Louis Jean-Baptiste Gouvion — Wikipédia
Louis Jean-Baptiste Gouvion | ||
Portrait conservé au musée de Toul | ||
Surnom | Louis-Jean-Baptiste II | |
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Naissance | Toul (Grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois) | |
Décès | (à 71 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris | |
Origine | Royaume de France Royaume de France République française Empire français | |
Arme | Génie Artillerie Gendarmerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1770 – 1814 | |
Commandement | Gouverneur de Varsovie (1806-1809) | |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes | |
Distinctions | Légion d'honneur (Grand-croix) Ordre de Saint-Louis (Chevalier) | |
Autres fonctions | Sénateur (Premier Empire) Pair de France | |
Famille | Cousin du maréchal Gouvion-Saint-Cyr[réf. à confirmer][1] | |
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Louis Jean Baptiste, comte Gouvion né le à Toul, mort le à Paris, est un général de la Révolution et du Premier Empire et un homme politique français. Il est le cousin germain du général Jean-Baptiste Gouvion et le cousin issu d'issu de germain du maréchal Gouvion-Saint-Cyr.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il naît à Toul le . Élève à l'École royale du génie de Mézières (promotion 1770), Gouvion suit la carrière militaire. Élu lieutenant-colonel du 3e bataillon de volontaires de la Drôme en 1791, il franchit assez rapidement plusieurs grades et devient général de brigade le à l'époque de la Révolution française.
Il exerce divers commandements aux armées du Nord, puis à celles d'Italie, revient en 1799 aux armées du Nord et combat en République batave sous les ordres du général Brune contre les troupes anglo-russes. Promu général de division le , sur le champ de bataille de Bataille de Bergen où il s'est distingué, puis prend part à la bataille de Castricum.
Il est fait commandant de la 9e division militaire à Montpellier en 1800 et devient, en 1802 inspecteur général de la gendarmerie, et président l'année suivante du collège électoral de la Drôme.
Le 12 pluviôse an XIII il est nommé au Sénat conservateur et est créé comte de l'Empire le . Après avoir fait dans l'intervalle les campagnes de Prusse et de Pologne, il organise à Metz en 1812 des cohortes destinées à l'expédition de Russie et forme l'année suivante un corps d'armée de gardes nationales pour protéger Toulon que menacent les Anglais.
Il revient à Paris au retour des Bourbons. Il adhère alors au gouvernement royal et est nommé pair de France le . Il vote pour la déportation dans le procès du maréchal Ney. Il meurt le à Paris.
Titres
[modifier | modifier le code]- Comte Gouvion et de l'Empire (lettres patentes du , Bayonne[2]) ;
- Pair de France[3] :
- Pair « à vie » par l'ordonnance du ,
- Titre de comte-pair héréditaire le , (lettres patentes du , sans majorat).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Légion d'honneur[4] :
- Légionnaire (19 frimaire an XII : ), puis,
- Grand officier (25 prairial an XII : ), puis,
- Grand-croix de la Légion d'honneur () ;
- Chevalier de Saint-Louis ().
Figure | Blasonnement |
Armes du comte Gouvion et de l'Empire Champ de sinople chargé d'un sabre d'or surmonté d'une étoile d'or, avec une grenade enfammée d'argent en chef et à sénestre ; quartier du sénat.[2] | |
Armes du comte Gouvion, pair de France De sinople, au sabre d'or en pal, surmonté d'une étoile du même, accosté à dextre d'un casque d'argent, taré de profil, la visière relevée et montrant quatre grilles d'argent, et à sénestre d'une grenade enflammée aussi d'argent.[3]
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Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Louis Jean-Baptiste Gouvion », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Web.genealogie, le site de la généalogie historique », Les dynasties célèbres / Dynastie de Gouvion Saint-Cyr, sur web.genealogies.free.fr (consulté le )
- « BB/29/974 page 25. », Titre de comte accordé à Jean, Louis, Baptiste Gouvion. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
- François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
- « Cote LH/1077/8 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile ;
- École royale du génie de Mézières ;
- Liste des grands-croix de la Légion d'honneur ;
- Liste des membres du Sénat conservateur ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Armorial des comtes de l'Empire ;
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Cote S.H.A.T. : 7 Yd 330
- Vincent Albouy, « Web.genealogie, le site de la généalogie historique », Les militaires / Les maréchaux, généraux et amiraux 1789-1815 / Terre / Généraux de division / G, sur web.genealogies.free.fr (consulté le )
- « Les amis du patrimoine napoléonien Premier & Second Empire », recherche infos sur le général Louis Jean Baptiste Gouvion, sur lesapn.forumactif.fr (consulté le )