Famille de Cosnac — Wikipédia
Famille de Cosnac | |
Armes | |
Blasonnement | D'argent semé de molettes de sable, au lion de même armé, lampassé et couronné de gueules brochant sur le tout. |
---|---|
Devise | « Neque auro neque argento, sed honore » |
Allégeance | Royaume de France |
Fonctions militaires | Mestre de camp d'infanterie, officiers |
Fonctions ecclésiastiques | Cardinal de Comminges Archevêque d'Aix Archevêque de Sens Evêque de Lombez Evêque de Saint-Bertrand-de-Comminges Evêque de Tulle Evêque de Valence et de Die Evêque de Meaux Evêque d'Auxerre |
Récompenses civiles | Palmes académiques Mérite Agricole |
Récompenses militaires | Ordre du Saint-Esprit Ordre de Saint-Louis Ordre de Saint-Lazare Ordre national de la Légion d'honneur |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | Honneurs de la Cour en 1782 et 1783 |
modifier |
La famille de Cosnac est une famille subsistante de la noblesse française sur preuves de 1200 ou 1223, originaire du Limousin[1].
Elle compte parmi ses membres plusieurs prélats de l'église catholique.
Histoire[modifier | modifier le code]
Sans pouvoir établir un lien on trouve en 924 un Immon de Cosnac et Itiburge, sa femme, qui firent donation au monastère de Tulle d'une vigne située à Donzenac et d'une ferme nommée Chazlada dans la paroisse de Naves[2].
Dans les manuscrits de Chérin, le généalogiste Berthier écrit dans son rapport pour les honneurs de la cour : « Elle a pour auteur certain Marcel de Cosnac qui était mort avant le milieu du XIe siècle (…) Mais la filiation est littéralement prouvée depuis Guillaume de Cosnac (…) qui vivait vers 1200. »[3].
Ainsi, la filiation prouvée de cette famille remonte à 1223[1] avec Guillaume, chevalier, seigneur de Cosnac, qui se croisa à cette date contre les Albigeois. Il fut le père de Hugues de Cosnac, chevalier, marié à Pétronille d'Ornhac et qui testa en 1282.
La famille de Cosnac tient son nom de la terre de Cosnac près de Brive-la-Gaillarde et est considéré comme l'une des plus illustres familles du Bas-Limousin[3].
Tout au long de son histoire, la famille de Cosnac a donné de nombreux dignitaires à l'Église ce qui faisait dire à Saint-Simon : « dans cette famille on est évêque de père en fils ». Parmi ses religieux les plus illustres on compte sept évêques, deux archevêques et un cardinal.
En 1190, Elie de Cosnac se croisa d'après un acte d'emprunt, souscrit en 1191 à Saint-Jean d'Acre. Le nom et les armes de ce chevalier ont été inscrits aux Salles des Croisades du Château de Versailles[3].
En 1352, Bertrand de Cosnac, nonce du pape Clément VI, participe en tant que trésorier de l'église à la construction du Palais des Papes à Avignon.
En 1530, Louis de Cosnac, en tant que premier écuyer de la reine et gentilhomme de François Ier, accompagne à Madrid le vicomte de Turenne (François de la Tour) pour signer le contrat de mariage entre François Ier et la sœur de Charles Quint, Eléonore.
Le titre de marquis fut attribué à Armand de Cosnac, mestre de camp d'infanterie du régiment de Cosnac, en 1657[3].
La famille de Cosnac fut admise aux honneurs de la Cour en 1782 et 1783.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Bertrand de Cosnac (1297-1374), évêque de Comminges en 1352, cardinal en 1372[3].
- Bertrand de Cosnac (1330-1376), évêque de Tulle en 1371[3].
- Pierre de Cosnac (1331-1405), évêque de Tulle.
- Daniel de Cosnac (1628-1708), évêque de Valence et de Die, archevêque d'Aix en 1687[3].
- Gabriel de Cosnac (1649-1739), évêque de Die en 1701[3].
- Daniel-Joseph de Cosnac, évêque de Die.
- Jean-Joseph de Cosnac (1764-1843), évêque de Noyon en 1817, archevêque de Sens en 1830.
- Bertrand de Cosnac (1297-1374)
- Daniel de Cosnac (1628-1708)
Armes, titre[modifier | modifier le code]
Blasonnement : D'argent semé de molettes de sable, au lion de même armé, lampassé et couronné de gueules brochants sur le tout.
Devise : « Neque auro neque argento, sed honore »
Titre : Marquis (1657) titre éteint
Principales alliances[modifier | modifier le code]
Les principales alliances de la famille de Cosnac sont : d'Ornhac, de Molceaux (1323), de Born (1369), de Beynac, de Ginel (1423), de Noailles (1452), de Lastour (1482), de Saint-Michel de Banières (1550), du Plat (1547), de Reilhac (1577), de Juyé (1582), de Beaupoil de Saint-Aulaire (1608), de Talleyrand (1618), d'Espeyrac (1624), de Boussac (1654), Gaubert (1656), de la Jugie-Faucon (1691), Texier (1697), de Bomet (1757), d'Ussel, de Geoffre de Chabrignac (1746), de Lostanges Saint-Aulaire (1751), de Darna de Negelles (1768), Guillaume de Chavaudon (1783), etc.
Références[modifier | modifier le code]
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome III, page 61.
- P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, volume VIII, 1843, page 18.
- Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XII, 1913, page 6 à 10.
Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XII, 1913, page 6 à 10.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome III, page 61.