François Malausséna — Wikipédia
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Enfants | Arthur Malausséna Clorine Malausséna (d) |
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Francesco Malausséna né le à Levens (alors comté de Nice du royaume de Sardaigne) et mort le à Nice (Alpes-Maritimes, France), est un homme politique français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est le fils de Victor Malausséna, notaire à Levens, et de Françoise Baudoin, et le père d'Arthur Malausséna.
François Malausséna fait ses études au collège des Jésuites de Nice (actuel lycée Masséna) puis à l'université de Turin où il obtient un doctorat de droit. Il devient ensuite avocat à Nice.
Il a trois enfants, nés de son union avec Adèle Barralis : Arthur, Élodie et Clorine. Cette dernière épousera César-Marie Figuiera, avoué à Nice et maire d’Èze. Leurs descendants demeurent respectivement à Nice et Eze. C'est à Eze qu'est inhumée l'arrière-petite-fille de Clorine Malausséna-Figuiera : Clorine Cottier-Abeille (-).
Parcours politique[modifier | modifier le code]
Élu conseiller municipal de Nice en 1855, il devient syndic en 1857 (succède à Adrien Barralis), fonction à laquelle il est à nouveau nommé, en 1860. D'abord opposé à l'annexion, il s'y rallie et est nommé maire de Nice en , poste qu'il occupe jusqu'en .
François Malausséna est également élu conseiller général de Levens en ; il occupe ce poste jusqu'à sa mort en 1882. Après la démission de Louis Lubonis, il est élu député de la première circonscription des Alpes-Maritimes en , comme candidat officiel, et siège dans la majorité dynastique (centre droit).
Réélu en , il démissionne à la chute du Second Empire, en , mais conserve son mandat de conseiller général. Il est élu président de l'assemblée départementale en 1874 et le demeure jusqu'à sa mort.
Positionnement politique[modifier | modifier le code]
François Malausséna est généralement considéré comme un bonapartiste libéral[1].
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Commandeur de la Légion d'honneur.
- Officier des Saints-Maurice-et-Lazare.
- Chevalier de 2e classe de l'ordre de Sainte-Anne de Russie[2]
Mandats[modifier | modifier le code]
- 1857-1860 : syndic de Nice
- au : maire de Nice
- - : député des Alpes-Maritimes
- 1874-1882 : président du conseil général des Alpes-Maritimes
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Henri Courrière, « Une transition politique libérale en Méditerranée. L’avènement de la Troisième République dans les Alpes-Maritimes et la question du campanilisme (1860-1879) », Cahiers de la Méditerranée, no 98, , p. 195-211 (lire en ligne, consulté le ).
- Almanach national : annuaire officiel de la République française pour … présenté au Président de la République - Éditeur : Berger-Levrault et Cie (Paris) - Date d'édition : 1879, section Français décorés d'ordres étrangers, p. 477 en ligne sur Gallica [1].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Archives Nationales, F/1bI/230.
- Archives de la Préfecture de Police, B/A 587.
- Bessi Jules, François Malausséna, Nice, Gilletta, 1884, 16 p.
- Le Petit Niçois, .
- État civil.
- Éric Anceau, Dictionnaire des députés du Second Empire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1999.
- Jacques Basso, Les élections législatives dans le département des Alpes-Maritimes de 1860 à 1939, Paris, LGDJ, 1968.
- Henri Courrière, Le comté de Nice et la France. Histoire politique d'une intégration (1860-1879), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014.
- Charles-Alexandre Fighiera, Gloires et traditions du canton de Levens. A la mémoire de F. Malausséna, Nice, Meyerber, 1960.
- « François Malausséna », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :