2023). - Ève Guerra, « Enfance », Zone Critique (Janvier 2024).

Articles et inedits en prose

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- Ève Guerra, « La croix est notre patrie : réflexion sur le malheur et la nécessité divine, commentaire d’une lettre au Père Perrin de Simone Weil, L’expérience de Dieu, le Malheur », Revue Terra Nullius (mai 2015).

- Ève Guerra, « L’écrivain, comme l’abeille, butine pour faire son miel », Lire Magazine littéraire, hors-série Ecrire et se faire éditer, numéro 1, d’Avril-Mai-juin 2023.

- Ève Guerra, « Ce n’est pas assez pour la poésie d’être belle », Lire Magazine littéraire, hors-série Ecrire et se faire éditer, numéro 2, d’octobre, novembre, décembre 2023.

Distinctions

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  • 2024 : Prix du meilleur premier roman français de Transfuge Magazine, pour Rapatriement[7].
  • 2024 : Prix Goncourt du premier roman, pour Rapatriement[10].

Liens externes

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Notes et références

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  1. « Eve Guerra », sur babelio.com (consulté le )
  2. « GUERRA Ève », sur etonnants-voyageurs.com (consulté le )
  3. a et b Gladys Marivat, « « Rapatriement », d’Eve Guerra : un séjour dans le monde des mensonges et des morts », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. Antoine Oury, « Eve Guerra reçoit le Prix Goncourt du premier roman », sur actualitte.com, (consulté le )
  5. Acèle Nadale, « Eve Guerra et Louis-Philippe Dalembert parmi les lauréats du printemps 2024 des prix Goncourt », sur afrolivresque.com, (consulté le )
  6. « Eve Guerra », sur grasset.fr (consulté le )
  7. a et b Jean-François Cadet, « «Rapatriement» d'Eve Guerra, fille du noir et blanc », sur rfi.fr, (consulté le )
  8. Muriel Steinmetz, « « Rapatriement » d’Ève Guerra : Quand « la fille du Blanc » se penche sur le passé », sur humanite.fr, (consulté le )
  9. Pierre Poligone, « Eve Guerra : Histoire d’un corps en exil », sur zone-critique.com, (consulté le )
  10. Liz Ossegue, « Littérature : « Rapatriement » de Ève Guerra remporte le prix Goncourt du premier roman », sur chretiens.com, (consulté le )