Expédition de Louisbourg — Wikipédia
Date | 19 août - |
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Lieu | Louisbourg sur l'île du Cap-Breton |
Issue | Victoire française défensive |
Royaume de France | Royaume de Grande-Bretagne |
• Dubois de La Motte | • Francis Holburne • Charles Hardy |
3 500 soldats (forteresse) 11 000 marins[1] 18 vaisseaux de ligne 5 frégates[2] | 12 à 15 000 soldats[1] 14 000 marins[1] 19 vaisseaux de ligne 6 frégates 7 sloops/corvettes 179 navires de transport |
Plusieurs centaines de morts par épidémie au retour[3]. | 1 vaisseau et un sloop coulés[4] Plus de 200 morts[4] |
Guerre de Sept Ans
Guerre de la Conquête
Coordonnées | 45° 53′ 33″ nord, 59° 59′ 08″ ouest | |
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L'expédition de Louisbourg est une tentative britannique avortée de capturer la forteresse de Louisbourg sur l'Île Royale (actuelle île du Cap-Breton) pendant la guerre de Sept Ans et la guerre de la Conquête[5]. C’est un succès défensif français car une expédition aussi importante que celle venue d’Angleterre réussit à dissuader la Royal Navy d’attaquer la place en 1757. À la fin de la campagne, une violente tempête disperse l'escadre anglaise et une épidémie de typhus décime l'escadre française.
L’expédition française et anglaise
[modifier | modifier le code]En 1755 et 1756, malgré les tentatives d’interception[6], la flotte française a réussi à faire passer des renforts à Louisbourg et à Québec. Au début de 1757, la campagne reprend avec les mêmes enjeux : ravitailler le Canada français pour Versailles et s’en emparer pour Londres, dont l’objectif final est la destruction complète de l’Empire colonial français. Louisbourg représentant la clé de la défense du Canada, c’est sur elle que se concentrent encore une fois l’essentiel des efforts navals[3]. Versailles, au courant des préparatifs anglais pour débarquer sur l’Île Royale, décide d’y constituer un important dispositif défensif en y faisant parvenir trois divisions navales[3].
La première quitte Brest le . Elle est placée sous les ordres du chef d’escadre Joseph de Bauffremont. Elle compte cinq vaisseaux et une frégate. Elle a aussi pour mission de passer par les Antilles afin de ravitailler Saint-Domingue puis de cingler vers l’Amérique du Nord[7]. Beauffremont arrive à Louisbourg le [3]. La deuxième quitte Toulon le . Elle compte quatre vaisseaux et deux frégates sous les ordres du capitaine Joseph-François de Noble du Revest. Malgré l’escadre anglaise de Saunders qui surveille le détroit de Gibraltar, elle réussit à passer dans l’Atlantique et arrive à Louisbourg le [8]. La troisième quitte Brest le . Elle compte neuf vaisseaux et deux frégates, sous le commandement du lieutenant général Dubois de La Motte et arrive sans difficulté le . Dubois de La Motte, qui assure le commandement général, dispose donc de dix-huit vaisseaux et cinq frégates pour défendre le port et la forteresse de Louisbourg. Il prélève deux vaisseaux qui sont envoyés ravitailler Québec et qui rentrent ensuite directement en France[3]. Dubois de La Motte s’emploie ensuite à améliorer les fortifications de Louisbourg.
