Fédération française de tennis de table — Wikipédia
Fédération française de tennis de table | |
Sigle | FFTT |
---|---|
Sport(s) représenté(s) | tennis de table |
Création | 1927 |
Président | Gilles Erb (au 06/12/2020) |
Siège | 3, rue Dieudonné-Costes, 75013 Paris |
Licenciés | 228 014 (2024)[1] |
Site internet | www.fftt.com |
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La Fédération Française de Tennis de Table (FFTT) est l'instance gérant le tennis de table en France. Elle a été fondée en mars 1927[2]. Son siège se trouve rue Dieudonné-Costes à Paris dans le 13e arrondissement.
Instances
[modifier | modifier le code]Le président depuis le 6 décembre 2020 est Gilles Erb ; le Directeur Technique National est Bernard Bousigue.
La fédération comptait en 2004-2005 176 000 licenciés (123 000 licences traditionnelles et 53 000 licences promotionnelles)[3] et 4 100 clubs[2]. Le nombre de licences était de 191 780 en 2011, et 17 522 communes avaient au moins un licencié. Le nombre moyen de licenciés par club était de 51,2 en 2011.
La FFTT organise en particulier chaque année le championnat de France individuel et par équipes. Parmi les grandes réalisations figurent l'organisation des championnats d'Europe en 1988 à Paris-Bercy des championnats du monde à Paris-Bercy en 2003 et 2013, et de la coupe du monde en 2006 et 2011 à Paris; puis en 2018 à Disneyland Paris, sans oublier les top 12 européens de 2012 à Villeurbanne et 2017 à Antibes.
Présidents de la FFTT
[modifier | modifier le code]années | nom |
---|---|
1927 à 1929 | Jean Foucault |
1929 à 1933 | Comte Fernand Palmieri |
1933 à 1935 | Marcel Corbillon |
1935 à 1937 | Docteur Charles Guerin |
1937 à 1942 | Robert Parent |
1942 (avril-novembre) | Marcel Corbillon |
1942 à 1944 | Robert Foulon |
1944 à 1959 | Jean Prulière |
1959 à 1966 | Pierre Ceccaldi |
1966 à 1978 | Georges Duclos |
1978 à 1982 | Jean-Paul Courtier |
1982 à 1991 | Bernard Jeu |
1991 à 1992 | René Champdorge |
1992 à 2000 | Pierre Albertini |
2000 à 2008 | Gérard Velten |
à | Alain Dubois |
avril à | Jacques Helaine |
à | Christian Palierne[4] |
depuis le | Gilles Erb[5] |
Niveaux de compétition par équipes
[modifier | modifier le code]Pour les équipes en championnat seniors, il y a jusqu'à 16 divisions:
- L'échelle nationale comporte 5 niveaux: Pro A, Pro B, Nationale 1, Nationale 2 et Nationale 3.
- L'échelle régionale comporte 5 niveaux: Pré-nationale, régionale 1, régionale 2, régionale 3 et régionale 4 (dans certaines régions)
- L'échelle départementale comporte jusqu'à 6 niveaux : pré-régionale, départementale 1, 2, 3, 4 et 5 (dans certains départements)
Nombre de licenciés
[modifier | modifier le code]Année | nombre |
---|---|
2005 | 176 000 |
2011 | 191 000 |
2018 | 205 000 |
2023 | 211 000[6] |
2024 | 228 014 |
En 2023, sur 211 000 licenciés, plus de 100 000 s’adonnent à une pratique de compétition. Les féminines représentent 42 000 pongistes.
Polémiques
[modifier | modifier le code]Dans les années 90, la FFTT procède à la mise à l'écart progressive de Olivier Marmurek de l'équipe de France. Il est notamment expulsé de l'INSEP, sa bourse d'athlète de haut niveau lui est retiré, il n'est pas sélectionné à diverses compétitions internationales majeurs... Son expulsion est cependant jugé invalide par le CNSOF mais cette décision n'est pas appliquée. Toutes ces mesures sont prises alors qu'il est l'un des meilleurs joueurs français à cette époque et sans justifications. Ces décisions jugées injustes poussent même un cadre fédéral à démissionner[7].
En 2016, la non sélection de Stéphane Ouaiche, alors champion de France en titre, aux Jeux olympiques de Rio crée une polémique. Le coach du principal intéressé souligne une décision injuste du DTN de la FFTT qui aurait privilégié des joueurs (Tristan Flore et Benjamin Brossier) s'entraînant à l'INSEP[8]. Cette décision est critiquée pour le manque de communication de la FFTT qui n'a pas prévenu le principal intéressé ainsi que les autres potentiels sélectionnés (Adrien Mattenet et Antoine Hachard)[9]. Elle a un fort retentissement dans le monde du tennis de table français qui s'insurge de ce choix[10]. Une pétition est même mise en ligne pour réclamer l'intégration de Stéphane Ouaiche dans la sélection [11].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- FFTT : Chiffre clés
- Site de la fédération
- http://www.le-pongiste.com/documents_officiels/stats0405.pdf
- « Christian Palierne, président de la Fédération française de tennis de table », sur jeunesse-sports.gouv.fr
- Gilles ERB, nouveau président de la FFTT pour 4 ans, sur fftt.com, 6 décembre 2020 (consulté le 7 décembre 2020).
- « Le cap des 200 000 licenciés franchi ! », sur fftt.com (consulté le ).
- « Olivier Marmurek, tribune libre d'un sportif brisé par sa fédération | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
- Bernard Tranier, « Tennis de table : le Villeneuvois Stéphane Ouaiche privé de Jeux olympiques », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
- « Gérard Giffard «Dans l'affaire Ouaiche, il y a eu un manque de communication..» », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Ouaiche victime d'une nouvelle injustice », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Signez la pétition », sur Change.org (consulté le )
Liens externes
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