Fort de Blénod — Wikipédia

Fort de Blénod
Description
Type d'ouvrage fort à massif central
Dates de construction de 1879 à 1883
Ceinture fortifiée place forte de Toul
Utilisation fort de ceinture
Utilisation actuelle paint-ball et airsoft
Propriété actuelle privée
Garnison 268 hommes
Armement de rempart 10 canons
Armement de flanquement 8 pièces
Organe cuirassé néant
Modernisation béton spécial 1889-1890
Programme 1900
Dates de restructuration 1905-1911
Tourelles 1 tourelle de 75 mm,
2 tourelles de mitrail.
Casemate de Bourges -
Observatoire trois obs. cuirassés
et 4 guérites blindées
Garnison ?
Programme complémentaire 1908 non réalisé
Coordonnées 48° 36′ 25″ nord, 5° 50′ 12″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort de Blénod
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
(Voir situation sur carte : Meurthe-et-Moselle)
Fort de Blénod

Le fort de Blénod-lès-Toul est un ouvrage fortifié de la place forte de Toul, érigé entre 1874 et 1879 à Blénod-lès-Toul, dans la région française de la Lorraine.

Il est situé dans le bois de Sorvigne, à 411 mètres d'altitude[1].

Le fort originel

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Dates de construction (1874-1879)

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  • Ordre d'étude de l'ouvrage :
  • Approbation du projet par le ministre :
  • Adjudication des travaux :
  • Décret d'utilité publique et d'urgence :
  • Commencement des travaux :
  • Achèvement de l'ouvrage :

Coût estimatif de l'ouvrage

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Le montant total est estimé à 919 000 francs :

  • Acquisitions : 19 000 F ;
  • Travaux : 900 000 F.

L'armement total s'établit à 18 pièces d'artillerie. Le fort disposait dans ses magasins de 67 tonnes de poudre et de 165 000 cartouches.

Casernement

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Le fort pouvait accueillir 268 hommes. Une infirmerie pour 20 hommes était présente. L'approvisionnement en eau était assuré par deux citernes pour une contenance totale de 550 m3. Le fort possédait deux fours de 250 rations.

La modernisation

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Construction d'une caserne en béton spécial en 1889.

Programme 1900

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  • Restructuration complète du fort : 1905-1911
  • Armement : une tourelle de 75, une casemate de Bourges, trois observatoires cuirassés et deux tourelles mitrailleuses

Garnison et armement en 1914

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  • 1/2 compagnie d'infanterie (169e régiment d'infanterie). L'ouvrage disposait de 205 places protégées dans les casemates, 268 places non protégées.
  • 128 artilleurs (6e régiment d'artillerie à pied). Outre l'armement sous tourelle, quatre canons revolvers et quatre canons de 12 culasse pour la défense des coffres, deux mortiers de 22, quatre mortiers de 15 et deux canons de 90.

État actuel

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À l'abandon et en friche, cuirassements démantelés et envoyés à la ferraille. La création d'un jardin expérimental sur le site est proposée en 1998[2] mais le fort est racheté à l'armée en 2010 et est désormais une propriété privée.

Depuis[Quand ?], il a été reconverti en terrain de paint-ball par une équipe qui restaure et entretient le lieu[3]. En , une activité d'escape game ouvre ses portes dans les pièces de l'ancien fort[4]. Des opérations d'airsoft y sont parfois organisées.

Références

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  1. Blénod-lès-Toul I, site géodésique no 5408001, Service géodésie et nivellement, Institut national de l'information géographique et forestière.
  2. Boris Ridel, « Le jardin expérimental du fort de Blénod-les-Toul », sous la dir. de Jean-Pierre Marchand et Gérard Lami, École nationale supérieure d'architecture de Nancy, 1998, 101 f.
  3. « Fort-Paint »
  4. « Fort Escape • Escape Game France », sur Escape Game France (consulté le )

Sites Internet

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Stéphane Gaber, Les forts de Toul : Histoire d'un camp retranché, 1874-1914, Metz, Serpenoise, , 179 p. (ISBN 2-87692-598-2), « Le fort de Blénod », p. 32