Du côté anglais, c’est Lord Loudon, le gouverneur général de Virginie, qui est chargé de planifier l’attaque. Les forces se concentrent à Halifax sur l’île voisine de la Nouvelle-Écosse, à une journée à peine de navigation[5]. Au mois de juin, arrive d’Angleterre un convoi porteur de 5 300 hommes escorté par deux vaisseaux et quatre corvettes sous les ordres du contre-amiral Hardy[3]. Le mois suivant, le vice-amiral Holburne vient mouiller avec quatorze vaisseaux et onze autres bâtiments de guerre. Au mois d’août arrive un quinzième vaisseau. Le , cette escadre mouille devant Louisbourg. Hardy et Holburne découvre alors l’étendue du dispositif français. Dubois de La Motte a établi des batteries sur divers points de la rade et a embossé dix vaisseaux en demi-cercle devant la passe[3]. Surpris par ce déploiement de force, ils n’osent pas débarquer et se contentent d’une croisière avant de rentrer à Halifax[3]. Mais les chefs anglais, qui ont des ordres stricts sont contraints de reprennent la mer et reparaissent devant la place avec un renfort de quatre vaisseaux. Cependant, le temps passe et ils n’osent toujours rien faire[9].
Tempête et épidémie
[modifier | modifier le code]Le , une tempête s’abat sur la région, balayant l’escadre anglaise[3]. Le vent d’Est-Sud-Est drosse à la côte un vaisseau de 58 canons qui s’échoue et emporte avec lui 200 hommes d’équipage. Un sloop armé de 14 canons se perd corps et bien. Huit vaisseaux se retrouvent rasés comme des pontons. Quatre autres vaisseaux se retrouvent avec de graves avaries de mâture[4]. L’escadre française est secouée elle aussi car les vents donnent en plein dans la rade de Louisbourg. Plusieurs vaisseaux cassent leurs câbles et s’échouent ; d’autres s’abordent. Un vaisseau de 80 canons et une frégate touchent des roches et doivent être mis en carène peu après pour en vérifier la coque[4].
Ces ennuis sont cependant minimes par rapport à ceux de l’escadre anglaise. Pendant quelques jours, Dubois de La Motte dispose d’une occasion unique d’attaquer pour s’emparer de la douzaine de vaisseaux anglais désemparés ou les détruire[3]. Mais le vieux chef (74 ans), qui avait été jadis le compagnon d’arme de Duguay-Trouin lors de la prise de Rio laisse passer sa chance. Ses ordres lui recommandent la prudence (il doit défendre la place, pas chercher à livrer bataille) et l’état sanitaire de ses équipages est de plus en plus inquiétant[3].
Pour les Anglais la campagne est terminée. Le vice-amiral Holburne renvoie les vaisseaux les plus abimés en Angleterre avec le contre-amiral Hardy[3]. Lui-même rentre à Halifax le puis s’empresse de remettre à la voile pour l’Europe. Ne reste dans la région qu’une division aux ordres du capitaine Melville[3]. Dubois de La Motte, estimant à raison que Louisbourg ne risque plus rien, décide de rentrer lui aussi et prend la mer le . Le retour est très difficile. Le soir du départ, une tempête disperse l’escadre qui ne se reforme que le . Le mauvais temps va d’ailleurs accompagner l’escadre pendant tout le voyage.
La santé des équipages ne cesse de se dégrader. Plusieurs semaines avant le départ des Anglais, les vivres commençant déjà à être comptés, le scorbut avait fait son apparition. Plus grave, c’est maintenant le typhus qui se manifeste. L’épidémie touche tous les navires et ravage les équipages pendant la traversée[3]. À l’arrivée à Brest, le , trois vaisseaux ont perdu tellement de matelots qu’ils ont toutes les peines du monde à manœuvrer dans la rade et le port. L’épidémie se transforme en désastre sanitaire lorsque les 5 à 6 000 malades débarqués contaminent la ville et ses environs, faisant à peu près 10 000 morts[10]. S’y ajoute aussi quelques pertes militaires : alors que les Français ont laissé s’échapper un vaisseau anglais de 70 canons croisé en route le , deux de leurs cinq frégates ont été capturées[3].
