Gaëlle Thalmann — Wikipédia
Gaëlle Thalmann | ||
![]() Gaëlle Thalmann sous les couleurs du Servette en 2020. | ||
Biographie | ||
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Nationalité | ![]() ![]() | |
Nat. sportive | ![]() | |
Naissance | Bulle (Suisse) | |
Taille | 1,70 m (5′ 7″) | |
Période pro. | 2003-2023 | |
Poste | Gardienne de but | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1995-2000 | ![]() | |
2000-2002 | ![]() | |
2002-2003 | ![]() | |
Parcours senior1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
2003-2004 | ![]() | |
2004-2006 | ![]() | |
2006-2008 | ![]() | |
2008-2009 | ![]() | |
2009-2010 | ![]() | |
2010-2011 | ![]() | |
2011-2012 | ![]() | |
2012-2014 | ![]() | |
2014-2015 | ![]() | |
2015 | ![]() | |
2016 | ![]() | |
2016-2017 | ![]() | |
2017-2018 | ![]() | |
2018-2019 | ![]() | |
2019-2021 | ![]() | |
2021-2023 | ![]() | |
Sélections en équipe nationale2 | ||
Années | Équipe | M. (B.) |
2007-2023 | ![]() | 109 | (0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 5 août 2023 | ||
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Gaëlle Thalmann, née le à Bulle en Suisse, est une ancienne footballeuse internationale suisse. Elle évoluait au poste de gardienne de but.
Biographie
[modifier | modifier le code]Les débuts de footballeuse (1986-2003)
[modifier | modifier le code]Gaëlle Thalmann naît le à Bulle[1], d'un père suisse et d'une mère italienne[2]. Elle découvre le football en jouant avec les copains de son quartier[1] et commence à évoluer en club avec le FC Bulle à l'âge de neuf ans, dans une équipe de garçons entraînée par son père[1]. Après des débuts au poste d'attaquante, elle remplace le gardien de l'équipe qui a voulu arrêter[1].
Elle rejoint sa première équipe entièrement féminine à l'âge de quatorze ans[1], alors qu'elle ne connaît rien du football féminin[1]. En , elle intègre l'équipe féminine du FC Vétroz, qui milite en Ligue nationale B, la deuxième division suisse[1], tout en s'entraînant avec les juniors du FC Bulle[3]. La même année, elle reçoit sa première convocation en équipe de Suisse des moins de 19 ans[1],[3].
Les débuts en LNA (2003-2008)
[modifier | modifier le code]Par ses performances, Gaëlle Thalmann intéresse les clubs de Ligue nationale A (LNA)[3], la première division suisse, et rejoint le club du FC Rot-Schwarz Thoune en [3]. À cause d'une déchirure des ligaments croisés, elle rate toute la deuxième partie de saison[3]. Son équipe est reléguée[3], mais Gaëlle Thalmann trouve une place au FC Zuchwil[3]. Elle décroche un premier titre de championne de Suisse avec le club soleurois[3]. Elle rejoint ensuite le FC Lucerne, qui milite en LNA, en , sans gagner de titre.
À la découverte de la Bundesliga (2008-2012)
[modifier | modifier le code]En 2008, elle tente sa chance en Bundesliga en s'engageant avec le 1. FFC Turbine Potsdam[4], après un test réussi[5]. Dès sa première saison, elle remporte le titre de championne d'Allemagne[6].
Un nouveau titre en Italie
[modifier | modifier le code]Après le titre de championne d’Allemagne en 2009 avec Potsdam, Gaëlle Thalmann ajoute, en , le scudetto italien à son palmarès, qu’elle remporte avec son club de Torres Calcio Femminile. Le club sarde fête ainsi son quatrième titre national consécutif[7].
Retour en Suisse
[modifier | modifier le code]Le , elle signe au Servette Chênois, club de LNA en Suisse[8]. Elle y décroche le premier titre de l'histoire du Servette en 2021[9].
Départ pour l'Espagne
[modifier | modifier le code]Le , elle rejoint le Real Betis Balompié[10].
Équipe nationale
[modifier | modifier le code]Gaëlle Thalmann est sélectionnée pour la première fois le lors d'un match face à la Belgique et joue son premier match pour la Suisse le face à la Suède. La Fribourgeoise s’est finalement imposée pendant une décennie, comme titulaire incontestable de la formation nationale avant de prendre sa retraite internationale. Elle aura en tout cumulé 109 sélections et défendu les buts suisses pendant 9’241 minutes[11].
Avant la coupe du monde 2023, elle annonce prendre sa retraite à l'issue de la compétition[12]. Elle joue son dernier match lors du huitième de finale face à l'Espagne à l'Eden Park d'Auckland [13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Munier 2012, p. 43.
- ↑ Valentin Castella, « Le nouveau défi de Gaëlle Thalmann », La Gruyère, , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
- Munier 2012, p. 44.
- ↑ Pascal Dupasquier, « «Je me suis rapprochée du numéro un» », La Liberté, , p. 21 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Munier 2012, p. 45.
- ↑ Thibaud Guisan, « Gaëlle Thalmann raconte la Bundesliga au féminin », La Gruyère, , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Pascal Dupasquier, « La Bulloise Gaëlle Thalmann est devenue championne d’Italie! », La Liberté, , p. 23 (lire en ligne
, consulté le ).
- ↑ Jonathan Tunik, « Gaëlle Thalmann signe au Servette FCCF », sur servettefc.ch, (consulté le ).
- ↑ « Women's Super League: les Servettiennes fêtent leur 1er titre de championnes de Suisse », sur rts.ch, (consulté le ).
- ↑ « Football: Gaëlle Thalmann rejoint le Betis Séville », sur rts.ch, (consulté le ).
- ↑ « Team statistiques Gaëlle Thalmann », sur football.ch, (consulté le ).
- ↑ « FIFA Coupe du monde dames: Gaëlle Thalmann prendra sa retraite après la compétition », Radio télévision suisse, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « La Suisse fait briller l’Espagne et rentre à la maison », sur 20minutes.ch, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicolas Munier, « Telle une lionne en cage », Sharkfoot webzine, no 8, , p. 43-45 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives au sport :