Fellaga — Wikipédia

Fellaga ou fellagha (arabe : الفلاقة) est un terme utilisé pour désigner un combattant algérien, marocain et tunisien, entré en lutte pour l'indépendance de leur pays entre 1952 et 1962, qui faisait alors partie intégrante du territoire français ou d'un protectorat.

Étymologie

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Le terme fellaga (فلاقة), pluriel de fellag (فلاق), désigne traditionnellement au Maghreb un « bandit de grand chemin ». Il correspond au mot de l'arabe littéral signifiant « pourfendeur » ou « casseur de têtes »[1].

Le mot, qui a un sens péjoratif en arabe, désigne plus précisément, dans le contexte de la guerre d'Algérie des bandes armées qui incluent le plus souvent des partisans armés de l'indépendance de l'Algérie, y compris des combattants armés liés au FLN ou des membres armés de l'ALN ou du MNA.

Le mot était également remplacé, dans l'argot militaire ou colonial, par celui de fellouze, ou abrégé en fell ou fel[2].

Filmographie

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Notes et références

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  1. « Fellagha »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur atilf.atilf.fr.
  2. Ambroise Queffélec, Yacine Derradji, Valéry Debov, Dalila Smaali-Dekdouk et Yasmina Cherrad-Benchefra, Le français en Algérie : lexique et dynamique des langues, Paris, De Boeck Supérieur, coll. « Champs linguistiques », , 592 p., p. 307-308.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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