Les enseignements de la campagne
[modifier | modifier le code]Cette campagne dans laquelle les deux marines ont mobilisé des moyens équivalent n’a rien donné et se termine par une forme de match nul[11]. Pourtant, la Marine française, qui combat grosso modo à un contre deux, a réussi pour la troisième année consécutive à mettre à l’abri le Canada des entreprises anglaises[12] même si l’alerte a été chaude. L’inquiétude a été très vive à Québec[13]. Ce succès naval défensif était complété d’un succès terrestre offensif : pendant l’été, une expédition menée par Montcalm avait chassé les Anglais de la haute vallée de l’Hudson en s’emparant de Fort William Henry[14].
Cependant, l’épidémie de typhus qui a ravagé Brest et ses environs ne va permettre, faute d’hommes, que des armements limités en 1758. La Marine anglaise, qui dispose de moyens matériels et humains bien supérieurs va repartir à l’assaut en 1758 en ne trouvant devant elle que des effectifs réduits faute d’équipages assez nombreux pour constituer des flottes importantes. L’expédition de Louisbourg constitue la dernière grande opération navale victorieuse de la Marine française dans cette guerre[11]. En 1758, année charnière du conflit, les Britanniques parviendront à s'emparer de Louisbourg, prélude à la chute du Canada français en 1759-1760[14].
Annexes : Armements français et anglais pour le Canada en 1757
[modifier | modifier le code]Division navale du chef d’escadre Bauffremont[2] Départ de Brest le . Passage par Saint-Domingue. Arrivée à Louisbourg le . | |||
Vaisseaux | |||
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Canons | Nom | Commandant | Remarques |
80 | Tonnant | Bauffremont | Heurte une roche lors de la tempête du . Abattu en carène pour vérifier la coque. Très touché au retour par l’épidémie de typhus[15]. |
74 | Défenseur | Blénac Courbon | - |
74 | Diadème | Rosily de Méros | Prend en chasse au retour le HMS Vanguard (en) et le combat plusieurs heures le mais doit le laisser s’échapper[15]. |
64 | L’Éveillé | De Merville | Très touché au retour par l’épidémie de typhus[15]. |
64 | L'Inflexible | Le Gardeur de Tilly De Sartres de Saint-Laurent | Le Gardeur de Tilly décède en mer le . Remplacé par De Sartres de Saint-Laurent[16]. |
Frégate | |||
36 | Brune | Inconnu | - |
Division navale de Du Revest[2] Départ de Toulon le . Attaquée en passant Gibraltar. Repousse les assaillants[8]. Arrivée à Louisbourg le . | |||
Vaisseaux | |||
Canons | Nom | Commandant | Remarques |
74 | Hector | Du Revest | - |
64 | Achille | De Pannat | - |
64 | Vaillant | Surin de Murat | - |
64 | Sage | Dabon | - |
Frégates | |||
36 | Abénaquise | Mac Carthy | Heurte une roche lors de la tempête du . Abattue en carène pour vérifier la coque. Séparée de l’escadre par le mauvais temps au retour. Capturée près de Brest le [15]. |
30 | Comète | Inconnu | - |
Escadre de Dubois de La Motte[2] Départ de Brest le . Arrivée à Louisbourg le . | |||
Vaisseaux | |||
Canons | Nom | Commandant | Remarques |
80 | Formidable | Guichen | Vaisseau amiral. Lieutenant général Dubois de La Motte. Guichen assure le plus gros du commandement pendant la traversée[16]. |
80 | Duc de Bourgogne | D’Aubigny | Très touché au retour par l’épidémie de typhus[15]. |
74 | Héros | Chasteloger | - |
74 | Glorieux | Chavagnac | - |
74 | Superbe | Choiseul Praslin | - |
70 | Dauphin-Royal | D’Uturbie Fagosse | - |
64 | Belliqueux | D’Orvilliers | - |
