Briquemesnil-Floxicourt — Wikipédia
Briquemesnil-Floxicourt | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CC Somme Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat | Jean-Jacques Stoter 2020-2026 | ||||
Code postal | 80540 | ||||
Code commune | 80142 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 344 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 53′ 07″ nord, 2° 05′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 53 m Max. 126 m | ||||
Superficie | 7,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Somme | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Somme Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
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Briquemesnil-Floxicourt (en picard : Bricmangni-Tchot Flichcourt) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Situé à 17 km d'Amiens, le village est à 5 km de Molliens-Vidame, son ancien chef-lieu de canton[1].
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[2].
Localisation
[modifier | modifier le code]Oissy | Cavillon | Fourdrinoy Saisseval | ||
Molliens-Dreuil | N | Seux | ||
O Briquemesnil-Floxicourt E | ||||
S | ||||
Bougainville | Fluy |
Le village fait partie de l'aire linguistique du picard, et est appelée Bricmangni-Tchot Flichcourt dans cette langue[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 739 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 22 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Briquemesnil-Floxicourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (3,8 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Briquemesnil est attesté sous les formes Brikmaisnil (1223.) ; Brikemaisnil (1271.) ; Bricmesnil (1638.) ; Bricqmesnil (1648.) ; Bricquemaisnil (1657.) ; Bricquemesnil (1692.) ; Bricqménil (1696.) ; Brique (1707.) ; Briquemaisnil (1710.) ; Briquemenil (1733.) ; Bricminy (1756.) ; Briquemesnil (1763.) ; Briquemainil (1764.) ; Bacquemenil (1787.)[15].
La référence à la brique, matériau s'imposant localement, est difficile à controverser. Mesnil est un ancien nom commun sorti de l'usage. Il s'est cependant fixé comme tout ou partie de toponymes et comme patronymes, également orthographié Ménil, Maisnil, Maînil ou Mainil.
Floxicourt est attesté sous les formes Flexicurt (1157.) ; Floiscicourt (1277.) ; Floyssicourt (1301.) ; Flisincourt (1648.) ; Flichecourt (1561.) ; Flochecourt (1698.) ; Floihecourt (1710.) ; Floxecourt (1757.) ; Floixcourt (1761.) ; Floixecourt (1764.) ; Floixicourt (1790.) ; Floxicourt (1801.)[16].
Toponyme en « -court », typiques des localités se référant au nom d'un des premiers propriétaires de l'époque mérovingienne. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3],[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XVe siècle, Jean Delailler, seigneur de Briquemesnil habite un château qui n'est plus que ruines en 1899[1].
En 1560, Jehan d'Ailly est seigneur de Briquemesnil[18].
À la Révolution, le château de Briquemesnil est occupé par M. de Valanglard[1]. Ce seigneur émigre, ses biens sont alors vendus comme biens nationaux à la population[1].
La commune résulte de la fusion, en 1925, des communes de Floxicourt et Briquemesnil[19].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Molliens-Dreuil[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Somme.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois, créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[20],[21]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[22], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[23].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [24]. Poix-de-Picardie en est le siège.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 344 habitants[Note 4], en évolution de +56,36 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune prend en charge les enfants d'âge scolaire élémentaire au sein d'un regroupement pédagogique dispersé.
À la rentrée 2014, Guignemicourt accueille les très-petits/petits, Seux les moyens, Pissy la grande section, Bovelles les CP et les CM1, Briquemesnil-Floxicourt les CE1 et des CE2, Ferrières des CE2 et les CM2[30].
Si la cantine siège à Pissy, des garderies sont mises en place à Ferrières et Guignemicourt.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin.
- Chapelles funéraires dédiées aux anciens combattants :
- chapelle funéraire sur la route de Cavillon, en sortie de village ;
- chapelle funéraire sur la route de Molliens-dreuil, entourée d'une grille métallique[31].
- Plaque mémorielle 1914-1918.
- L'église Saint-Martin.
- Entre Cavillon et Briquemesnil.
- La chapelle voisine du cimetière (sortie du village, en direction de Cavillon).
- Les fonts baptismaux dans l'église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé: au 1er d'hermine à deux annelets d'azur rangés en fasce et entrelacés, au 2e de sinople au lion d'argent armé et lampassé de gueules, au 3e de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 4e d'argent à saint Martin à cheval au naturel[32]. | |
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Détails | Adopté en décembre 2020. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Institut Géographique National, « Briquemesnil-Floxicourt » (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur de Français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Briquemesnil-Floxicourt » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- M. Get, Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Briquemesnil, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne la notice sur le site des archives départementales.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Briquemesnil-Floxicourt revendique son histoire picarde, Courrier picard, 14 novembre 2022
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Briquemesnil-Floxicourt et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Briquemesnil-Floxicourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 170 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 374 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
- Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
- M. Cressent, Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Saisseval, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens Lire en ligne la notice sur le site des archives départementales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de la commune de Pissy.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 136 (ASIN B000WR15W8).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.