Famille de Gouvion Saint-Cyr — Wikipédia
de Gouvion Saint-Cyr | ||
Armes de la famille. | ||
Pays ou province d’origine | Lorraine | |
---|---|---|
Demeures | Château de Reverseaux Manoir de Bel-Air | |
Charges | Ministre Ambassadeur Sénateur Député Maire | |
Fonctions militaires | Maréchal d'Empire Général de division Maréchal de camp Colonel général Colonel de Gendarmerie | |
Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis Ordre national de la Légion d'honneur Ordre de Cincinnatus | |
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La famille de Gouvion Saint-Cyr, anciennement Gouvion, est une famille dont des membres ont été titrés au XIXe siècle. Elle appartient à la noblesse d'Empire et à celle de la seconde Restauration.
Cette famille s'est principalement illustrée dans la carrière des armes.
Histoire
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste Gouvion (1747-1792), fils de Jean François Gouvion (1717-1794) et de Marguerite Catherine Olry, est lieutenant criminel au bailliage et siège présidial de Toul. L'un de ses frères, Louis, est comme lui officier du génie et sa sœur Marie Geneviève épouse Pierre Gouvion (1753-1819), leur cousin germain, également officier du génie, qui est créé baron héréditaire en 1816.
Laurent Gouvion, maréchal de France, marquis de Gouvion-Saint-Cyr, fils du tanneur toulois Jean-Baptiste Gouvion (à ne pas confondre avec le lieutenant criminel Jean-Baptiste Gouvion, cité ci-avant), est son cousin issu d'issu de germain.
Louis Jean-Baptiste Gouvion (1752-1823), général de la Révolution et de l'Empire, membre du Sénat conservateur, comte de l'Empire, est son cousin germain, ainsi que le frère aîné de son beau-frère Pierre Gouvion.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Gouvion (1747-1792), maréchal de camp, député de Paris.
- Louis Jean-Baptiste Gouvion (1752-1823), chevalier de Saint-Louis (1791), général de division (1799), sénateur (1804), comte Gouvion et de l'Empire (1808), gouverneur de Varsovie (1806-1809), pair de France à vie (1814), comte-pair héréditaire (1817 avec lettres patentes mais sans majorat), grand-croix de la Légion d'honneur (1821).
- Laurent de Gouvion-Saint-Cyr (1764-1830), ambassadeur (1801-1802), colonel général des cuirassiers (1804), grand aigle de la Légion d'honneur (1805), comte de l'Empire (1808), maréchal d'Empire (1812), pair de France (1814), ministre (1815 et 1817-1819), chevalier de Saint-Louis (1816), marquis (1817).
- Laurent-François de Gouvion-Saint-Cyr (1815-1904), pair de France (1841), député d'Eure-et-Loir (1871), fils du maréchal Gouvion-Saint-Cyr.
- Louis-Jean-Baptiste Gouvion
(1752-1823). - Laurent de Gouvion-Saint-Cyr
(1764-1830)
Alliances
[modifier | modifier le code]Les principales alliances de la famille de Gouvion Saint-Cyr sont : de Dampierre (1909), de Viel de Lunas d'Espeuilles (1919), Bachasson de Montalivet, Murat, Imbert de Balorre, Macé de Gastines (1951), Goury du Roslan (1957), des Rotours (1965), Huchet de La Bédoyère (1968), Guyot de Villeneuve (1976), Fouache d'Halloy d'Hocquincourt (1980), Thierry d'Argenlieu (1984), Taittinger (1988), Préveraud de Laubepierre de Vaumas (1991), de Villaines (2011), de Roquefeuil-Montpeyroux (2022).
Demeures
[modifier | modifier le code]La famille Gouvion Saint-Cyr possède le château de Reverseaux à Rouvray-Saint-Florentin en Eure-et-Loir depuis 1807[réf. nécessaire].
- Le château de Reverseaux
Postérité
[modifier | modifier le code]À Paris :
- Boulevard Gouvion-Saint-Cyr
- Square Gouvion-Saint-Cyr
- Nom gravé sous l'arc de triomphe, place de l'Étoile
- Un buste à l'effigie de Laurent de Gouvion-Saint-Cyr est exposé dans l'hémicycle du Sénat (1842)
À Toul :
- Rue Gouvion-Saint-Cyr
- École Gouvion-Saint-Cyr
- Rue Gouvion-Saint-Cyr[1]
À Guer :
- Avenue Maréchal Gouvion Saint-Cyr
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- René Boricard, Livre d'or des maréchaux d'Empire, 1969
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Gouvion Saint Cyr », sur L'Écho Républicain, (consulté le ).