64 | Bizarre | De Montalais | Envoyé à Québec y porter des troupes. Rentre ensuite à Brest séparément[15]. |
64 | Célèbre | La Jonquière Taffanel | Idem. |
Frégates[17] | |||
30 | Fleur de Lys | Inconnu | - |
28 | Hermione | Inconnu | Capturée au retour le . |
Escadre de Hardy et Holburne Rassemblement des navires à Halifax en Nouvelle-Écosse. Arrivée devant Louisbourg le . | |||
Vaisseaux | |||
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Canons | Nom | Commandant | Remarques |
80 | HMS Newark (en) | Francis Holburne | Vaisseau amiral. |
74 | HMS Invincible | John Bentley | Grand mat et mat d’artimon détruits par la tempête du [4]. |
74 | HMS Terrible | Richard Collins | - |
70 | HMS Grafton (en) | Thomas Cornwall | Petit mat de hune, grand mat et gouvernail détruits par la tempête du [4]. |
70 | HMS Northumberland (en) | Alexander Colville | - |
70 | HMS Orford (en) | Richard Spruy | - |
66 | HMS Devonshire | William Gordon | Arrivé en renfort le . Vaisseau rasé comme un ponton par la tempête du [4]. |
64 | HMS Bedford (en) | Thorpes Fowke | Rasé comme un ponton par la tempête[4]. |
64 | HMS Captain | Charles Catford | Rasé comme un ponton par la tempête[4]. |
64 | HMS Nassau | James Sayer | Rasé comme un ponton par la tempête[4]. |
64 | HMS Somerset | Capiraine Geary | Arrivé en renfort le . |
60 | HMS Sunderland (en) | Inconnu | - |
60 | HMS Kingston | William Parry | - |
60 | HMS York (en) | Hugh Pigot | Arrivé en renfort le . |
58 | HMS Defiance | Patrick Baird | - |
58 | HMS Windsor (en) | Samuel Faulknor | - |
58 | HMS Tilbury (en) | Henry Barnsley | Jeté à la côte par la tempête. 200 noyés dont le capitaine[4]. Survivants capturés par la garnison de Louisbourg. |
58 | HMS Eagle (en) | Hugh Palliser | Arrivé en renfort le . Rasé comme un ponton par la tempête[4]. |
50 | HMS Sutherland (en) | Edward Falkingham | Rasé comme un ponton par la tempête[4]. |
Frégates | |||
24 | HMS Winchelsea (en) | Inconnu[18] | - |
24 | HMS Success | Inconnu[18] | - |
24 | HMS Port Mahon | Samuel Wallis | - |
24 | HMS Nightingale | Alexander Campbell | Mat d’artimon détruit par la tempête[4]. |
20 | HMS Kennington | Dudley Digges | - |
20 | HMS Elphingham | Inconnu | Probablement un navire corsaire anglais. |
Sloops de guerre | |||
14 | Ferret | Arthur Upton | Perdu corps et bien pendant la tempête[4]. |
14 | Vulture | Sampson Salt | - |
14 | Gibraltar Prize | John Stott | - |
14 | Jamaica | Inconnu | - |
10 | Hunter | Lieutenant Cockburn | - |
10 | Hawk | Inconnu | - |
8 | Speedwell | Inconnu | - |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les effectifs de cette campagne avortée sont mal connus. André Zysberg parle de 15 000 soldats anglais, mais d’autres sources parlent de seulement 12 000. Les effectifs de soldats de marine apportés par les vaisseaux français ne sont pas connus mais les marins de la flotte ont été utilisés par défendre la place aussi, soit 11 000 hommes. Le nombre de marins anglais peut être estimé assez facilement en se basant sur le ratio habituel à l'époque de 10 hommes par canon et par navire. Zysberg 2002, p. 257.
- Troude 1867-1868, p. 340-341 et Lacour-Gayet 1910, p. 383 et 530.
- Troude 1867-1868, p. 340-344 et Lacour-Gayet 1910, p. 383-385.
- Troude 1867-1868, p. 342-343.
- Donald I. Stoetzel, Encyclopedia of the French & Indian War in North America, 1754-1763, p. 61 [1]
- Voir par exemple le Combat du 8 juin 1755.
- Bauffremont capture aussi près de Saint-Domingue un vaisseau anglais de 50 canons, le Greenwich et un corsaire. Lacour-Gayet 1910, p. 383.
- Le 5 avril, à leur sortie dans la nuit du détroit de Gibraltar, les quatre vaisseaux ont eu un engagement de deux heures avec six vaisseaux de Saunders. Troude 1867-1868, p. 342.
- Une défection aurait aussi informé de l’importance du dispositif français, convainquant Lord Loudon de renoncer à l’attaque. Donald I. Stoetzel, Encyclopedia of the French & Indian War in North America, 1754-1763, p. 61.
- Meyer et Acerra 1994, p. 106-108.
- Zysberg 2002, p. 257.
- Soixante vaisseaux et trente frégates français contre cent-vingt vaisseaux et soixante-quinze frégates anglaises. Effectif des deux flottes pour l’année 1755 donné par Zysberg 2002, p. 263.
- Parlant en termes imagés de la nervosité qui règne au Canada au sujet de l’île Royale dont le sort n’est pas encore connu, Montcalm écrit au chevalier de Lévis : « de vous à moi et ne me citez pas, tout le monde fait ici caca [souligné] dans ses culottes pour Louisbourg ». Cité par Dziembowski 2018, p. 201.
- Monaque 2016, p. 142-143.
- Troude 1867-1868, p. 340-341
- Lacour-Gayet 1910, p. 383 et 530.
- L’Encyclopédie de l’histoire du Québec donne aussi la présence d'une sixième frégates, la Fochine, mais ce navire semble porter un nom fantaisiste et sa présence n'est pas signalée sur un document d'époque mis en ligne par la BNF.
- Les sources anglaises donnent John Rous commandant la Winchelsea et à la Success la même année. Pour éviter toute erreur, le commandant de ces deux bâtiments n’est donc pas signalé ici.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) John Stewart McLennan, Louisbourg, from its foundation to its fall, 1713-1758, Londres, Macmillan, , 528 p. (lire en ligne)
- (en) W.J. Eccles, France in America, New York, Harper & Row, Publishers, (présentation en ligne)
- Michel Vergé-Franceschi, La Marine française au XVIIIe siècle : guerres, administration, exploration, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire », , 451 p. (ISBN 2-7181-9503-7)
- Edmond Dziembowski, La guerre de Sept Ans, Paris, éditions Perrin, coll. « Tempus », , 851 p. (ISBN 978-2-262-07502-6).
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0, BNF 38825325)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Olivier Chaline, La mer et la France : Quand les Bourbons voulaient dominer les océans, Paris, Flammarion, coll. « Au fil de l’histoire », , 560 p. (ISBN 978-2-08-133327-7)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- André Zysberg, La monarchie des Lumières : 1715-1786, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire », , 552 p. (ISBN 2-02-019886-X).
- Patrick Villiers, Jean-Pierre Duteil et Robert Muchembled (dir.), L'Europe, la mer et les colonies : XVIIe – XVIIIe siècle, Paris, Hachette supérieur, coll. « Carré histoire », , 255 p. (ISBN 2-01-145196-5)
- Patrick Villiers, Des vaisseaux et des hommes : La marine de Louis XV et de Louis XVI, Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 416 p. (ISBN 978-2-213-68127-6)
- Laurent Veyssière (dir.) et Bertrand Fonck (dir.), La guerre de Sept Ans en Nouvelle-France, Québec, Septentrion (Canada) et PUPS (France), , 360 p. (ISBN 978-2-89448-703-7)
- Henri-Raymond Casgrain, Guerre du Canada. 1756-1760, t. 1, Imprimerie L.-J. Demers et frère (Québec), (lire en ligne)
- Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne).
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Honoré Champion éditeur, (1re éd. 1902) (lire en ligne).